Occurences de l'expression

tes

pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÃ‰RATEUR BARRY (1702)

Est-ce que vous êtes sorcier, mon ami ? (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
Vous en avez assez la mine ; et vos figures choquantes, et vos visages hétéroclites ne sont point faits pour ce Théâtre-ci. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
Mais je vois bien que c'est une bourle que l'on m'a fait, vous êtes une espionne de la Médecine, une Carabine de la Faculté, un suppôt d'Apothicaire, peut-être, payée des Médecins que ma réputation anéantit, et dont l'ignorance crasse va se dissiper à l'aspect du Soleil de la véritable médecine ; mais je ferai taire l'envie. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
Mi qui souis piou Orateur que Cicéron, piou sage que Caton, piou savant cent fois qu'Aristote, qui possède toutes les langues et tous les idiomes de la terre, le Grec, le Latin, le Syriaque, le Chaldéen, l'Arabe, l'Hébreu, le Suédois, le Laponois, l'Iroquois, le Chinois, le Tonquinois, et le Cochinchinois. (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
Il y a ici nombre d'honnêtes gens, que tu étourdis de ton babil. (Prologue, scène 3, MADAME DE CHANVALLON)
Nombre d'honnêtes gens ! (Prologue, scène 3, MONSIEUR BARRY)
Vous voyez, Messieurs et Mesdames, vous voyez, dis-je, le plus grand personnage du monde, un Virtuose, un Phénix pour sa profession, le Parangon de la Médecine, le successeur d'Hippocrate en ligne directe, et l'Héritier de ses Aphorismes, le scrutateur de la nature, le vainqueur des maladies, et le fléau de toutes les Facultés. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Quelles cures n'ai-je point faites ? (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Une quintessence de la Chine, qui agrandit les yeux, et rapproche les coins de la bouche, fait sortir le nez à celles qui n'en ont guères, et le fait rentrer à celles qui en ont trop. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Vous êtes vieux, attaqué de gouttes parfois, sujet aux fluxions, aux catarrhes, aux rhumatismes. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Oui, certes. (Acte 2, scène 2, SPACAMONTE)
Dites-vous oui, ou non ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Dites-vous non, ou oui ? (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Mais écoutez donc, c'est pour une affaire de conséquence que je viens vous consulter ; vous êtes de mes amies ; parlons français, je vous en conjure. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Faites-moi parler à elle. (Acte 2, scène 4, ZERBINETTE)
Il est de tes amis apparemment ? (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
Vous n'êtes pas amoureux de lui, peut-être ? (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
J'ai besoin de tes conseils pour me déterminer, et de ton adresse pour devenir heureux. (Acte 2, scène 6, MOSTELIN)
J'examine leurs gestes pour tâcher de deviner quelque chose, elles ont l'esprit de ne point gesticuler. (Acte 2, scène 8, JODELET)
Qu'il paraît avoir d'esprit et de politesse ! (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Celui-ci pour des noeuds ce cravates. (Acte 2, scène 8, ZERBINETTE)
Je n'ai pas sur moi mes lunettes. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
Ma belle Dame, faites-moi l'amitié de la lire tout haut, je vous prie, il n'y a rien dedans qui ne se puisse voir. (Acte 2, scène 9, ZERBINETTE)
J'ai un frère brutal qui me tuerait, s'il me soupçonnait de quelque intrigue, et je serais perdue si quelqu'un me voyait avec ce jeune homme-ci : faites un peu le guet, je vous prie, et m'avertissez en cas que quelqu'un vienne. (Acte 2, scène 10, ZERBINETTE)
On va vous expliquer vos doutes. (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
Parce que vous êtes une friponne, qui voulez m'en donner à garder. (Acte 2, scène 11, JODELET)
Si vous n'êtes pas content de me trouver enfermé dans son cabinet, je porte une épée, entendez-vous ? (Acte 2, scène 13, MOSTELIN)
Que faites-vous là, Seigneur Spacamonte ? (Acte 2, scène 16, GARGUILLE)
Des suites de ma maladie, v.41 (Acte 2, scène 17, JODELET)
Plusieurs pintes font un barry ; v.54 (Acte 2, scène 17, JODELET)

LES AGIOTEURS (1710)

En vérité, Claudine, vous vous moquez de moi : pour aller à vingt pas d'ici, vous êtes deux heures à revenir : sans la femme de chambre de ma tante, je ne serais pas encore habillée. (Acte 1, scène 2, SUZON)
En êtes-vous bien sûre ? (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
Oui-da, il pourrait bien faire quelque voyage de mer le long des côtes. (Acte 1, scène 3, SUZON)
Je vais de ce pas recevoir un petit remboursement que je veux lui remettre entre les mains pour présent de noces, ne lui en dites rien, je vous prie, je serai bien aise d'avoir le plaisir de le surprendre. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
Il y aura dans toutes ces affaires bien plus de surprise qu'on ne s'imagine. (Acte 1, scène 3, SUZON)
Les plus jeunes filles sont les plus alertes. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
Comme vous faites vos mémoires de frais, Monsieur le Procureur. (Acte 1, scène 6, SUZON)
C'est bien de la grâce que vous me faites. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
La donation qui vous a été faite par votre oncle est d'autant meilleure, qu'elle a été insinuée deux mois avant sa mort, et pour les autres sommes qu'il vous a léguées par son testament, votre tante aurait absolument perdu l'esprit, si elle entreprenait de vous disputer une obole. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
Vous me faites trembler, Monsieur Durillon. (Acte 1, scène 6, SUZON)
Ces disposions-là sont déjà faites. (Acte 1, scène 6, SUZON)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
Je dis que vous êtes si gracieux... (Acte 1, scène 7, SUZON)
Mais parmi toutes ces conversions-là, Monsieur Zacharie, ne feriez-vous pas bien de songer à la vôtre ? (Acte 1, scène 7, SUZON)
Il faut finir, il faut finir : vous ne me dites rien de nouveau, je sais bien cela : mais si Madame Sara est prête à finir, elle, je ne fais que de commencer, moi. (Acte 1, scène 8, TRAPOLIN)
Faites-vous écrire de petits billets d'avis, que vous porterez : savoir, Chez Monsieur Villain, rue Trousse-vache, à la Dame Gigogne ; Monsieur Saint Denis, rue Saint Bonnet, à l'image Saint Claude ; Monsieur Laîné, rue Julien-Rebec, à la Casaque retournée ; Et Madame Bersabée, au Cheval qui siffle, rue Geoiffroi-Lânier. (Acte 1, scène 9, TRAPOLIN)
Il y a en ces jours quantité de Sentences aux Consuls, il se mitonne nombre de Banqueroutes, et il ne devrait pas passer un soir sans vous apporter le mémoire du fort et du faible. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
Et vous faites bien ; on ne saurait prendre trop de précaution dans le temps où nous sommes. (Acte 1, scène 9, ZACHARIE)
Et tu quittes un poste comme celui-là dans le temps qui court ? (Acte 2, scène 1, DUBOIS)
Non, je prends des mesures plus justes, je ne m'associe qu'avec l'argent. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Mais, je laisserai protester cette lettre de change-là. (Acte 2, scène 1, TRAPOLIN)
Est-ce là un de tes gens ? (Acte 2, scène 2, DUBOIS)
Elles ne sont pas si belles que celles que tu quittes, mais elles sont meilleures ; et le parrain et moi, nous avons passé par là. (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
Ne sait-il pas bien qu'on n'en a point de secrètes pour lui ? (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
Un des honnêtes hommes de la profession, s'il en fut jamais, plein d'honneur et de probité. (Acte 2, scène 2, TRAPOLIN)
Vous faites fort bien. (Acte 2, scène 3, DURILLON)
Le Ciel m'en préserve, je suis discret pour toutes choses. (Acte 2, scène 3, DUBOIS)
Puisque vous avez tant de discrétion, on peut vous confier les affaires secrètes. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
Vous lui donnerez ces papiers-là, il y en a pour vingt-deux mille livres : on ira les lui demander de ma part, il les prêtera obligeamment au porteur d'une lettre que j'ai donnée, et se fera faire un billet de vingt-cinq, en espèces sonnantes, dans trois moi ; il me remettra le billet quand l'affaire sera consommée. (Acte 2, scène 3, TRAPOLIN)
Oh pour cela non, sans contredit : mais dites-moi un peu ; qu'est-ce que c'est que cette armoire ferrée, qui mène à une grosse porte de chêne, que vient ouvrir un homme sec et noir, lorsque l'on frappe un peu ferme ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
Nous logeons, monsieur Craquinet et moi, dans deux rues différentes ; mais les maisons se trouvent si favorablement disposées, qu'un angle de mur en est mitoyen, et nous avons par-là pratiqué une ouverture secrète, qui forme l'armoire en question ; de sorte qu'on ne nous voit point aller l'un chez l'autre, on nous croit brouillés même, et nous soupons tous les soirs ensemble, pour nous rendre compte de nos affaires. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Faites entrer. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Vous vous faites porter la queue, ma chère enfant ? (Acte 2, scène 5, DURILLON)
Celle que vous faites est autorisée ; et la passion de ce jeune Président de Province, qui n'attend que la mort de sa tante pour vous épouser... (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Les filles précoces sont sujettes à porter des fruits de même espèce quelquefois. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Que vous êtes badin, Monsieur Trapolin ! (Acte 2, scène 5, URBINE)
Que vous êtes badin ! (Acte 2, scène 5, URBINE)
Faire prêter à mon amant pour douze mille francs de papier, et nous l'escompter en argent comptant, au moins de perte que vous le pourrez, car vous prîtes un peu trop la dernière fois. (Acte 2, scène 5, URBINE)
Un peu trop, dites-vous ? (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Je cherche à faire plaisir, j'avance mon argent, si vous saviez combien je risque dans toutes ces affaires. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Mais, mais, mais, vous êtes fort imprudent de vous trouver en plein jour ici, et à l'heure qu'il y vient le plus de monde : je serais fort fâché qu'on me vît chez vous, moi, et comme vous savez nous nous faisons tort l'un à l'autre. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Vous êtes un aigle, vous, quelle différence ! (Acte 2, scène 7, DURILLON)
Pendant que vous ne faites rien ici, Monsieur Dubois, allez-vous en recevoir ces deux lettres de change à leur adresse. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Si on fait la moindre difficulté, allez trouver mon huissier, dites-lui qu'il date le protêt d'hier, et qu'il donne assignation à deux heures de relevée. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Quand j'aurai attrapé celles où vous êtes, je ne me soucierai pas d'aller plus loin, je vous en réponds. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Je l'ai pourtant toujours connue pour une des plus robustes du temps présent, et je n'en sache point d'aussi forte parmi tous ces Messieurs, c'est beaucoup dire. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Vous nous faites honneur. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Poursuites alors, Sergents en campagne ? (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Il m'est dû mille francs, j'ai entre mes mains un Contrat du double, compensons la chose, faites-m'en un transport, je rends le billet. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Je demande du retour, et on m'en donne ; je prends le contrat pour huit cent livres, sur le pied de l'estimation qui en est faite par d'honnêtes gens de la profession. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Mon ami qui est honnête homme, et qui n'aime pas non plus le bruit que moi, donne deux cents livres sans barguigner : me contrat me reste, et nous demeurons quittes. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Les meilleurs Jurisconsultes du métier ne décideraient pas d'autre manière. (Acte 2, scène 8, DURILLON)
Vous êtes donc lé Trapolin, vous ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Vous le pouvez en sûreté, vous êtes avec d'honnêtes gens. (Acte 2, scène 9, DURILLON)
J'ai quarante mille livres à payer pour le compte de la maison que jé gouverne, s'entend ; le paiement se devait faire en argent comptant, tout entier : mais j'ai eu l'esprit de composer ; et sous divers prétextes j'ai tant reculé, fatigué, véxé lé créancier depuis quinze mois, qu'il sé contente aujourd'hui de recevoir moitié papier, moitié d'espèces, c'est un profit clair, comme vous voyez. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Comment dites-vous cela, Monsieur Trapolin ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Hé oui, je comprends, nos intentions sont les mêmes ; et cependant si différentes, qu'elles auront peine à s'accorder. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Ne nous disputons que dé politesse. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Mais savez-vous bien qué vous êtes un homme deur, et très deur au moins ? (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
On ne vous contraint point, vous êtes le maître ; mais je vous connais, Monsieur, ce sont Messieurs de Trouffignac dont vous faites les affaires. (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
Oh que non, quand d'honnêtes gens se connaissent une fois sur un certain pied... (Acte 2, scène 9, DURILLON)
Elle aura des suites heureuses. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Quel vacarme vous faites ? (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Ma foi, Madame, je n'en ai point, et toutes les mines du Pérou ne pourraient suffire aux pertes que vous faites. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Les mines du Pérou, dites les mines d'Auvergne, Je ne vous demande que du papier ; vous ne m'avez jamais donné autre chose, et le plus mauvais est le meilleur pour l'usage que j'en fais, je vous l'avoue. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Ne l'êtes-vous pas ? (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
tu m'impatientes au moins, mon petit ami, prends-y garde. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Il y a gros jeu chez la Comtesse ; faute de mille livres de papier que tu pourrais me donner dès à présent, je manquerai peut-être un retour de cette capricieuse fortune, qui me guette dans cet instant-là, pour me faire faveur : j'ai cela dans l'esprit, donne-moi tout à l'heure mille francs, tu m'en apporteras demain deux autres, et je te ferai une délégation de quatre, parce qu'il faut attendre. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Celle-là est peut-être une des plus extravagantes, et des plus dérangées : mais cela a plus de droiture, plus de probité. (Acte 2, scène 14, TRAPOLIN)
Dans la vue de m'engager à l'épouser, il m'a confié le produit secret des friponneries qu'il a faites à ses associés, sur celles qu'ils font ensemble au public ; cela est en or dans une cassette que je me charge de vous remettre. (Acte 3, scène 1, SUZON)
Vos commissions sont faites, Mademoiselle, ça sera comme vous l'avez dit. (Acte 3, scène 2, CLAUDINE)
Vous n'êtes pas si pressé que vous le dites. (Acte 3, scène 4, TRAPOLIN)
Savez-vous que vous êtes plus connu dans Paris que tout ce qu'il y a de plus illustre ? (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Je crois que sa fortune et la vôtre sont toujours faites, et son papier a sur la place un crédit... (Acte 3, scène 6, TRAPOLIN)
En quelque temps, et à qui ne l'êtes-vous pas ? (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Je les voulais placer sur des consoles, le singe les plaça sur le parquet, et les mit toutes en cannelle. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Je n'en doute pas, vous êtes un fort honnête homme, fort serviable, et que dans les occasions... moyennant de certaines conventions... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Vous ne dites mot... (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Vous prenez les devants pour disposer les choses, afin que je n'aie qu'à signer et prendre de l'argent ; car j'entends que ces deux choses-là, moi, dans toutes les affaires de la vie, et je ne vois pas, quand on est ce que je suis, qu'il faille en savoir davantage. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Et vous êtes un fort drôle de fils, vous, à ce qu'il me semble. (Acte 3, scène 9, DURILLON)
À quoi se déterminer, dites ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Palsambleu, mon père et ma mère, il n'y a pas de meilleure hypothèque : ils ont des maisons à Paris, de riches meubles, des rentes, des terres, des maisons à la campagne, et du papier aussi bien que vous. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Mais en vérité, Monsieur Durillon, voilà des honnêtetés, des politesses qui me confondent. (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Je m'en rapporte bien à vous, vous êtes homme d'ordre, il n'est rien de mieux, comptons l'espèce. (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
Non, non, Monsieur Trapolin, les poids ne sont pas toujours justes, je n'ai pas fait les sacs, moi, je ne réponds de rien, je ne voudrais pas que l'on vous abusât d'un quart d'écu, je vais de pair avec vous pour la bonne foi, Monsieur Trapolin. (Acte 3, scène 11, DARGENTAC)
Il n'y a rien de payé, Monsieur Trapolin, tout est protesté, les lettres de change... (Acte 3, scène 12, DUBOIS)
Ma foi cela ne signifie rien de bon ; vous êtes trompé, si je ne me trompe, et le Gascon n'est pas si dupe. (Acte 3, scène 14, DUBOIS)
Ma foi je vous défie de le rattraper : mais il dit que vous ne vous impatientiez pas ; qu'il ne va qu'ici près jusqu'à Gennes seulement, et qu'il reviendra le plutôt qu'il pourra pour achever vos comptes. (Acte 3, scène 15, LE FIACRE)
Est-ce vous qui êtes Monsieur Trapolin ? (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Hé, faites-moi parler à lui, je vous en prie, (Acte 3, scène 19, CHICANENVILLE)
Vous n'êtes pas le seul à qui cela arrive. (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
Vous êtes de Normandie apparemment, Monsieur ? (Acte 3, scène 19, DUBOIS)
Vous n'en êtes pas content ? (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
Que je suis malheureux, toutes sortes d'accidents m'arrivent, et ce ne sera peut-être pas là le dernier de la journée. (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Ne faites point de bruit de l'aventure, au moins, cela nuirait à votre crédit, et au mien, peut-être. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
Avec un de tes cousins ? (Acte 3, scène 23, ZACHARIE)
Pargué, voir la couseine, Monsieu, et tarminer queuques petites affaires. (Acte 3, scène 23, LUCAS)
À combien est-il aujourd'hui, le papier, Monsieu, dites ? (Acte 3, scène 23, CLAUDINE)
Suzon, dites-vous ? (Acte 3, scène 24, MADAME SARA)
Et les fatigantes sollicitations de mon imbécile de parrain... (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Oui, j'ai à vous dire, Monsieur Trapolin, que vous êtes un maître fripon, un pendard, un coquin à pendre. (Acte 3, scène 25, ZACHARIE)
J'ai bien de l'obligation à mes mauvaises qualités : mais, qui peut m'attirer toutes ces invectives ? (Acte 3, scène 25, TRAPOLIN)
Si fait, Monsieur, c'est un billet que le cousin a trouvé ; et comme je ne savons lire ni l'un ni l'autre, j'avons prié Monsieur de le vouloir troquer contre de l'argent comme vous faites, vous. (Acte 3, scène 25, CLAUDINE)
On sait mal, Monsieur Trapolin, et vous êtes un ignorant vous-même, je n'ai jamais été dans ce goût-là, je vous assure. (Acte 3, scène 26, SUZON)
Elle est entre les mains de Monsieur, vous lui devez de l'argent, il a des comptes à faire avec vous ; il comptera les mains garnies. (Acte 3, scène 27, SUZON)
Non, Monsieur Trapolin, vous êtes un fripon. (Acte 3, scène 27, MADAME SARA)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

Mais, faites, Madame Brichonne, v.21 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Je reviendrai : dites-lui seulement v.58 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
Avec juste raison vous en êtes surpris, v.126 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Car enfin, vous n'êtes venu v.128 (Acte 1, scène 4, FINETTE)
À tes conseils, il m'a fallu souscrire v.221 (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Parfois nous visitons de fort honnêtes gens, v.336 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Qui dans les pressantes affaires, v.339 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Certes, ton maître a le coeur grand, v.349 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
Dans ces postes, tu sais, qu'il faut se savoir taire. v.378 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Du dénouement n'êtes-vous pas le maître ? v.573 (Acte 1, scène 9, FINETTE)
De faire en ma faveur régler son testament : v.628 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Il me paraît que vous êtes en âge v.636 (Acte 2, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Et faire à toutes deux souhaitez sa visite. v.659 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Hé, fi donc, ne dites pas cela v.688 (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Mais tu me répondras des suites. v.704 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Si ma fille vous hait autant que vous le dites, v.705 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Vous êtes un mauvais Prophète ; v.725 (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Tu te jettes, dit-il, dans un fort mauvais train. v.881 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Paix, dites-lui bien au moins v.942 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
Il parle avec justesse, v.972 (Acte 2, scène 12, MADAME ARGANTE)
Que je fais, dites-vous, du bien de feue ma mère, v.1021 (Acte 2, scène 12, CLITANDRE)
Je vois pourquoi vous faites la grimace. v.1044 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
De vous en faire aimer faites-vous un devoir, v.1056 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Avec assez de peine, et vous êtes venue v.1120 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Mille petites singeries ; v.1178 (Acte 3, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Mais, vous-même, qu'y faites-vous ? v.1198 (Acte 3, scène 5, MADAME BRICHONNE)
Qui soit faite comme vous l'êtes. v.1241 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
Ruineraient bien des coquettes. v.1243 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
Vous me faites ici jouer un personnage v.1244 (Acte 3, scène 9, CLIMÈNE)
Et des coquettes de soixante. v.1258 (Acte 3, scène 9, FINETTE)
Qui les a fait rencontrer toutes deux. v.1262 (Acte 3, scène 10, MADAME BRICHONNE)
Faites-moi descendre Angélique. v.1263 (Acte 3, scène 10, MONSIEUR HARPIN)
Digne de toutes vos bontés, v.1267 (Acte 3, scène 11, CLIMÈNE)
Ouf, n'en dites pas trop, mignonne, v.1283 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
J'ai là-dessus une délicatesse, v.1297 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Que dites-vous, Madame ? v.1321 (Acte 3, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Faites trêve à toutes vos surprises. v.1476 (Acte 3, scène 17, FINETTE)
Au lieu d'un testament, une donation. v.1545 (Acte 4, scène 3, MADAME ARGANTE)
Vous me faites trembler, v.1612 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Il est ma foi de bien méchantes gens. v.1632 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Allez, vous faites bien ma nièce. v.1696 (Acte 4, scène 5, MADAME ARGANTE)
Ne faites donc pas voir, Monsieur, tant de chagrin. v.1739 (Acte 4, scène 6, FINETTE)
Vous êtes bien le meilleur père? v.1764 (Acte 4, scène 7, FINETTE)
Vous n'êtes pas tous deux d'intelligence. v.1775 (Acte 4, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Vous me faites tort, par ma foi. v.1776 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
Vous êtes, grâce à votre heureux destin, v.1838 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Vous faites en très brave père, v.1845 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
Ses nobles gestes, ses beaux faits : v.1865 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Oh, pour cela, Monsieur, vous êtes bien à plaindre ? v.1902 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
À présent je vois ce que vous faites, v.1985 (Acte 5, scène 7, MADAME ARGANTE)
Et je l'ai reconnu d'abord aux épithètes ; v.1986 (Acte 5, scène 7, MADAME ARGANTE)
Vous faites-là, Monsieur, un fort joli négoce. v.2032 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANTE)
Étaler à mes yeux tes indignes amours ? v.2043 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Tu reconnais par tes beaux tours v.2044 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Vous êtes de concert avec eux. v.2069 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
De cet exemple-ci faites un bon usage, v.2093 (Acte 5, scène 23, FINETTE)

LES VACANCES (1697)

Vous êtes un homme entendu et entreprenant, je vois bien cela. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Acoutez, n'y a que deux mots qui sarvent ; vous êtes nouveau venu dans le village aussi bien que ly, ne vous brouillez point avec les habitants. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
C'est un petit avis que je vous baille, vous y ferez vos petites réflexions. (Acte 1, scène 1, LE MAGISTER)
N'est-ce pas aujourd'hui que vous faites la cérémonie de prendre possession... (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Oh, pour cela, vous êtes né coiffé, d'avoir des enfants qui secondent si bien vos bonnes intentions. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Vous êtes amoureux ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Qu'est-ce que c'est donc, Monsieur, est-ce vous qui faites venir ici une Compagnie de Gens-d'armes, pour prendre possession de votre terre avec plus d'éclat ? (Acte 1, scène 4, MADAME LA ROCHE)
Ils disent tretous que vous leur faites pièce. (Acte 1, scène 5, MARTINE)
Tu as raison ; je m'en vais leur faire donner assignation par mon Sergent, à ce qu'ils aient à se retirer, et à en venir par-devant le Bailli dans la huitaine, avec protestation de les prendre en partie en leur propre et privé nom, en cas de désordre. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Leur signifiant que vous êtes Procureur, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Hé bien, faites, ce sera sa faute ; et s'il ne faut que cela pour le contenter, je ne vois pas que la chose soit bien difficile. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Point, je vous parle sérieusement : à la vérité je comprends bien, que comme vous êtes peu entreprenante, vous ne hasarderez jamais la chose toute seule, et qu'il vous faut un associé. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Allons, allons, dites-moi franchement vos petites affaires : vous avez quelque godelureau dans le coeur ou dans la cervelle, sur ma parole. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Non, c'est un jeune Officier, qui venait au Couvent où j'étais, voir une de ses parentes. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Vraiment, vous avez un plaisant original de père ; inviter d'honnêtes gens à venir le voir dans un château dont il n'est pas le maître, et où le Roi met garnison de gens d'armes. (Acte 1, scène 8, MADAME PERRINELLE)
Oui, Madame, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Et dites-moi un peu, n'êtes-vous pas venue chez moi au Pré Saint-Gervais ? (Acte 1, scène 9, LE GREFFIER)
Vous avez là de vilains hôtes, si vous voulez qu'on vous le dise. (Acte 1, scène 10, MADAME PERRINELLE)
Venez en empêcher les suites, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 12, MADAME LA ROCHE)
Monsieur, il faut avoir de la conscience ; ou l'Orfèvre, ou vous, vous êtes des fripons ; il n'y a pas de milieu. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Je me suis de tout temps senti les inclinations preneuses, comme vous l'avez éprouvé vous-même ; et parce que ces petites inclinations-là ont quelquefois de mauvaises suites, tant pour le repos de ma conscience, que pour exercer ma passion dominante sans aucun risque, mes amis m'ont conseillé de me faire Procureur. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Je ne vous attendais à Paris que dans quinze jours : mais je vous y attendais avec toutes les grâces... (Acte 1, scène 16, MADAME PERRINELLE)
Vous n'êtes pas mal en quartier d'hiver pour cette année. (Acte 1, scène 17, LÉPINE)
Je ne m'y attendais pas non plus, moi, la peste m'étouffe ; et je gage que Madame la Roche est aussi surprise de votre connaissance, que vous êtes surpris de vous rencontrer, et Monsieur votre père ne sera pas moins surpris d'une chose aussi surprenante. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Comme de coutume, je ne hausse, ni ne baisse ; chacun a ses petites talents dans ce monde : vous aimez le cotillon, moi j'aime la bouteille ; et... (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Il n'est pas naturel qu'on enrôle ainsi trois honnêtes Bourgeois qui viennent de bonne foi chez vous pour... (Acte 1, scène 21, LE GREFFIER)
Vous dites donc, Monsieur mon père que... (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)
Pour cela, mon parrain, vous êtes dans votre tort. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)
Si vous ne faites pas les choses de bonne grâce, vous ne jouirez pas tranquillement de la Terre ; ils sont venus ici pour vous faire déguerpir, je vous avertis. (Acte 1, scène 21, LÉPINE)

LA DÃ‰ROUTE DU PHARAON (1693)

Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bartolin ; les soubrettes comme moi ne sont pas faites pour être traitées irrespectueusement, et nous sommes en train de faire une fortune, qui mettra quelque différence entre vous et moi. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Non, Monsieur, un homme de qualité, un Gentilhomme étranger qui fait ici les affaires de je ne sais combien de petits Seigneurs ; c'est lui qui fait toutes leurs provisions : qui leur achètent des draps, des étoffes, des habites, et qui leur envoie toutes les modes nouvelles dès qu'elles commencent à vieillir. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Si c'est là votre dessein, faites votre visite courte ; ou si vous êtes raisonnable, soupez avec moi, passez-y la soirée, et vous connaîtrez par vous-même la prudence de mes allures, et l'élévation de mon génie. (Acte 1, scène 2, BELISE)
Vous prenez le bon parti, nous aurons aujourd'hui grosse partie de jeu, Concert, Bal toute la nuit ; et vous y verrez un cercle de Dames qui ne sont pas indifférentes. (Acte 1, scène 2, BELISE)
Marton, dites à un garçon de la chambre de dire à mon Maître d'Hôtel qu'on nous fasse bonne chère. (Acte 1, scène 2, BELISE)
Vous êtes veuve d'un riche Marchand qui vous a laissé plus de trente mille écus de bons effets et une fille unique ; il ne tenait qu'à vous de faire valoir les uns dans votre commerce, et de marier la fille avantageusement pour vous et pour elle, puisque Valère qui a plus de vingt-cinq mille livres de rente, vous a fait offrir par son oncle de la prendre sans aucune dot. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
En vérité, Monsieur mon frère, vous avez bonne grâce de me tenir un pareil discours dans le cas où vous êtes. (Acte 1, scène 3, BELISE)
Je quitte mon magasin pour donner à jouer, vous avez quitté votre Étude pour devenir Agioteur ; vous croyez faire votre fortune avec du papier ; moi, je compte de faire la mienne avec des cartes. (Acte 1, scène 3, BELISE)
Il n'y a que les sots qui vivent de leurs rentes, les habiles gens vivent de celles d'autrui. (Acte 1, scène 3, BELISE)
Si si Signorà per populo, per la canailla, ma non per mi qui suis un home de distinction, un home de permission, les défenses ne sont pas faites pour les personnes qui savent se permette-ré-tout. (Acte 1, scène 4, GARBATACASE)
Monsieur_le_Baron de Garbatacase n'est pas si sûr de son fait qu'il veut le paraître, ma soeur, je crains les suites de votre société. (Acte 1, scène 5, BARTOLIN)
Vous êtes un pauvre homme, mon frère. (Acte 1, scène 5, BELISE)
Et c'est, c'est... une bonne amende de mille écus, à quoi vous êtes solidairement condamnée avec votre Monsieur_le_Baron. (Acte 1, scène 6, BARTOLIN)
Oui, voyez un peu ce qu'il y a à faire à cela, mon frère : pour moi, je vais avertir Monsieur_le_Baron, afin qu'il prenne ses mesures, et qu'il soutienne avec vigueur l'incontestabilité des droits qu'il a. (Acte 1, scène 6, BELISE)
Franchement, Monsieur, je n'ai jamais guère donné dans tout cela, mais j'y trouvais mon compte : il y a plus de fatigue à remuer des paquets de toile, que des sixains de cartes, et cela faisait que je m'accommodais facilement au goût de Madame. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Le jeu ne me déplairait peut-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère ; mais que cette maison sois une Académie ouverte à toutes sortes de gens, que tout ce qu'il y a de fainéants et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de mille figures désagréables, à qui je n'ose dire vous me fatiguez, parce que ce sont des dupes qui perdent sottement leur argent avec ma mère : en vérité, c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 9, CELIDE)
Que de banqueroutes ! (Acte 1, scène 10, MARTON)
Nous nous sommes vus quelque part, assurément, rappelle un peu tes idées, je suis sûr des miennes, moi. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Et n'y a-t-il pas aujourd'hui mille honnêtes gens qui s'en mêlent ? (Acte 1, scène 11, MARTON)
Hé bien, Monsieur, puisqu'il faut vous dire les choses, je vous avoue ingénument que je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié : je ne vous conseille pas de jouer de moitié avec moi, je vous ferais perdre infailliblement, Mademoiselle... (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Puisque vous devinez si bien les choses, Monsieur, je ne vous nierai point quelques-unes de ces petites bagatelles : quelques Décrets mal purgés, quelques petites bouderies que la Justice et moi nous avons eues ensemble, m'ont fait résoudre à me cacher sous l'habit de domestique auprès quelque honnête personne, qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection, en cas de besoin. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Rêve un peu, tâche à rappeler ta mémoire, c'est le meilleur de tes amis, peut-être. (Acte 1, scène 11, VALÈRE)
Croyez-moi, Monsieur, ne négligez rien ; représentez vos droits, faites-les valoir. (Acte 1, scène 12, BELISE)
Pagar Signora, pagar, nô fare rebellion ; al contrario de la politessà de l'accortise vi prometto que quel argent ritornera con l'usura. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
Vous êtes la maîtresse, Madame. (Acte 1, scène 12, CELIDE)
E à proposito, in queste conjonturé, di pillar di précaution, me ne vo cercar un Banquier, Per far passar la mer à mes fonds, li viagio si fara sur le vostri, madame, et les comptes si farono quando sarémo arrivari à Londres. (Acte 1, scène 12, GARBATACASE)
Voilà Madame_la_Comtesse qui fera le voyage avec vous, si vous voulez. (Acte 1, scène 13, MARTON)
Madame_la_Comtesse, quel contretemps de plaisanterie ? (Acte 1, scène 15, BELISE)
Je ne plaisante point du tout ; vraiment ; je ne vins point hier, ne m'en faites point de reproches, je ne sortis point de la journée, je ne vis personne ; je m'étais purgée par précaution, pour évacuer les mauvaises humeurs que ma mauvaise fortune m'a fait faire ; et mon Apothicaire, qui est un fort habile homme, m'a bien assurée que ma médecine me purgerait aussi de mon malheur. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Vous vous êtes purgée un peu trop tard, Madame. (Acte 1, scène 15, MARTON)
Pardonnez-moi, mais peu importantes. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Vous êtes, je crois, de concert pour me plaisanter l'un et l'autre. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le Lansquenet et le Pharaon sont défendus. (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Elle a de quoi perdre, celle-là, son mari s'est mis dans les affaires ; mais je doute qu'elles soient assez bonnes pour fournir à toutes les dépenses que fait sa femme. (Acte 1, scène 17, CLITANDRE)
Un jeu de cartes. (Acte 1, scène 18, BELISE)
Qu'on avertisse les garçons de la chambre, dépêchons, des cartes, et que Monsieur_le_Baron taille jusqu'à l'heure du souper seulement. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Madame, vous êtes devenue bien raisonnable. (Acte 1, scène 18, LA COMTESSE)
Monsieur, faites-nous justice de cette défense-là. (Acte 1, scène 19, LA COMTESSE)
Faites-moi raison, Monsieur, du procédé de Madame, qui ne veut plus qu'on joue chez elle, de peur qu'il ne lui en coûte mille écus : quelle petitesse ! (Acte 1, scène 19, LA MARQUISE)
Monsieur, Monsieur Clitandre, vous Madame_la_Comtesse, et vous Madame, je vous en fais les juges, s'il vous plaît ; vous êtes des personnes raisonnables, et vous savez avec quelle bonne foi j'ai prêté mon argent au tiers et au quart depuis un certain temps. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Il m'est dû plus de vingt-cinq mille francs à l'heure qu'il est, et je n'ai point d'autres sûretés que de mauvais billets, des cartes à postes, et la conscience de vingt fripons de profession. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Moi, parbleu, je ne dois vous payer qu'à carte laissée, faites-moi jouer si vous voulez que je m'acquitte. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Hé bien, Mesdames, que me feront les fripons, si les honnêtes gens en agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Allons, Mesdames, des cartes, je vous prie, ou je vais tout tuer. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Ventrebleu, madame, qu'on donne des cartes encore une fois. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Allez, mon ami, vous êtes un fou, et c'est en fou qu'il faut vous traiter. (Acte 1, scène 19, BELISE)
Il faudra que je rende mes comptes au premier jour, et il y aura plus de dix mille écus à dire. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Vous êtes un extravagant, prenez-vous de vos chagrins à ceux qui vous doivent. (Acte 1, scène 19, BELISE)
Non morbleu, c'est à vous, c'est vous qui avez profité de mon argent, vous m'avez engagé de le prêter aux joueurs à fin de le regagner dans la suite ; mais par la morbleu, je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaires aux Fermes. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Cela est vrai, Mesdames, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faudrait représenter toutes ces choses-là dans un bon mémoire. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
Hé bien, voilà vingt femmes raisonnables perdues de réputation, on a point pensé à toutes ces choses-là, je vous en réponds. (Acte 1, scène 20, LA COMTESSE)
Allons, des cartes, Messieurs ; Mesdames, recouvrons le temps perdu, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
Dites-nous promptement où c'est ? (Acte 1, scène 23, LA COMTESSE)
Vous allez devenir des joueuses de grand chemin, gare les suites. (Acte 1, scène 23, MARTON)
Il faudrait la prendre au Pont Royal, on descend en jouant jusqu'à Mantes. (Acte 1, scène 23, MARTON)
Qu'en dites-vous, mon frère ? (Acte 1, scène 24, BELISE)
Ce sont les violons et les Dames figurantes du Bal qui envoient savoir si on aura besoin d'elles cette nuit, et si on leur paiera leurs droits de présence. (Acte 1, scène 24, MARTON)
Madame_la_Comtesse a raison, il faut tirer parti de tout ceci, et enterrer la synagogue avec honneur. (Acte 1, scène 24, LA MARQUISE)
Ma foi, Monsieur_le_Baron, je vous crois aussi honnêtes gens l'un que l'autre. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
La grande culotte et les plis du juste-au-corps, sont autant de magasins de cartes apprêtées. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 25, LA MARQUISE)
Va misérable, je t'en ferai raison, comme tu le mérites. (Acte 1, scène 25, VALÈRE)
J'en rendrai la moitié, que chacun fasse ses comptes : il me semble que c'est avoir de la conscience. (Acte 1, scène 25, GARBATACASE)
Ô Ciel ! Permets-tu donc que sous d'injustes coups v.27 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Pleurent amèrement leurs tristes destinées ; v.31 (Acte 1, scène 25, CHOEUR)
Messieurs les Masques, on saura qui vous êtes. (Acte 1, scène 26, ÉRASTE)
Nos haines ne durent pas, comme vous voyez, nous sommes d'honnêtes gens, il n'y a point de rancune parmi nous autres. (Acte 1, scène 26, FRONTIN)
Amour, soutiens tes intérêts ; v.50 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
T'enlèvent tes meilleurs sujets. v.54 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)
Que de conquêtes nouvelles v.56 (Acte 1, scène 27, ENSEMBLE)

LES FONDS PERDUS (1686)

Vous allez rompre toutes les mesures que nous avons prises, si l'on vous voit avec Angélique. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Je n'ai pas attendu tes conseils pour prendre ma résolution. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je n'en suis point surpris. Venons à Mademoiselle sa fille, que vous aimez ; vous avez raison, la fille est plus jeune que la mère ; mais enfin, vous êtes bien persuadé que cette fille vous aime, et ce n'est pas là ce qui vous chagrine apparemment ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Vous dites toujours la même chose. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Et vous, Monsieur, point de compliments remettez, s'il vous plaît, toutes vos tendresses pour une autre saison. Il y a longtemps que nous jasons ici, il est temps de nous séparer. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Fort bien, et nous avons le profit des cartes, nous. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Je vais le chercher, et lui dire que vous êtes ici. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Je ne sais pas de qui elle tient ; car vous êtes la diligence même, vous ; et depuis que les maux de tête vous ont obligée de faire couper vos cheveux, vos coiffures sont toujours montées pour plus de quinze jours, et vous n'êtes pas plus de temps à les mettre que si c'était une perruque cela est fort commode au moins. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Quand vous mettez du blond, vous êtes comme ces petits anges de cire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Vous êtes charmante en toutes manières mais les cheveux noirs, surtout, ne servent pas peu à faire paraître la blancheur de votre teint. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Que je serais heureux, Madame, d'être aussi digne des affections d'Angélique, que vous l'êtes de la tendresse de Valère ! (Acte 1, scène 6, MONSIEUR ORONTE)
Que je crains qu'ils ne prennent des mesures trop justes, et que nous n'espérions en vain de les rompre. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
Et quelle mine veux-tu que je fasse à un homme qui me dit cent extravagances plus impertinentes les unes que les autres, cent fades puérilités ? (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
Mademoiselle Angélique, Monsieur, qui prend des résolutions extravagantes, qui se met déjà en tête de faire des lois aux gens ; je lui conseille vraiment. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Vous avez vu sa mine qu'elle vous a faite, elle vous a quitté brusquement pour venir me dire qu'elle ne voulait point entendre parler de mariage, si vous ne lui faites... (Acte 2, scène 2, LISETTE)
On ne t'aura pas trouvé pour lui dire que vous êtes revenue. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Vous êtes si aimable, et vous lui donnez tant de sujets pour vous aimer. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Madame, on le serait a moins ; mais, dites-moi de grâce, où pourrais-je trouver Monsieur Oronte ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Tire-moi de l'inquiétude où tu m'as mise je suis toute hors de moi-même ; et tes discours m'ont si fort alarmée, qu'à l'heure qu'il est, il ne tient qu'à moi de m'évanouir. (Acte 2, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Il y avait une chaise à porteurs qui suivait : ils ont prié mon maître d'y entrer ; mais civilement, Madame, et avec des manières si pressantes, qu'il n'a jamais pu s'en défendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Mon maître est sorti de la chaise, deux de ces honnêtes personnes qui l'avaient amené, l'ont pris par la main, et lui ont servi d'écuyers. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Son procureur était là, qui est un des plus honnêtes procureurs de tout le Châtelet, je l'ai tiré à part, je l'ai prié de chercher un biais pour accommoder cette affaire. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Il est ici avec un jeune notaire de nos amis, que nous ménageons en cas de besoin, et qui a nos affaires toutes prêtes. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Voilà un fort honnête, et si Madame Gérante est aussi raisonnable, les affaires seront bien faites. (Acte 3, scène 1, MERLIN)
Mordi cela n'est pas vrai, vous-même ; c'est vous qui parlez bien quand vous voulez, et vous vous êtes moqué le premier. (Acte 3, scène 5, LE-BÈGUE)
Ne faites semblant de rien. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Par devant les notaires garde notes, etc. (Acte 3, scène 10, LE-NOTAIRE)
Que dites-vous de ces deux jeunes gens-là ? (Acte 3, scène 10, MERLIN)
Vous vous êtes mépris, Monsieur. (Acte 3, scène 10, MADAME GÉRANTE)
La, la, la, la, ne vous fâchez point, la colère fait mal ; vous avez mis votre bien à fonds perdu pour vous mais, il ne l'est point pour la famille vos enfants sont honnêtes gens, ils auront soin de vous et des enfants qui vous viendront. (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

Mais vous êtes le maître ; vous voilà dans le logis, il ne tient qu'à vous d'y demeurer. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
C'est que vous êtes un épouseux, vous, et que Monsieur Bernard ne veut point de gens qui épousent. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Dites-vous vitement deux ou trois paroles, et je vais, moi, faire le guet, de peur d'accident. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Dans les greniers, dans la cave, il n'importe, pourvu que je sois dans la même maison où vous êtes.. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Demeurez dans le village, et qu'on ne sache point que vous y êtes. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Ne faites point d'extravagance. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Mais ne nous boutons donc point en colère ; vous êtes toujours de mauvaise himeur. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Et là, celle qui, en riant, vous cassa l'autre jour toutes ces porcelaines de Hollande, parce qu'elle disait qu'il n'en faut avoir que de fines. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
C'est bien dit ; que ne vous défaites-vous de cette chienne de maison aussi ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
Faites-moi ôter tous les meubles, et n'en laissez dans le logis que ce qu'il faut pour vous nécessairement. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GRIFFARD)
Eh ! Allons, allons, vous êtes un compère qui avez l'air de vous bien traiter, et nous savons que votre épouse est d'un goût délicat sur tout. (Acte 1, scène 8, LE MARQUIS)
Monsieur, je vous le livre un des plus honnêtes hommes de la province. Je te félicite, baron, d'avoir un voisin comme monsieur. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
J'ai bien du regret, madame, de ne pouvoir pas profiter de l'honneur que vous me faites ; mais j'ai chez moi quelques dames de mes parentes, que je ne puis pas quitter honnêtement. (Acte 1, scène 11, LE BARON)
Il a chez lui des dames , et nous avons des dames ici : joignons toutes nos dames ensemble. (Acte 1, scène 11, LE MARQUIS)
Morbleu, madame, vous êtes cause que je ne suis pas le maître chez moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BERNARD)
Vous êtes de l'humeur du monde la plus agréable. (Acte 1, scène 3, MADAME-BERNARD)
Que vous êtes badin ! (Acte 1, scène 3, MADAME-BERNARD)
Si vous saviez toutes les impertinences que vous faites dire de vous ? (Acte 1, scène 14, MADAME-BERNARD)
Si vous vous corrigiez de toutes celles que vous faites ? (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
Voilà madame la comtesae de Préfanné qui s'en allait en Bourgogne, elle vient de verser à cent pas d'ici. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Vous êtes bien aise d'avoir cela à me dire, morbleu ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR BERNARD)
Non pas, s'il vous plaît, ma soeur, de petites perdrix, de petites perdrix ; et le médecin dit que cela nous rétablira beaucoup mieux. (Acte 1, scène 16, LE COUSIN)
Je ne sais pas ce que cela signifie, mais il semble qu'on ait dessein de me faire pièce : de petits potages, de petits poulets, de petites perdrix. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BERNARD)
Demandez, demandez à mes soeurs, j'ai toujours su toutes leurs petites affaires, et je n'en ai jamais rien dit, ni à mon père, ni à ma mère. (Acte 1, scène 24, LE COUSIN)
Vous êtes le maître ; on vous fait honneur et à moi aussi. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
Vous êtes-vous bien diverti ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
J'en suis ravi, je vous assure ; il est bon de connaître d'honnêtes gens. (Acte 1, scène 27, MONSIEUR BERNARD)
Oui, mon père ; les plus honnêtes gens du monde. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
Savez-vous que vous êtes bien logé ? (Acte 1, scène 29, PREMIER-HOUBEREAU)
À qui le dites-vous ? (Acte 1, scène 29, DEUXIÈME-HOUBEREAU)
Est-ce que vous êtes botté à cru ? (Acte 1, scène 29, DORANTE)
Combien êtes-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
Mon père, que dites-vous là ? (Acte 1, scène 30, DORANTE)
Que faites-vous ? (Acte 1, scène 30, DORANTE)
Paix, mon fils, vous êtes une bête. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR BERNARD)
Faites-moi toujours tirer chopine, je vous prie. (Acte 1, scène 32, LA FLÈCHE)
Ne rougissez-vous point de vouloir faire un cabaret de votre logis, et trouvez-vous que l'équipage où vous êtes convienne fort à un homme de votre caractère ? (Acte 1, scène 33, MADAME-BERNARD)
Oh bien, monsieur, vous êtes plus près de l'être que vous ne vous l'imaginez : je n'entends point du tout les affaires ; mais il y a là-haut des gens en disposition de vous en faire une très mauvaise. (Acte 1, scène 33, MADAME-BERNARD)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

Tant nous sommes chargés de ces sortes d'affaires. v.4 (Acte 1, scène 1, FABRICE)
Dites-lui que vous m'avez manqué, v.49 (Acte 1, scène 1, DON ANDRÉ)
Si tu ne veux cesser tes discours ennuyeux, v.74 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
Vous êtes le maître. v.84 (Acte 1, scène 3, FABRICE)
Vous êtes Don Garcie. v.104 (Acte 1, scène 6, DON ANDRÉ)
Non que de votre amour j'appréhende les suites ; v.139 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Car près de Léonor vos efforts, vos poursuites, v.140 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Vous êtes galant homme, et j'ose me flatter v.145 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Qu'en dites-vous, Monsieur ? v.158 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Que vous êtes, Monsieur, d'un joli caractère ! v.175 (Acte 1, scène 7, FABRICE)
Ne me faites point trop expliquer là-dessus... v.262 (Acte 1, scène 8, DON ANDRÉ)
Tout le passé n'est rien, mais de fâcheuses suites v.279 (Acte 1, scène 8, DON FÉLIX)
Naîtraient, si vous faisiez de nouvelles poursuites ; v.280 (Acte 1, scène 8, DON F?LIX)
Fi, faites comme nous, v.321 (Acte 1, scène 10, FABRICE)
Votre étoile ! Morbleu, dites votre comète : v.328 (Acte 1, scène 10, DON ANDRÉ)
Qui, moi? Je le déteste. v.391 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Où vous n'êtes pas. v.402 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Vous êtes bien d'accord de vos faits ; on fera v.505 (Acte 2, scène 3, JACINTE)
Vous êtes bon et sage ; v.597 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
Vous êtes maître ici, commandez, ordonnez, v.603 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
Que dites-vous, ami ? v.606 (Acte 2, scène 8, DON JUAN)
L'êtes-vous ? v.616 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
Oui, oui, faites, Monsieur, comme mon maître a fait, v.647 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
De toutes les douleurs eut été la plus forte, v.649 (Acte 2, scène 9, FABRICE)
Oui, tes conseils sont bons, et je m'y soumettrai, v.715 (Acte 3, scène 1, LÉONOR)
Point de vaines défaites. v.757 (Acte 3, scène 2, DON FÉLIX)
J'accepte sans façon l'offre que vous me faites. v.758 (Acte 3, scène 2, DON JUAN)
Vous êtes, j'en conviens, dans un grand embarras, v.803 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Mais je crains si tu vas mal prendre tes mesures. v.841 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
Et vous l'êtes tous deux également peut-être. v.1026 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
Ah ! Don Juan, vous n'êtes point parti ? v.1043 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
Dites. v.1064 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Si vous êtes le mien comme je suis le vôtre... v.1066 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Ah ! Dans l'âge où vous êtes, v.1069 (Acte 3, scène 16, DON FÉLIX)
Il faut bien se prêter aux choses que vous faites. v.1070 (Acte 3, scène 16, DON F?LIX)
Vous n'y pouvez aller, et n'êtes pas certaine v.1106 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Vous lui faites, Monsieur, espérer un époux, v.1128 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Toutes deux dans un profond silence, v.1158 (Acte 4, scène 3, JACINTE)
Vous ne me dites rien ? v.1162 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
Vous me faites honneur. v.1187 (Acte 4, scène 5, DON JUAN)
Hé bien, dites-les moi. Don Félix par avance v.1193 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
À vos justes transports ait dérobé sa vie ? v.1210 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
À tes conseils ainsi Léonor complaisante... v.1325 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
De votre coeur vous n'êtes plus maîtresse, v.1345 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
Enfin nous allons... où, dites ? v.1418 (Acte 5, scène 1, ISABELLE)
Tu m'offres cette nuit tes voeux et ta tendresse, v.1493 (Acte 5, scène 3, BÉATRIX)
Dans le fonds... En effet, Monsieur, comme vous dites... v.1553 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Ceci commence mal, défions-nous des suites. v.1554 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Quels contes ! v.1580 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Ah, le beau naturel ! De l'humeur dont vous êtes, v.1645 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
On ne peut qu'applaudir à tout ce que vous faites. v.1646 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Mais les suites, Monsieur... v.1669 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Bon ! Que craindre des suites ? v.1669 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
Il est par tout pays certaines lois prescrites... v.1670 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Va, de tes procédés je suis trop éclairci. v.1696 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
Sans prendre mes avis vous faites choix d'un autre, v.1741 (Acte 5, scène 12, DON FÉLIX)

LE GALANT JARDINIER (1704)

Je ne dis pas que ma fille ne mérite bien les petites galanteries qu'il fait pour elle : mais, s'il était si raisonnable que vous le dites, il s'abstiendrait de ces bagatelles-là, nous sommes ici à notre maison de campagne. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Vous n'y êtes pas. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Je n'ai que faire de cela, je n'aime point si longues visites, quand elles se font à mes dépens. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Tenez, monsieur Dubuisson, vous êtes trop bon, trop facile, et cela me rend malade. (Acte 1, scène 1, MADAME DUBUISSON)
Vraiment, oui, monsieur, vous avez soupçonné juste : toutes ces fêtes-là, toute cette musique qui nous fait coucher si tard et qui nous éveille si matin... (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Monsieur, c'est quelque joli homme amoureux de mademoiselle votre fille, qui fait toutes ces galanteries-là, assurément. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Est-ce que... Mais, par ma foi... Attendez, vous me faites rêver à une chose... Oui, justement... Mais cet animal-là aurait-il l'esprit... Oui da, oui da. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Mais sur quoi fonder tes conjonctures ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
Vous me faites bien de l'honneur. (Acte 1, scène 2, LA MONTAGNE)
Et je reconnaîtrai tes bons offices. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR DUBUISSON)
Paix, paix, madame Mathurine ; êtes-vous folle de ne me pas appeler votre neveu ? (Acte 1, scène 3, LA MONTAGNE)
Dites plutôt son bon naturel. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Éloigné des postes. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Ne vous embarrassez de rien, je ruinerai votre rival dans l'esprit de monsieur Dubuisson ; je lui mettrai sur le corps toutes les sottises que vous faites... Présents, bijoux, cadeaux, sérénades ; j'ai pris mes mesures pour toutes choses : voilà de l'argent, laissez-moi faire, les mesures ne manqueront pas, sur ma parole. (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Allons, palsangué, boutez dessus ; puisque vous êtes mon neveu, point de çarémonie. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Conseillez-moi un peu là-dessus, monsieur de la Montagne, vous qui êtes un si honnête homme. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Tatigué, que vous êtes de bon conseil, monsieur de la Montagne ! (Acte 1, scène 7, LUCAS)
J'ons vu le portrait, ça lui ressemble comme deux gouttes d'iau. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Voici un endroit tout propre à vous cacher, mettez-vous sur ce gazon et faites semblant de dormir : il est assez naturel qu'un garçon jardinier s'endorme sur l'herbe au lieu de travailler. (Acte 1, scène 8, LA MONTAGNE)
Mort de ma vie, mademoiselle, vous n'êtes pas de bonne foi ; vous ne me dites point naturellement ce que vous avez dans l'âme. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Je comprends à présent : vous êtes amoureuse, mademoiselle. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Je n'imagine rien que de juste, et je gage que ce n'est pas du mari qu'on vous destine que vous êtes amoureuse. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
En effet, Marthon, tu es une personne admirable, et tes discours me donnent une certaine confiance. (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Il ne faut plus chercher de qui sont les fêtes galantes qui se donnent ici depuis quelques jours ; c'est ce jeune amant, sans doute ? (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Voilà une passion qui aura de belles suites ! (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Ne faites semblant de rien, demeurez. (Acte 1, scène 9, LÉANDRE)
Vous : on dit que toutes ces dépenses ridicules qui se font depuis quelque temps dans le village sont de votre façon. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR DUBUISSON)
Est-ce drès aujourd'hui que vous faites la noce ? (Acte 1, scène 12, MATHURINE)
Un marcassin, six perdrix, une douzaine de cailles, quatre gelinottes de bois. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Allez, vous êtes un vieux fou. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Et un grand bonheur à la famille de vous vous avoir, vous qui êtes un fa un fa favori de la fortune. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
Quelque dépense que vous fassiez, on on sait bien que vous sortez de le cai de la cai de la caisse moins d'argent que vous n'y faites entrer. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
Monsieur Ba bavardin, vous êtes un mau mauvais plaisant, je vous en avertis. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
Morbleu, vi visage vous-même ; cela n'est pas vrai, c'est vous qui me con contrefaites. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BAVARDIN)
Allez, messieurs, point de rancune, vous ne vous contrefaites ni l'un ni l'autre, et ce sont de petites manières de parler, des agréments de la nature que vous posséder en commun. (Acte 1, scène 18, MARTHON)
Il faut être fou à lier pour faire les choses que vous faites. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DUBUISSON)
Je ne suis pas le maître dans ma maison depuis que vous y êtes. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR DUBUISSON)
Dame, monsieur, venez donc mettre ordre à ça, il n'y a plus moyen d'y tenir ; il faudra déserter, si vous ne faites agrandir la maison. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
Non, non, ne craignez rian ; ce sont d'honnêtes gens, ils se recommandent tretous de monsieur Caton. (Acte 1, scène 21, MATHURINE)
Monsieur Caton, que vous êtes un royal homme ! (Acte 1, scène 22, MARTHON)
Vous êtes bien heureux, monsieur Caton, d'avoir affaire à des personnes raisonnables. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR DUBUISSON)
Ces trois boulettes blanches v.26 (Acte 1, scène 22, LA BOHÉMIENNE)
Attends, attends, ne te presse point, il faut voir la métamorphose des autres boulettes. (Acte 1, scène 22, LA MONTAGNE)
Oui, mon cher monsieur Dubuisson ; cet honnête paysan est venu m'avertir qu'il était ici déguisé en jardinier, amoureux d'une jeune personne, à qui il donnait tous les jours de nouvelles fêtes. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR BAVARDIN)
Votre fils déguisé ici en jardinier et amoureux d'une personne à qui il donne des fêtes. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR DUBUISSON)

LES CURIEUX DE COMPIÃˆGNE (1698)

Tu vois, mon enfant, le mieux du monde ; toujours gai, gaillard, accablé d'honneurs, et comblé de dettes ; sans amour, Dieu merci ; sans argent, de par tous les diables. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Je le défie d'être aussi gueux que je le suis : je te parle confidemment ; je fais figure en apparence, toujours bonne table, beaucoup de vin, les hautbois du Régiment : force Bergères de Paris, quelques Provinciales, maintes Villageoises dansent les soirs devant ma tente ; je me donne ainsi le bal à peu de frais. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Vous êtes heureux d'avoir bon crédit. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Sandis, je le prends à telle fin que de raison, et je ne suis embarrassé que d'une certaine grosse hôtesse, chez qui j'ai mis loger, à mes dépens, des incommodes de Paris, moitié Bourgeois, moitié Bourgeoises, qui sont très indiscrètement venus me rendre ici visite. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Cela est de bonne foi pour un Chevalier de Gascogne, et je croyais qu'il n'y avait que mon maître capable d'une si grande délicatesse de conscience. (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
On a fait de grands repas, nous en avons fait les honneurs : mais je serais d'avis d'en laisser payer la dépense à nos Bourgeois ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
J'opinerais de même pour les miens, si je n'envisageais les suites. (Acte 1, scène 2, LE CHEVALIER)
Bonjour, Chevalier, comment te portes-tu ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Mais écoutez, cela peut avoir des suites, vous avez raison, voyez. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Tu ne veux pas te brouiller ouvertement avec ta compagnie Bourgeoise, j'ai quelque sorte de ménagement pour la mienne ; tout cela est dans les règles, il faut de la bonne foi, de la politesse et du savoir-vivre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Une grosse Hôtesse de ces quartiers, que je vois venir. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Hé bien, qu'est-ce, la belle hôtesse ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Comment, vous l'êtes ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Cela viendra, ne vous affligez point, et dites-moi naturellement si vous pouvez disposer de vous. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
Agis donc, achève, termine, je me repose sur tes soins et sur mon mérite : elle m'aime sans trop me connaître ; quand elle me connaîtra, qui pourrait-elle me préférer ? (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Sans adieu, mon aimable hôtesse. (Acte 1, scène 4, LE CHEVALIER)
Je réfléchissais sur certaines petites affaires. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
Parguenne, vous les faites bian, vos petites affaires, et vous êtes une futée commère pour une Compiègnoise. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Hélas, Monsieur Guillaume, vous n'êtes pas trop nigaud pour un Picard, et vous entendez assez bien vos petits intérêts, aussi bien que moi. (Acte 1, scène 6, MADAME PINUIN)
Je voudrais, parguenne, pour la rareté du fait, qu'on en fît tant seulement passer queuque demi douzaine par les baguettes, ça leur apprendrait à demeurer chez elles. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Tatiguenne oui, je n'aime point les sottes gens, et je ne sis jamais plus ravi que quand on les barne. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Le père est un fripon, mais la fille est un bon parti : ces sortes de mariage ne sont pas sans exemple. (Acte 1, scène 8, FRONTIN)
Que de sonnettes ! (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Oui, Madame, je suis des amis de Monsieur le Chevalier, confident ordinaire de toutes les Bourgeoises suivant l'armée. (Acte 1, scène 9, FRONTIN)
Faites donc, mes enfants, faites : mais réussissez. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
Hé cadédis, l'ami Frontin, tu t'endors, je pense, ou tout au moins tu t'oublies auprès des charmes de ma chère hôtesse. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Vous êtes Madame Valentin, Madame, apparemment ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Ah vraiment, c'est en bien que vous l'êtes, Madame, et vous embellissez à vue d'oeil. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Dès qu'il s'en égare quelqu'une dans ce Camp pour trois ou quatre jours seulement, il faut savoir toutes les sottises qu'on en dit. (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Et vous faites fort bien ; le siècle est si perverti, et les hommes d'aujourd'hui sont si rusés et si adroits? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Oui, vraiment, ne faites-vous pas presque toujours la grimace à mon père ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Hé bien, ma mère, cela veut dire que vous êtes fâchée, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Si quelqu'un en avait, ma mère, des desseins honnêtes et des vues raisonnables lui feraient aisément trouver le chemin de mon coeur. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Vous n'êtes pas charmée d'entendre cela, Madame ? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Voilà une drôlesse qui a la langue bien pendue, à ce qu'il me semble ; et vous êtes aussi furieusement jaseuse : elle fera bien de n'y pas revenir. (Acte 1, scène 14, MADAME VALENTIN)
Et les maudites hallebardes : ah ! (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
Voyez un peu ce vieux fou, planter là sa femme et sa fille, pour aller voir des tambours, et des trompettes, des chevaux, des mousquets, des hommes et des piques : car ce n'est que cela dans le fonds : ne voilà-t-il pas une belle curiosité ? (Acte 1, scène 16, MADAME VALENTIN)
Fi donc, vous êtes folle, cela ne me regarde point, je ne suis point un espion. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR VALENTIN)
Taisez-vous, ma femme, ne vous faites point d'affaires. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
Hé, Monsieur, faites-moi la grâce de m'écouter. (Acte 1, scène 19, MONSIEUR VALENTIN)
Ne voyez-vous pas bien vous-même que vous êtes trop bien vêtu pour rester à pied ? (Acte 1, scène 19, LE CHEVALIER)
Il y a une heure que je vous cherche, où diable êtes-vous donc ? (Acte 1, scène 22, FRONTIN)
Oh si vous faites la rétive, je vous mets à dada, vous, maman Valentin. (Acte 1, scène 22, LE CHEVALIER)
Oh, cadédis, fussiez-vous liés du noeud gordien, je le coupe, c'est mon affaire ; et nous ne nous quitterons pas que toutes nos conventions ne soient bien signées de part et d'autre, je les garde à vue. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Oh palsangué, vous y resterais, vous êtes un incivil, Monsieur Mouflard, ces Messieurs vous auriont fait l'honneur de vous voir à cheval, il faut bian que vous leur fassiez sti de les voir marier. (Acte 1, scène 23, GUILLAUME)
Si tous les Curieux qui n'avont que faire au Camp y sont régalés comme ceux-ci, les Officiers ne seront morgué pas ruinés de ces visites-là, sur ma parole. (Acte 1, scène 23, GUILLAUME)
Le bruit éclatant des trompettes, v.1 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
Dans ces aimables retraites, v.3 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
Venez, Bourgeois, venez Grisettes, v.5 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
Venez Guerriers, venez Coquettes, v.6 (Acte 1, scène 24, MONSIEUR TOUVENEL)
Cherchez à faire des conquêtes, v.24 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Au milieu de ses fêtes v.25 (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

Et pour plaire aux honnêtes gens : v.39 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Et me dites un peu ce que l'on fait ici. v.53 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Mais, dites-moi de grâce, à ces Acteurs nouveaux v.95 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Quoi qu'il en soit, faites-les-moi connaître, v.112 (Acte 1, scène 2, THALIE)
Faites un usage agréable, v.200 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
De ces sortes de bagatelles v.242 (Acte 1, scène 3, MIMY)
Qui viennent admirer la charmante Comtesse, v.256 (Acte 2, scène 1, L'AMOUR)
De vos jeunes attraits vous faites bien la fière. v.307 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
Vous n'êtes qu'un enfant, c'est ce qui vous rend vaine ; v.319 (Acte 2, scène 2, L'AMOUR)
Pour louer dignement cette belle Comtesse. v.346 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
Qu'il est bien fait ! Mais Dieux ! À l'aimable Comtesse. v.355 (Acte 2, scène 3, OLIMPE)
Il se vante, et je crains ses contes ordinaires. v.372 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
Qui pour vous la donner viennent de toutes parts. v.384 (Acte 3, scène 1, LE CHEVALIER)
Sans façon, croyez-moi, faites ce que je dis. v.433 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Vous vous montrez plus jaloux que vous n'êtes. v.434 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Allons, faites de votre mieux, v.447 (Acte 3, scène 3, COMUS)
Il a d'une vitesse extrême v.514 (Acte 3, scène 3, VIRGINE)
Et nous dites à qui l'Amour l'a destinée. v.538 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
Sans qu'on songe à le contester. v.594 (Acte 4, scène 1, OLIMPE)
Vous êtes fine, fine, et vous ne dites pas v.597 (Acte 4, scène 1, PETIT BOHÉMIEN)
La belle Comtesse commande, v.611 (Acte 4, scène 1, LA BOHÉMIENNE)
Vous êtes gai. v.667 (Acte 5, scène 1, OLIMPE)
Que vous rirez voyant ce grotesque fracas ! v.749 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Un ramas d'animaux, qui des plus sottes gens v.756 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Des grisettes, un page, et de riches Bourgeoises, v.759 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Vous êtes complaisant. v.772 (Acte 6, scène 1, LA COMTESSE)
Mais tant de sottes gens vous ennuieront. v.773 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Qu'en dites-vous ? v.810 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Vous faites vos plaisirs d'une noce. v.853 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Qu'en dites-vous ? v.861 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)
Vous êtes tout drôle. Ah ! v.869 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
Si vous faites l'impertinent, v.885 (Acte 6, scène 1, LUBINE)
Et mon chant réveillait les plus sages Poulettes ; v.902 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
Endort même les plus Coquettes. v.904 (Acte 6, scène 1, MONSIEUR DE SOTTENVILLE)
Vous y verrez des traits? Vus en êtes surprise ? v.938 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
Hé bien, a-t-il l'air bon ; qu'en dites-vous ? v.939 (Acte 6, scène 1, OLIMPE)
En êtes-vous fâchée ? v.943 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)
Non, ne m'en croyez pas : mais, aimable Comtesse, v.946 (Acte 6, scène 1, LE MARQUIS)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

De toutes parts, v.22 (Acte 1, scène 1, THERSANDRE)
Ayez soin de votre côté d'entretenir les filles et leurs amants dans des sentiments judicieux et raisonnables, tels que vous êtes capable d'en inspirer. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Je plains fort l'état où vous êtes. Ma situation n'est pas meilleure. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Ne rougissez-vous point, dites-moi, d'être si timide, quand je marque tant de fermeté ? (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
En vérité charmante Lucile, vos chimères et vos scrupules me déconcertent, faites pour moi ce que je fais pour vous, ou je croirai que vous ne m'aimez point. (Acte 2, scène 2, ÉRASTE)
Vous êtes homme de famille, vos parents se mésallieraient en consentant à notre mariage, mon père est un bon Bourgeois de Suresnes, qui vient de faire fortune dans son négoce, il ne veut point entrer dans une famille qui mépriserait peut-être la sienne. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
L'Amour vous donne des idées bien extravagantes. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Il faut bien lui signifier l'ordre et les menaces que l'on m'a faites en cas de contravention. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Lui faire bien voit toutes les conséquences qu'il y aurait de ne pas obéir. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
Vous avez paru nous aimer, nous en avons paru contentes : le bonheur d'autrui leur fait peine, ils cherchent à le traverser. (Acte 2, scène 4, NÉRINE)
Vous êtes deux jolis ivrognes. (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
Vos maîtresses sont faites pour l'Amour ; vous l'êtes tous quatre pour la Folie. (Acte 2, scène 5, LA FOLIE)
Vous êtes un fripon, Monsieur le Marchand de Vin, d'en faire de si gros magasins pour le renchérir. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Voilà une nouvelle manoeuvre ; Mais pour vous punir, je rendrai les vendanges prochaines si abondantes, que vous vous repentirez de votre usurière précaution. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Toutes des plus jolies. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Laisse-moi faire le reste, je te fournirai un bon Cuisinier, des garçons actifs et vigilants, de jolies servantes : et nous établiront une petite guinguette, où je ne te laisserai pas manquer de pratiques, et j'en serai le maître garçon, moi. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Les portes se sont ouvartes d'elles-mêmes ; il y a je ne sais combian de garçons qui tiront le vin dans de grandes cruches, les broches tournent dans toutes les cheminées. (Acte 2, scène 7, CLAUDINE)
Ne raisonnez point, faites ce qu'on vous dit, et laissez-moi faire. (Acte 2, scène 8, BACCHUS)
Ce n'était que pour me faire des tracasseries, qu'il se plaignit à Jupiter que je lui avais crevé les yeux ; et pour pouvoir mettre sur mon compte, en m'obligeant de lui servir de guide, toutes les sottises qu'il est très capable de faire par lui-même. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Vous voilà bien malade ; j'ai plus à souffrir que vous des aventures dont nous nous mêlons. Ce jeune Chevalier qu'on croit à l'armée, et qui mange avec des coquettes et des filous le bien de sa mère, dont il ne jouit pas encore, est-ce à vous que l'on se prend de sa conduite ? (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Oui, mais les moeurs de mon empire sont toutes différentes. (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
Holà donc, doucement, tenez-vous, petit badin, ces sortes d'empressements-là sont trop marqués, un peu de modestie. (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
Par quelle heureuse aventure? vous n'êtes pas seule ici apparemment ? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Point du tout, mignonne, c'est vous qui êtes aimable ; je suis un ivrogne, un brutal, un cheval de carrosse. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Il ne sait ce qu'il dit, ma chère, c'est délicatesse? (Acte 2, scène 13, MADAME PINTERELLE)
Ne pourriez-vous point trouver quelque milieu à cela, vous qui êtes si ingénieuse ? (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Madame, que faites-vous ici ? (Acte 2, scène 14, LA VEUVE)
Le pouvoir de la Folie est moins borné que vous ne croyez ; et si vous êtes folle, comme vous le dites, Madame, vous pouvez vous vanter de l'être en bonne compagnie. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Ce n'est pas une des moins attirantes, et vous attendez compagnie sans doute. (Acte 2, scène 14, LA FOLIE)
Oh pour le coup, je suis un fat, belle personne, et vous n'êtes pas faite pour attendre. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Je n'attends pas seule, au moins Chevalier, et l'amant de Madame n'a ni plus de politesse, ni plus d'empressement que vous. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
Hé de grâce, Madame, ne méprisons pas les guinguettes, puisque je leur dois mon bonheur : c'était où nous avons fait connaissance. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Sandis, je m'en loue et l'en remercie ; hé, mardis, vive les guinguettes pour prendre des engagements. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Je vais aux Comédies, à l'Opéra ; maintes beautés toutes brillantes ; mais aux chandelles, cela m'est suspect. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Gouverneurs, Présidents, Directeurs d'affaires, Commis des postes, Gens de plaisir et de bonne chère ; ce sera belle Dame, à qui nous régalera, j'en suis sûr. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Vous aurez le fauteuil chez l'Intendante, au moins, sans contestation. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Et vous êtes l'aîné, Monsieur le Chevalier ? (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
Allons, mon cher Chevalier, je me trouve bien partout où vous êtes. (Acte 2, scène 15, LA VEUVE)
Le maître garçon leur fait crédit, il prend tout sur son compte, ils en ont de la reconnaissance ; voilà d'honnêtes gens, il n'y a rien à dire. (Acte 2, scène 16, SILENE)
Fi donc, il serait à souhaiter que vous fussiez crevés tous tant que vous êtes, et que le crédit fût ressuscité. (Acte 2, scène 16, SILENE)
Non, diable ; nous avons affaire à d'honnêtes gens, tous enfants de Paris ; et j'ai bien recommandé qu'on ne laisse entrer que des personnes de connaissance. (Acte 2, scène 16, SILENE)
D'accord, mais les plus courtes folies? (Acte 2, scène 17, FORÊT)
Et être de bonne humeur, surtout, ce n'est pas ici une Fête ordinaire, nous faisons cinq noces à la fois, et voilà comme on achalande les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
Mais par votre moyen, avec un de ces Arrêts de Guinguettes, qui s'exécutent par provision, on pourrait toujours en attendant? (Acte 2, scène 19, FORÊT)
C'est votre élément, que les Guinguettes. (Acte 2, scène 19, BACCHUS)
Et dans ces douces retraites v.100 (Acte 2, scène 20, KERPINOT)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

Vous êtes toujours chagrin, et depuis dix ans que je vous sers, je ne vous ai jamais vu de bonne humeur, pas même à la mort de Madame votre femme. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Écoutez, ma mie, vous êtes une insolente qui vous ferez chasser, je vous en avertis ; vous prenez des libertés qui ne me plaisent point du tout, et? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR GROGNAC)
Vous n'êtes pas jeune ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et fi donc, Monsieur, ne dites pas cela. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Non, vous dis-je : ne voyez-vous pas vous-même que vous n'êtes point assez raisonnable pour avoir cet âge-là ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Vous êtes un peu crasseux aussi, j'en demeure d'accord, puisque vous le voulez ; mais comme vous avez du bien? croyez-moi, Monsieur, je ferais un peu décrasser ma fille, si j'étais à votre place. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
En êtes-vous bien sûre ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Vous l'obstinez tous, vous le chagrinez ; et moi je lui dis toujours qu'il a raison de quereller, que vous êtes des canailles ; il ne faut que cela pour être de ses amis. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Il vient un petit homme causer avec elle dans sa loge toutes les fois que nous allons à l'Opéra. (Acte 1, scène 4, MIMI)
Que faites-vous donc là, petite fille. (Acte 1, scène 5, MADAME JAQUINET)
Tu le verras ; il doit venir ici, je veux lui donner aujourd'hui un petit régal dans mon appartement, j'ai pris toutes mes mesures pour cela, et? (Acte 1, scène 6, MADAME JAQUINET)
Oh pour cela non, vous êtes hors de tutelle, sans contredit. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Qu'elle se pare, qu'elle s'ajuste : je vais faire dresser son contrat de mariage, et nous le signerons demain ; qu'elle songe à être de bonne humeur sur toutes choses. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNAC)
Que je ne vous contraigne point, parlez, parlez : vous êtes bien aise qu'on vous marie. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
De faire nos petites noces en notre petit particulier ; et quand cela sera fait, que le bonhomme crie tant qu'il voudra, nous le laisserons crier tout à son aise. (Acte 1, scène 9, MADAME JAQUINET)
Comment, ma tante, vous êtes dans la résolution? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Il me fit ses petites propositions. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Et vous fîtes fort mal. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Faites-moi, s'il vous plaît, la grâce de m'enseigner l'appartement de Madame Jaquinet. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Que faites-vous donc, Madame ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Maugrebleu des sottes gens. (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Mort de ma vie, vous êtes un fripon ; qu'avez-vous à dire ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Si vous saviez, ma soeur, toutes les caresses qu'il lui fait, et comme ils s'aiment. (Acte 1, scène 13, MIMI)
Faites-moi la grâce de m'écouter un moment, Madame, et vous verrez? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Ces excuses là ne sont point trop mauvaises, qu'en dites-vous, Madame ! (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Je vous proteste, Madame, que si vous me permettez de vous aimer, si vous me rendez votre coeur? (Acte 1, scène 14, CLITANDRE)
Celle de l'amour et de l'Opéra surtout, ce sont les dominantes. (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Que faites-vous de ce coquin-là chez vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Dans l'abîme profond dont vous êtes sortis. v.11 (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
N'en faites rien, Monsieur, ce serait trop grand dommage. Si vous saviez? (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
C'est toi qui me le gâtes, coquin, et qui lui as fait quitter ses études pour mener une vie? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR FILASSIER)
Oui vraiment, vous lui écriviez des choses si désespérantes, cela l'a saisi. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Vous êtes un bon père, vous, je vois bien cela. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Quand vous êtes venu, Monsieur, je répétais le rôle d'Ubalde, s'il vous en souvient ; et vous voilà tout à propos pour faire celui du Chevalier Danois. (Acte 1, scène 17, LOLIVE)
Oui, vous êtes de cet avis-là ? (Acte 1, scène 19, LOLIVE)
Allez, ma soeur, vous êtes une vieille folle, avec vos visions. (Acte 1, scène 20, MONSIEUR GROGNAC)
Taisez-vous, mon frère, vous ne savez ce que vous dites. (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
Hé bien, mon frère, vous êtes témoin de notre amour extrême, ayez bien soin de ce pauvre garçon pendant mon absence, je ne serai pas longtemps sans revenir. (Acte 1, scène 20, MADAME JAQUINET)
Hé bien, Monsieur, n'avais-je pas raison : qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 22, LOLIVE)

LE CHEVALIER Ã€ LA MODE (1687)

Eh, vous n'avez pas tout à fait sujet de vous plaindre ; et si vous n'êtes pas encore Femme de qualité, vous êtes riche au moins ; et comme vous savez, on achète facilement de la qualité avec de l'argent ; mais, la naissance ne donne pas toujours du bien. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Bon, bon, Madame, vous seriez, ma foi, bien embarrassée, si vous vous trouviez comme certaines grandes Dames de par le monde, à qui tout manque, et qui malgré leur grand nom, ne sont connues que par un grand nombre de créanciers, qui crient à leurs portes depuis le matin jusques au soir. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
La résolution en est prise, il faut que je devienne Marquise, quoiqu'il en coûte ; et pour cet effet, je vais absolument rompre avec ces petites gens, dont je me suis encanaillée. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Cependant, il semble à ce crasseux-là qu'il me soit de quelque chose ; il se mêle de censurer ma conduite, de contrôler toutes mes actions. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Son audace va jusqu'à vouloir me faire prendre de petites manières comme celles de sa femme, et faire des comparaisons d'elle à moi. (Acte 1, scène 3, MADAME PATIN)
Je n'ai garde de l'en informer, il ne manquerait pas d'en aller faire ses plaintes à Monsieur Serrefort. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Madame, j'entre peut-être indiscrètement ; mais, je viens moi-même la réponse du billet que vous m'écrivîtes hier au soir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
Vous n'en êtes pas fort content, à ce que je vois ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Eh, laissez-là le respect, Monsieur, et dites librement que vous la croyez un peu folle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Mais, qui te fait tes manteaux ? (Acte 1, scène 6, LE-CHEVALIER)
Vous voulez bien, Monsieur, que j'aille dire à Madame que vous êtes ici. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Je les ménagerai toutes, autant qu'il s'en présentera, le plus longtemps que je pourrai, et je me déterminerai pour celle qui accommodera le mieux mes affaires. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Et pour accommoder les miennes, j'ai envie d'en prendre quelqu'une de celles dont vous ne voudrez point ; car, entre nous, Monsieur, je n'aime point les soubrettes, voyez-vous. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Je ne sais si je n'aimerais point une petite brune, qui est la plus charmante du monde ; et si elle était aussi riche qu'elle voudrait me le faire croire, je n'hésiterais point à lui sacrifier toutes les autres. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Je vais le voir avec vous ; et puisque c'est pour me plaire que vous faites cette dépense, je serai bien aise d'être la première à vous en dire mon sentiment. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Cela seul suffirait pour découvrir ce que nous avons intérêt de cacher ; et je serais au désespoir, que quelques soupçons nous attirassent de chagrinantes remontrances de votre famille et de la mienne. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Oui, Madame, il y a des fuites à craindre que je prévois, et que je ne saurais vous dire. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Au moins, Monsieur, dites-lui bien que vous êtes entré malgré moi ; elle n'y veut pas être, comme je vous dis, et vous me feriez quereller infailliblement. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Surtout, ne manquez pas de crier bien fort, et de prendre un ton d'autorité avec elle ; car, voyez-vous, quoiqu'elle vous méprise quand vous n'y êtes pas, elle vous craint quand elle vous voit, et elle n'ose vous contredire en face. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Non, Madame ; et si vous êtes sage, ce que j'ai à vous dire vous réveillera terriblement, au contraire. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Vous êtes la tante de ma fille, veuve de Maître Paul Patin mon frère, et je ne veux point que l'on dise dans le monde que la veuve de mon frère, la tante de ma fille, est une folle achevée. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Ventrebleu, Madame Patin, vous devriez vous défaire de toutes vos manières et de vos airs de grandeur, surtout pour ne plus recevoir d'avanie pareille à celle d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Courage, courage, Monsieur Serrefort, vous faites bien de jouer de votre reste. (Acte 2, scène 2, MADAME-PATIN)
Je voudrais bien savoir, vous dis-je, si vous ne seriez pas mieux d'avoir un bon carrosse ; mais doublé de drap couleur olive, avec un chiffre entouré d'une cordelière, un cocher maigre, vêtu de brun, un petit laquais seulement pour ouvrir la portière, et des chevaux modestes, que de promener par la Ville ce somptueux équipage qui fait demander qui vous êtes, ces chevaux fringants qui éclaboussent les gens de pied, et tout cet attirail, enfin, qui vous fait ordinairement mépriser des gens de qualité, envier des égaux, et maudire par la canaille. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Que faites-vous entre autres choses, de ce cocher à barbe retroussée ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Nous avons pris, le Chevalier et moi, toutes les mesures qu'il faut pour nous marier cette nuit à cinq heures du matin. (Acte 2, scène 3, MADAME-PATIN)
Les gens qui ont dit cette nouvelle sont des bêtes, et votre père aussi. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Défaites-vous surtout de ma tante, et servez-vous du mot de Madame, je vous prie, ou demeurez chez votre père. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Mais, ma tante, puisque vous êtes ma tante, pourquoi faut-il que je vous appelle autrement ? (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Que dites-vous ? (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Oh bien, ma nièce, puisque vous êtes dans de si bonnes dispositions, je veux bien vous faire une confidence, que je n'aie encore faite à personne qu'à vous. (Acte 2, scène 4, MADAME-PATIN)
Je vais écrire à mon Amant, et lui demander qu'il prenne toutes ses précautions, afin que nous nous dépêchions aussi. (Acte 2, scène 4, LUCILE)
Jugez de la mienne par la vôtre, Madame ; faites-moi, je vous prie, la justice de croire que je ne vis, qu'autant que je suis auprès de vous. (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
Lisette, dites là-bas que je n'y veut être pour personne, et mettez-nous je vous prie, cette après dînée à couvert des importuns. (Acte 2, scène 6, MADAME-PATIN)
Hé bien, Chevalier, êtes-vous bien content de votre équipage ? (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
Vous faites le discret, Chevalier ; mais, vous êtes un badin, et dans les termes où nous en sommes, toutes ces façons-là ne sont pas permises. (Acte 2, scène 7, MADAME-PATIN)
Vous êtes une sotte, ma mie, votre Maîtresse y est toujours pour moi. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Vous êtes mal obéie, Madame, et voici quelqu'un qui vous demande. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je vous le disais bien, ma mie, vous êtes une bête, comme vous voyez. (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
Ah, ah, Monsieur le Chevalier, que faites-vous ici ? (Acte 2, scène 8, LA BARONNE)
Mais dites-moi seulement, je vous prie, quel commerce Monsieur le Chevalier... (Acte 2, scène 8, LA-BARONNE)
(Ne lui dites rien de notre dessein.) (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je sais seulement qu'elles sont toutes aussi claires que le jour, et accompagnées de certaines circonstances dont je ne me souviens pas bien ; mais, qui sont les plus justes du monde, sans contredit. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
J'ai une lettre, qui vous expliquera toutes choses. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Non, non, ce sont les vers que vous fîtes faire l'autre jour, pour la Baronne, par ce misérable poète, à qui vous donnâtes ce vieux justaucorps, qui vous avait tant servi à la chasse. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Vous les avez déjà fait servir à plus de huit personnes différentes. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
S'il fallait de nouveaux vers pour toutes celles à qui l'on écrit... (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Tiens, attends Madame Patin, et tu lui donneras mes tablettes. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Mais, Monsieur, vos tablettes sont-elles sages au moins ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Je n'ai ces tablettes que d'hier ; ce fut la Baronne qui me les donna. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
C'est que les tablettes de vos pareils sont ordinairement de mauvais livres, et il y aurait conscience... (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Ma foi, je ne sais ; mais puisque la voici, je vais lui laisser ces tablettes ; elle les donnera à sa Maîtresse ? (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Si ta Maîtresse revient avant moi, donne-lui ces tablettes, je t'en prie. (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Hé va, va, je n'ai point de curiosité ; et j'en sais plus que toutes les tablettes du monde n'en pourraient apprendre. (Acte 2, scène 10, CRISPIN)
Oui, mais quarante bonnes mille livres de rente sont quelque chose de bon, et cela fait passer sur bien de petites choses. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Ma pauvre Lisette, ce sont les suites qui me paraissent à craindre. (Acte 3, scène 1, MONSIEUR-MIGAUD)
Ce n'est pas à moi de disputer contre vous sur ces sortes de choses, et vous devez mieux savoir ce qui en est ; mais en tous cas, vous êtes un bon père de famille, et vous aurez l'oeil à tout. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Retirez-vous un moment, je lui dirai que vous êtes là. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Vous avez l'âme parfaitement belle ; vous êtes la personne du monde la plus magnifique, et cela vous fait des jaloux. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
On pourrait troubler cette paisible jouissance par quelque recherche, et ces sortes de recherches sont ordinairement suivies d'une chute presque infaillible. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR MIGAUD)
Faites-lui donc au moins parler par quelque personne qui puisse la persuader mieux que je n'ai fait. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Le Chevalier de Ville-Fontaine, dites-vous ? (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Faites parler cet homme-là, Madame ; il n'est pas que quelque femme de vos amis ne soit des siennes, et il a la réputation de connaître bien des Dames. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
L'une a soin de son équipage, l'autre lui fournit de quoi jouer, celle-ci arrête les parties de son tailleur, celle-là paie ses meubles et son appartement ; et toutes ces Maîtresses sont comme autant de femmes, qui lui font un gros revenu. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Voilà, comme vous dites, un étrange caractère, et je ne sais s'il n'y a point de risque à connaître un homme comme celui-là. (Acte 3, scène 2, MADAME-PATIN)
Voilà des tablettes qu'il m'a chargé de vous donner, et je n'ai pas voulu vous les rendre en présence de Monsieur Migaud. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Que veut-il que je fasse de ces tablettes ? (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Par ma foi, je ne croyais pas que vous vous fâcheriez de ces petites bagatelles. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
N'achevez pas, Madame, puisque vous êtes si sensible. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Non, non, je veux connaître toutes ses intrigues, pour le haïr mortellement. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Si vous êtes dans ce dessein-là, vous n'avez qu'à continuer. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
La sotte Comtesse, rue Bétisy à l'Hôtel de Picardie. (Acte 3, scène 3, MADAME-PATIN)
Je le déteste ! (Acte 3, scène 3, MADAME PATIN)
Non, Madame, je connais Dorimène, et peut-être toutes celles qui sont sur ce papier. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Donnez-vous la peine de lire, Madame, et vous, Monsieur le maroufle, à chaque article, expliquez à Madame les raisons qui me faisaient voir toutes ces femmes-là. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Chevalier, que n'êtes-vous innocent ! (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Qu'allez-vous faire, dites-moi, chez cette Comtesse qui demeure à l'hôtel de Picardie ? (Acte 3, scène 4, MADAME PATIN)
Cette Comtesse-là est une folle, et c'est par une espèce de sympathie que mon Maître... (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Non, Monsieur, vous me dites de parler, et je parle, comme vous voyez. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Depuis deux mois entiers, je me refuse à toutes les parties de plaisir qu'on me propose ; je n'en trouve qu'à vous voir, qu'à vous aimer, qu'à vous le dire ; je vous le jure à tous moments ; je surmonte, pour vous le persuader, l'aversion naturelle que les jeunes gens du siècle ont pour le mariage ; je renonce à toutes les compagnies ; je romps vingt commerces des plus agréables ; je désespère peut-être les plus aimables personnes de France. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Ah, Chevalier, que vous êtes méchant ! (Acte 3, scène 4, MADAME-PATIN)
Si vous êtes assez perfide pour en abuser, vous en serez d'autant plus coupable. (Acte 3, scène 5, MADAME-PATIN)
Non, Madame, je ne veux point entrer dans ces petites discussions. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Ah, Monsieur Guillemin, que je vous suis obligée de lui parler comme vous faites ! (Acte 3, scène 6, MADAME-PATIN)
Faites entrer ma nièce. (Acte 3, scène 7, MADAME-PATIN)
Et moi, j'aurai soin de les empêcher toutes deux de réussir. (Acte 3, scène 8, LISETTE)
Vous êtes bien curieuse, ma mie, et je vous trouve bien impertinente de lire ainsi des papiers qu'on a perdus chez vous. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Vous êtes une plaisante petite créature, de vouloir avoir malgré moi des vers qui m'appartiennent. (Acte 3, scène 10, LA-BARONNE)
Je vous trouve admirable, Madame, et vous êtes bien en âge qu'on fasse des vers pour vous. (Acte 3, scène 10, LUCILE)
Par ma foi, ceci passe la raillerie ; et vous faites bien de venir mettre le holà entre deux dames qui s'allaient couper la gorge. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Faites-moi rendre mes vers, ma tante ; ou Madame s'en repentira. (Acte 3, scène 11, LUCILE)
La modération ne doit-elle pas être le partage d'une jeune fille ; et quoique vous soyez persuadée que la raison est pour vous, faut-il pour cela faire la harengère comme vous faites ? (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Vous êtes toutes deux bien étranges, et nous sommes toutes trois bien dupes. (Acte 3, scène 11, MADAME-PATIN)
Ce sont les tablettes que je donnai hier au Chevalier. (Acte 3, scène 11, LA-BARONNE)
Courons chez Monsieur Serrefort, pour conclure notre mariage avec Monsieur Migaud, afin que je n'entende plus jamais parler de ce petit scélérat de Chevalier ; et s'il vient ici, dites au portier qu'on ne le laisse point entrer. (Acte 3, scène 12, MADAME-PATIN)
Là, là, Monsieur, ne vous fâchez point, et dites-moi un peu de quelle espèce est celle-ci. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Vous êtes un fort habile homme. (Acte 4, scène 1, CRISPIN)
Hé bien, Monsieur, vous êtes bien content de voir ainsi courir vos ouvrages ? (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
N'en êtes-vous pas ravie, Madame ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Elle est sortie tout aussitôt, et s'en est allée apparemment de maison en maison, chez toutes ses amies, faire parade de ces vers, et dire que je les avais faits pour elle. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Que vous êtes bonne, Madame ! (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Hé bien, Madame, ils m'ont conté que le Marquis des Guérets avait donné les vers en question à une petite grisette ; que l'Abbé du Terrier les avait envoyés à une de ses amies ; que le Chevalier Richard s'en était fait honneur pour sa Maîtresse, et que deux de ces pauvres femmes s'étaient malheureusement trouvées avec la Baronne, où il s'était passé une scène des plus divertissantes. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Il est tout plein d'une tendresse que mon coeur ne sent que pour vous ; et je jugerais bien par le plaisir que vous aurez à l'entendre, des sentiments où vous êtes à présent pour moi. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Vous ne dites rien. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Ah, Madame, vous ne m'aimez plus, puisque vous êtes insensible au chromatique dont cet air est tout rempli. (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Faites-le, Madame, je vous en conjure, et donnez-moi le plaisir de vous convaincre que je vous aime, en expirant de douleur de vous avoir offensée. (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Si vous êtes bien véritablement dans ce dessein, j'ai de l'argent, Chevalier, venez dans mon cabinet. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Vous vous êtes fait mon plénipotentiaire, à ce que je vois. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Oh, pour l'article de la queue, je suis déjà sa très humble servante, et je ne rognerais pas deux doigts de ma queue, pour toutes les Marquises de la terre. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Et pendant que ledit laquais ira avertir sa Maîtresse que vous êtes dans l'antichambre, vous y demeurerez debout, et sans murmurez, jusqu'à ce qu'il plaise à la Marquise de vous faire entrer. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Êtes-vous femme à écuyer, s'il vous plaît, et ne songez-vous pas... (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Tenez, Monsieur, point de contestation, je vous prie. (Acte 4, scène 4, MADAME-PATIN)
Je n'aime pas les disputes ; et pour peu que vous m'obstiniez, vous me ferez prendre des pages. (Acte 4, scène 4, MADAME PATIN)
Mais, vous ne nous manquerez pas de parole impunément ; et il ne sera pas dit que vous aurez jeté ma fille dans le même dérèglement d'esprit où vous êtes, et que son père l'ait souffert sans ressentiment. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
J'aurai soin de les lui tenir toutes prêtes. (Acte 4, scène 6, MADAME-PATIN)
Vous n'êtes pas le seul obstacle que j'ai préparé à leurs desseins ? (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Hé, mort de ma vie, vous êtes toujours sur des épines. (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Que vous ai-je fait pour vous donner de si méchantes intentions ? (Acte 5, scène 3, MADAME-PATIN)
Voyez, renoncez à toutes les prétentions que vous avez sur lui, et je vous donne la vie. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Quel vacarme faites-vous là ? (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Ne faites pas de bruit davantage, Madame. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Il est donc vrai que vous êtes le plus fourbe de tous les hommes ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Ma tante, que dites-vous là ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Vous me trahissez, ma tante : vous me dites de le faire venir, et vous le querellez quand il est venu. (Acte 5, scène 6, LE CHEVALIER)
Voir constamment disposer toutes choses pour m'épouser, et se proposer le même jour d'enlever ma nièce ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Pourquoi nous choisissais-tu l'une et l'autre pour l'objet de tes perfidies ? (Acte 5, scène 6, MADAME-PATIN)
Pouvais-je deviner que vous êtes la tante de Mademoiselle, et que Mademoiselle est votre nièce ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Je trouve en mon chemin une jeune personne, toute des plus belles et des mieux faites. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)

LA FOLLE ENCHÃˆRE (1690)

Mais en revanche, Monsieur, avec quelle fermeté, avec quelle grandeur d'âme vous êtes-vous résolu à la fourber ? (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Monsieur, elle veut être jeune en dépit de la nature ; en vous mariant, vous la feriez grand'mère, et le titre de grand'mère vieillit ordinairement une femme de quinze bonnes années des plus complètes. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Oh, assurément il faudra bien qu'elle la devienne ; vertu de ma vie, vous n'êtes ni de taille ni d'humeur à mourir sans héritiers, je vous connais. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Ne craignez rien, je suis bonne personne ; mais dépêchez-vous de venir au fait, elle pourrait à la fin s'apercevoir que Monsieur_le_Comte n'est qu'une Comtesse. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Ce ne sont point de simples paroles ; tiens, Lisette, je suis fâché qu'il n'y ait que trente pistoles dans ma bourse, mais achètes-en des fontanges, je te prie. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Mais en effet, il y a mille Coquettes à Paris qui n'en portent point d'autres. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Je ne crois pas ; mais Éraste aura su que nous nous aimons, il lui va faire cent sots contes de moi. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Je me vengerai de son ingratitude, et je veux me dépêcher de devenir Comtesse. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Parbleu, je les défie toutes tant qu'elles sont de la deviner. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Il est vrai, c'est la seule chose qui vous manque ; mais toutes ces perfections ne serviront de rien pour votre affaire, et Madame Argante est peut-être détrompée à l'heure qu'il est. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Apparemment vous êtes instruite de tout ce que vous avez à faire. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Elles ne vous paraissent pas toutes si affreuses, Monsieur, et certaine Marquise entre autres? (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
Tais-toi, Lisette, on n'a que faire de savoir ces sortes de bagatelles. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
On a fait entendre à Madame, que vous êtes le Héros de la coquetterie. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
Je suis accablé d'aventures ; la plupart des jeunes gens sont à l'armée, toutes les coquettes de Paris me tombent sur les bras. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
C'est-à-dire que vous êtes à présent l'objet de l'étoile et du caprice. (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Dites-moi donc ce que vous voulez que je fasse. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Je les méprise toutes ; mais je vous ai parlé cent fois de l'humeur bizarre de mon père, je crains mille obstacles de sa part. (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Je vous aime trop, je crois tout ce que vous me dites, je veux tout ce que vous voulez ; vous n'auriez pas de gloire à me tromper. (Acte 1, scène 11, MADAME-ARGANTE)
Vous êtes le maître, qu'il vienne. (Acte 1, scène 12, MADAME-ARGANTE)
Vous connaissez des noms bien hétéroclites, Monsieur_le_Comte ! (Acte 1, scène 12, MADAME ARGANTE)
Non, Madame, mais j'ai bien dîné ; et ma passion dominante, à moi, c'est de rendre des visites sérieuses en sortant de table. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Je prends mal mon temps, dites-vous ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Parbleu, mon cher, il me semble que pour vider les petits comptes que nous avons ensemble, je ne te puis mieux joindre que dans cette maison. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Je le trouve impertinent dans toutes ses manières. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
Non, n'en faites rien. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
Ils auront quelques petits comptes à faire ensemble. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Faites-moi comprendre cette énigme, Monsieur_le_Comte. (Acte 1, scène 13, MADAME-ARGANTE)
Veux-tu me donner une lettre de change sur quelqu'une de tes maîtresses ? (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Écoutez, Monsieur de Pharnabasac, vous n'êtes pas en état qu'on vous parle raison ; si pourtant vous continuez à me fâcher, je vous la ferai entendre d'une manière? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Non, Madame, n'en faites rien, je vous en conjure. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Madame, je vous demande pardon, je disais librement mes petites pensées à ce petit jeune homme, je suis sans rancune. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Mon cher Monsieur de Pharnabasac, finissons, je vous prie ; vous êtes content, serviteur. (Acte 1, scène 15, ANGÉLIQUE)
Est-ce que les jeunes gens d'aujourd'hui rougissent de cers sortes de choses ? (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Toutes sortes de malheurs m'arrivent. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Et fi, fi, Madame, vous devriez rougir, de me le débaucher comme vous faites. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
J'ai sacrifié tout à tes folles dépenses, et je te souffrirais après cela dans les bras d'une autre ? (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Si l'on épousait d'obligation toutes celles qui font des extravagances, il y a mille jeunes gens qui auraient plus d'une douzaine de femmes. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Je n'ai personne ici dans mes intérêts, mais ton père me fera raison de tes perfidies, je vais te l'amener : tu n'as qu'à l'attendre, tu n'a qu'à l'attendre. (Acte 1, scène 18, CHAMPAGNE)
Dites-moi un peu, avant toutes choses. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Est-ce vous, Éraste, qui êtes le fils de Madame ? (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Vous faites un bon choix, Madame, je n'aurai pas lieu de m'en plaindre, apparemment ; et le Comte est trop gros Seigneur, pour se laisser gouverner par l'intérêt. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Je ne sais pas de quels mauvais contes Madame de la Tribaudière vous a prévenu. (Acte 1, scène 21, MADAME-ARGANTE)
Le mépris ne fait rien à la chose, Madame ; qu'on se méprise, qu'on se déteste, on ne laisse pas souvent de s'épouser. (Acte 1, scène 21, MERLIN)
Oui vraiment, il s'explique au net ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 22, MERLIN)
Il y a quelque temps, Madame, que je voulus vous ouvrir mon coeur, vous ne voulûtes pas m'écouter. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
Vous n'êtes pas encore où vous pensez ; je l'aurai mort ou vif, et le Chevalier Jumeau mon neveu n'est pas homme à souffrir qu'on fasse un affront de la sorte à sa tante de la Tribaudière. (Acte 1, scène 22, CHAMPAGNE)
Holà, Comte, accompagnez Monsieur jusqu'au logis ; faites signer votre soeur, et l'amenez ici. (Acte 1, scène 23, MERLIN)
C'est encore un petit charme ; elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau. (Acte 1, scène 24, MERLIN)
Juste Ciel, que dites-vous ! (Acte 1, scène 25, MADAME-ARGANTE)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

Morgué, vela bian de la musique pardue ; et si vous velez que je vous parle franchement, il m'est avis que vous êtes un benêt de faire tout ça. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Vous faites coucher toute la maison à trois heures après minuit, on ne s'y lève qu'à proportion ; votre musique n'a réveillé parsonne. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Palsanguenne, oui, me voilà bian poussé, je suis rat de cave, et rat de cave de campagne encore ; et au train que vous prenez, vous, vous pourriez bian le redevenir : car vous l'avez été vous aussi, ne vous en déplaise, et c'est le premier degré de la forteune, à ce que vous dites. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Oh dame acoutez, Monsieur le Sous-farmier de Saint-Quentin, quoique vous sayez tout ça, vous êtes mon frère, oui ; et sans notre oncle le Portier de ce gros Maltoutier, qui nous fit venir tout petit, pour être laquais? (Acte 1, scène 1, MATURIN)
J'étais en pension chez lui, vous ne savez ce que vous dites. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Acoutez, c'est morgué ce qui vous a fait ce que vous êtes. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Vous enragez que je vous dise tout ça ; car vous êtes glorieux, et je ne sais pas de qui vous tenez ; je ne sommes pas comme ça dans notre famille. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Écoutez donc, il n'y a qu'un mot qui serve, je vous ai dit que je ne prétendais pas qu'on sût qui vous êtes, j'ai de bonnes raisons pour cela. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Si vous faites tant qu'on vienne à le soupçonner seulement, je vous renverrai planter vos choux dans votre Village. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR RAPINEAU)
Oh palsangué, j'irai bian tout seul ; aussi bian j'enrage quand je vous vois faire ici toutes les sottises que vous faites. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Si fait, vous êtes mon frère une fois. (Acte 1, scène 1, MATURIN)
Vous êtes trop formé pour cela, Monsieur Maturin, cette condition-là serait difficile à trouver. (Acte 1, scène 3, TOINETTE)
Il paraissait n'avoir point d'autre but que celui de dépenser son argent, de vous régaler, en attendant mieux, et il a des vues secrètes ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Pour cela vous êtes furieusement fille, il n'y a point de nouveauté qui ne vous fasse plaisir. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Cela est vrai, vous étiez de la plus mauvaise humeur du monde, et je me souviens que vous pensâtes crever de rire à cette partie que nous fîmes du temps des bains dans les îles de Charenton. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Je vous cherchais, et je suis bien aise de vous trouver toutes trois ensemble. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Ne nous le dites donc point, ma tante, nous ne sommes pas curieuses. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Je prétends être obéie, et je ne veux pas qu'ils mettent le pied chez moi, ni eux, ni toutes ces connaissances de l'année passée, que l'hiver va ramener. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Renoncer aux visites d'Éraste ? (Acte 1, scène 6, HENRIETTE)
Vous êtes une impertinente, j'avais mes vues quand j'ai donné les mains à ces parties-là. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Vous y ferez vos petites réflexions, je vous en donne tout le loisir ; mais vous pouvez compter que je ne veux point voir de gens de guerre, ni dans ma maison, ni dans ma famille. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Point de disputes, Mesdemoiselles, un financier, un homme de robe, ou un couvent, et le congé à ces deux Messieurs surtout ; que je ne les voie pas davantage. (Acte 1, scène 6, MADAME THOMAS)
Bonjour, charmantes. Mesdemoiselles, quel plaisir de vous revoir après six grands mois de campagne. Mais vous retrouve-t-on fidèles, et sommes-nous les bienvenus ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
J'aime aussi fortement que lui, mais pas si sottement : nous sommes de deux sortes de caractères, tous deux bons, mais bien différents ; il est langoureux, et je suis drôle, et je suis drôle, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Ne craignez rien, faites ce qu'on vous dit, et gardez-vous, surtout, de contredire votre mère, quelque chose qu'elle vous dise. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Non sérieusement, faites-vous de Robe, et lui partisan, je vous fais épouser vos maîtresses. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
Paix, ne dites mot, et me laissez faire. (Acte 1, scène 9, TOINETTE)
Non, c'est mon justaucorps que je lui ai fait mettre en attendant ; comme j'ai pris ma Robe qui était dans ma valise, pour venir voir ces Dames en cérémonie, je n'ai affaire que du pourpoint dessous, et cela sert à deux fins ; car il me faut un laquais pour porter ma queue quand je fais des visites, et j'ai oublié d'amener le mien, parce que je n'ai qu'un cheval. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
Oh, allez, allez, je les soutiens bien de toutes manières. (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
C'est d'elle que vous êtes amoureux ? (Acte 1, scène 11, TOINETTE)
Que me dites-vous là ? (Acte 1, scène 11, DES BALIVEAUX)
À vous rendre toutes sortes de services. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Elle vous détestera, la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Vous êtes né coiffé, Monsieur des Baliveaux. (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
Voilà qui est fait, Monsieur, je vous donne ma Compagnie, elle est complète d'hommes, de chevaux, d'équipage, poussez votre bonne fortune : je vous la mets sur la tête, faites-en des choux et des raves. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Adorez-la de loin, Monsieur, et supprimez vos visites. (Acte 1, scène 15, MADAME THOMAS)
Madame a raison, Monsieur, vous êtes de vrais gâte-filles, tout tant que vous êtes, vous autres Officiers ; et quand vous en avez fréquenté quelqu'une, on a toutes les peines du monde à lui remettre un bon vernis sur la réputation. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
Vous ne vous êtes pas fait recevoir Conseiller, Monsieur ? (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
Et je vous parle sérieusement aussi : vous n'êtes pas conseiller, vous n'aurez pas ma nièce. (Acte 1, scène 16, MADAME THOMAS)
Cela n'y fait rien ; ils vont être encore plus proches parents que cela, selon toutes les apparences. (Acte 1, scène 17, TOINETTE)
Ôtez-vous de là, vous êtes un benêt. (Acte 1, scène 17, MADAME THOMAS)
Les violons ont pensé nous manquer, Madame ; ils étaient retenus par je ne sais combien de gens de toutes façons, qui font une espèce de mascarade de Flandres, et qui se réjouissent ensemble de ce qu'on vient de leur dire que la paix est faite ; mais ce sera un surcroît de plaisir pour nous, et voici toute la bande que je vous amène. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
Allons, enfants, avancez, et faites de votre mieux. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR RAPINEAU)
Oui, divartissez-vous, et ne me faites pas parler, Madame. (Acte 1, scène 19, MATURIN)
Nous voilà quittes de la guarre ; v.32 (Acte 1, scène 20, MATURIN)
Prenez parti, jeunes fillettes, v.53 (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)

LA FÃŠTE DE VILLAGE. (1700)

Hé bien soit, vous le voulez comme çà, je veux itou : vous êtes Procureur de Paris, et je ne suis que Tabellion de Village ; comme votre charge vaut mieux que la mienne, je serais un impertinent de vouloir que ma conscience fût meilleure que la vôtre. (Acte 1, scène 1, LE TABELLION)
Je vous réponds de l'événement, et des suites. (Acte 1, scène 1, NAQUART)
Ma femme n'est pas à beaucoup près si extravagante que sa soeur, et toutes les tentatives que j'ai faites pour régler son esprit et ses manières, n'ont jusqu'à présent servi de rien ; je serai réduit, je pense, pour éviter les altercations que nous avons tous les jours ensemble, à prendre le parti d'extravaguer avec elle, puisqu'il n'y a pas moyen qu'elle soit raisonnable avec moi. (Acte 1, scène 2, MONSIEUR BLANDINEAU)
Oui, mais si comme au temps passé on vous donnait trois sols parisis, ou deux carolus pour des écritures que vous faites aujourd'hui payer trois ou quatre pistoles, cette simplicité-là vous plairait-elle, Monsieur Blandineau ? (Acte 1, scène 2, NAQUART)
Je n'aime point les visites de famille, comme vous savez. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Comment donc ; hé, qui êtes-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous êtes destinée à devenir tout à fait folle, si vous n'y prenez garde. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous devez bien aussi vous attendre, quand je serai Comtesse, et vous Procureur, que nous n'aurons pas grand commerce ensemble. (Acte 1, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Comment Comtesse ! (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Allez, vous êtes folle. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR BLANDINEAU)
Voilà un équipage qui la mènera aux Petites-Maisons. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR BLANDINEAU)
J'ai la complaisance de venir avec vous dans une chaumière bourgeoise avec votre ennuyeuse famille : il se trouve par hasard dans le Village des femmes d'esprit, des personnes du monde, de jeunes gens polis ; il se forme une agréable société de plaisir et de bonne chère ; c'est le jeu qui est l'âme de toutes ces parties : et je ne jouerai pas ? (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
À propos, c'est aujourd'hui la fête du Village, nous sommes les plus considérables, on soupe ici ce soir, je crois que vous en êtes bien et dûment averti ?... (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Je vous défie, Madame Blandineau de faire pis que vous faites. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Vous êtes pis que tout cela, Madame me femme. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BLANDINEAU)
Hé bien, fais, Lisette : mais dépêche-toI. Je vais trouver Monsieur Naquart, et nous attendrons ensemble de tes nouvelles. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
Que mes tantes sont folles, Lisette, et que je suis malheureuse de me trouver sans bien, sans autres parents qu'elles seules, avec autant de faiblesse pour un amant aussi perfide. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Si cela est, ce sont vos tantes qui en sont cause. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Oh, si fait, si fait ; vous êtes fille, et le plaisir de contredire, fait quelquefois plus de la moitié de nos passions, à nous autres. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Donne-moi tes lettres, dépêche. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Ne vous boutez pas en peine, partant que les garçons ne manquiont pas de vin et les filles de tartes, et que vous nous bailliais ces vingt écus que vous m'avez dit pour les ménétriers et pour ces petites chansonnettes que je fourerons par-ci par-là, nan ragaillardira votre soirée de la belle façon, je vous en réponds. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Que ça fera biantôt bâtI. Il n'est pas malaisié de vous louer : vous êtes belle, vous êtes bonne, vous êtes riche. (Acte 2, scène 1, LE MAGISTER)
Cela ne me surprend point, vous êtes taillée pour cela, et vous en avez toutes les manières. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Mais le plaisir de faire enrager de près mon beau-frère le Procureur, qui est un fort impertinent personnage, la joie que j'aurai d'être témoin du dépit de ma soeur et de ma nièce, et de jouir par mes propres yeux du désespoir de toutes les femmes de ma connaissances, nous a fait prendre la résolution de faire ce mariage à leurs barbes. (Acte 2, scène 2, LA GREFFIÈRE)
Cela n'est pas moins vrai, ma soeur, me voilà Comtesse ; et grâces au Ciel, nous ne figurerons plus ensemble. (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Comtesse, vous ? (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Vous Comtesse, ma soeur ? (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Dites, Madame, Madame Blandineau, et Madame tout court, entendez-vous ? (Acte 2, scène 3, LA GREFFIÈRE)
Ma soeur Comtesse, et moi Procureuse ! (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Vous seriez Comtesse, vous, ma cousine la Greffière ? (Acte 2, scène 3, L'ÉLUE)
Vous voulez le porter plus beau que moi, parce que vous êtes mon aînée, ç'a toujours été votre fureur : mais je me séparerais d'avec mon mari, s'il fallait avoir ce déboire-là. (Acte 2, scène 3, MADAME BLANDINEAU)
Et moi, Comtesse, Madame Carmin. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
Vous, Comtesse, Madame ? (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
J'en suis ravie, Madame_la_Comtesse. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Et moi, comme une Comtesse. (Acte 2, scène 4, LA GREFFIÈRE)
Adieu, mon agréable Comtesse. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Quelle politesse il y a parmi les femmes de qualité ! (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Il m'a tantôt traité de folle, quand je lui parlais de devenir Comtesse, je veux qu'il devienne fou, lui de voir que je lui ai dit vrai. (Acte 2, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Vous êtes un malcréant, Monsieur Naquart. (Acte 2, scène 6, LA GREFFIÈRE)
Vous êtes plus fou qu'elle, Monsieur Naquart. (Acte 2, scène 6, MONSIEUR BLANDINEAU)
Me dédire, moi, Monsieur Naquart, moi me dédire, une Comtesse manquer de parole ! (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
Vous avez l'usage des affaires, faites au plutôt dresser votre contrat et le mien, nous les signerons dans le moment que nous aurons ici Monsieur_le_Comte. (Acte 2, scène 7, LA GREFFI?RE)
Adieu, Messieurs les Procureurs, Madame_la_Comtesse est votre très humble servante. (Acte 2, scène 7, LA GREFFIÈRE)
La voilà qui étouffe, et qui va mourir, parce que Madame la Greffière va être Comtesse. (Acte 2, scène 9, CLAUDINE)
Vous êtes sans bien, je n'ai ni emploi, ni revenu ; un procès que je viens de perdre, achève de me ruiner absolument, ma naissance et ma qualité me sont même à charge dans la situation où je me trouve. (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
Que vous êtes cruelle ! (Acte 3, scène 1, LE COMTE)
Ne me dites point tant de douceurs, et aimez-moi davantage, Monsieur_le_Comte. (Acte 3, scène 2, ANGÉLIQUE)
Hé bien, je n'épouserai point votre tante, je vous le proteste. (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
Elle a des rentes, des maisons, vingt mille écus d'argent comptant dont je deviendrai le maître, je me mettrai dans les affaires. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Ces réflexions sont aussi tristes qu'inutiles, il n'y a point de retour, la seule chose qui me reste à faire, est de chercher les moyens de ne pas vivre misérable. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Mais vous êtes aimé d'Angélique, vous l'aimez tendrement ? (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Que dites-vous, aimable Comtin ? (Acte 3, scène 5, LA GREFFIÈRE)
Je vous félicite de devenir Comtesse, félicitez-moi d'être Baronne. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
Vous êtes Baronne, ma chère soeur ? (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
Oui, ma chère Comtesse, c'est une affaire faite. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
Ma soeur la Baronne, votre soeur la Comtesse en est ravie, et voilà notre famille fort illustrée au moins. (Acte 3, scène 8, LA GREFFIÈRE)
Notre cousine l'Élue mourra de chagrin, Madame la Substitue s'en pendra, nous aurons ce soir à notre souper des visages bien tristes. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
Oh voilà qui est fini, je vous l'accorde, Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)
Vous serez Comtesse une heure plus tard. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
C'est Angélique qui est Madame Naquart, et c'est moi qui suis Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Vous êtes un sot, Monsieur le Tabellion, cela est comme je vous le dis. (Acte 3, scène 10, LA GREFFIÈRE)
Si ce n'est que le nom qui vous chagrine, on vous appellera Madame_la_Comtesse, si vous voulez. (Acte 3, scène 10, NAQUART)
Très volontiers, Monsieur, vous êtes le maître. (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
Et nous prendrons un Suisse à frais communs, Madame_la_Comtesse ? (Acte 3, scène 10, MONSIEUR BLANDINEAU)
Comtesse de la Naquardière. v.4 (Acte 4, scène 1, PREMIÈRE PAYSANNE)
De quelle vitesse v.8 (Acte 4, scène 1, PREMI?RE PAYSANNE)
Greffière Comtesse v.9 (Acte 4, scène 1, PREMI?RE PAYSANNE)
Bourgeoises charmantes, v.16 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
Être moins brillantes v.18 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
De jeunes fillettes, v.20 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
Aimables, bien faites, v.21 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
Autant que vous l'êtes, v.22 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
Font dans leurs grisettes v.23 (Acte 4, scène 1, UN PAYSAN)
De voir leurs femmes en grisettes ! v.36 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)
Plus les fredaines sont secrètes. v.40 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)
De voir leurs femmes en grisettes ! v.42 (Acte 4, scène 1, LA PAYSAN)

LA COMÃ‰DIE DES COMÃ‰DIENS (1710)

Mes vues sont bornées, Madame, je veux faire comme Léandre ; il a tenté fortune par plusieurs routes, il a été écolier en droit, apprentif notaire, façon d'abbé, régent de sixième, commis de la douane, avocat, maître à danser : il s'est fait depuis peu comédien, ce n'est pas le plus mauvais parti qu'il pouvait prendre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Mais tes vues ne sont pas de passer par tous ces grades-là, Marton ? (Acte 1, scène 1, LUCILE)
Bonjour Léandre, vous me faites bien plaisir de me venir voir. (Acte 1, scène 2, LUCILE)
Je suis trop sensible à l'accueil que vous me faites, et au plaisir de vous voir jouir d'une fortune brillante, quoique fort au-dessous de celle que vous méritez? (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Vous êtes contente, et vous devez l'être, et je ne négligerai jamais d'être le témoin de votre bonheur, le plus souvent et le plus longtemps qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Vous êtes amoureux d'Angélique, et moi amoureuse de la Comédie. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Vous n'êtes pas faite pour rien acheter. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Vous êtes dans le même cas, dites-vous ? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Mais les suites n'en sont pas dangereuses, quand on prend soin d'y remédier de bonne heure. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Vous n'avez point de répugnance pour les remèdes, je vois bien cela : mais il serait bon avant toutes choses de connaître, et la nature, et l'auteur du mal. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Que vous êtes vive ! (Acte 1, scène 3, MARTON)
Nous n'avons point fait de noces en nous mariant ; ma famille bourgeoise en a murmuré, et pour la faire taire, je me suis déterminé à leur donner ce soir un petit régal, qui, en les rassemblant cette seule fois, nous acquittera de toutes les autres corvées qu'il eût fallu faire. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Qu'en dites-vous, Madame ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Je dis que vous faites fort bien : mais qu'est-ce que ce sera, que ce petit régal ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Mais que diable, ensuite, ensuite ; ces suites-là ne sont pas mes affaires, et je ne prétends pas que la fête dure huit jours. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Vous êtes un homme de bon goût et de bon esprit, et qui avez toujours aimé à faire les choses avec éclat. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Vous êtes dans le vrai, Monsieur, il faut les prendre par-là, pour les rendre sages. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Je ne comprends rien à tes idées. (Acte 1, scène 7, LUCILE)
C'est que vous n'êtes guère pénétrante, et Mademoiselle y comprend quelque chose ; je gage. (Acte 1, scène 7, MARTON)
Comme vous voudrez, Monsieur, n'êtes-vous pas le maître ? (Acte 1, scène 9, LUCILE)
Je serai votre tuteur, et je ne chercherai qu'à vous contraindre en toutes choses : cela est bien éloigné de mon caractère. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Il est né dupe ; c'est un si bon homme que Monsieur Grichardin, qu'il ne serait pas besoin même pour l'attraper de toutes les précautions qu'on nous fait prendre. (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Oh bien, allez vous tranquilliser auprès de votre belle-mère, et empêchez toutes deux Monsieur Grichardin de venir si tôt nous troubler. (Acte 2, scène 3, MARTON)
Elle n'a pas tort, vous êtes associées pour la même affaire, il ne faut pas que l'une ait plus d'avantage que l'autre ; allez vite. (Acte 2, scène 3, MARTON)
La métamorphose ne sera pas bien difficile pour moi : une barbe de plus, et des bottes de moins, voilà l'affaire faite. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR POISSON)
Il n'y en a jamais eu qu'un bon ; et l'on en a vu tant de méchantes copies, que je ne me hasarderai pas d'en augmenter le nombre : si vous voulez vous contenter d'un Mezzetin, je suis votre homme, sinon je vous baise les mains. (Acte 2, scène 4, MONSIEUR DE LA THORILIÈRE)
Non, non, demeurez ; en quelque habit que vous soyez, vous êtes toujours bien : mais vous avez tort de ne pas prendre l'autre. (Acte 2, scène 4, MARTON)
Ils n'en plairaient peut-être pas davantage ; mais puisque vous vous obstinez tous tant que vous êtes à ne point prendre ce caractère-là, j'en imagine un pour moi qui en tiendra quelque chose. (Acte 2, scène 4, MARTON)
Que dites-vous ? (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Cela est admirable, cette fille-là est comme moi, elle a du talent pour toutes les choses d'esprit. (Acte 2, scène 7, MONSIEUR GRICHARDIN)
Je ne sais, Monsieur, si une Dame de vos parentes, et de mes amies, ne vous a point prévenu en faveur de ma visite ? (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Depuis une goutte consulaire qui m'a prise, je n'ai de santé que les Fêtes et les Dimanches, encore ne marchai-je pas trop sûrement. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Vous êtes bienheureux. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Impatience, protêt, assignation, et les suites. (Acte 2, scène 9, MEZZETIN)
Hé bien, faites ; voyons un peu comme elle se tirera d'affaire. (Acte 2, scène 11, MONSIEUR GRICHARDIN)
In cortesia, Signor. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Je vous ferai voir par toutes sortes d'arguments et de distinctions : Che in sta testa non datur vacuum. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
La testa de tutte le vacché et Bufale con le corne nella tua testa. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Je suis le plus grand ami d'Esculape, j'ai fait plus d'aphorisme qu'Hipocrate, j'ai lu quatre ou cinq fois Galien et Avicene ; je défie l'hydropisie, la paralysie, la dysenterie, la pleurésie, la frénésie, l'esquinancie, l'apoplexie et toutes les maladies qui se terminent en ie, d'attaquer un tempérament que j'aurais pris sous ma protection. (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
À mon avis, vous êtes un grand parleur. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Plus de babil que toutes les femmes. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Oui, oui, vous n'êtes pas encore assez essoufflé ! (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Vous en voulez par là, vous êtes fort bien adressé, que ne parliez-vous d'abord sans tant de préambules ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Êtes-vous demandeur, défendeur, accusé, ou accusateur ? (Acte 2, scène 11, ANG?LIQUE)
Les persécutions que la jalousie de Junon a fait souffrir à quelques-unes de mes maîtresses ; le peu de fortune que j'ai fait aux autres, tout cela m'a décrié, vois-tu ; et depuis que cet aveugle Dieu Plutus a répandu dans l'univers un certain genre d'hommes qu'il favorise, at qui sont devenus les maîtres de toutes les richesses des autres, les femmes n'ont point d'égard au rang et à la dignité, l'éclat seul des trésors les éblouit : et j'aurais toutes les peines du monde, moi qui te parle, à trouver à l'heure qu'il est une petite Grisette de la première main. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Vous avez pris la chose trop à coeur, il fallait châtier l'Amour autrement, vous voyez où vous en êtes pour l'avoir banni de votre Cour ; toutes les autres Divinités s'en sont éloignées, les Déesses surtout : plus d'Amour auprès d'elles, plus de plaisirs, ni jeux, ni festins, ni fêtes galantes : le séjour de la félicité est devenu celui de la tristesse et de l'ennui, et l'Olympe est un désert à présent. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Ils l'ont fait d'abord, il a eu dans les commencements la direction générale de leurs affaires : mais comme il y a parmi eux des gens grossiers, pour qui l'Amour a trop de délicatesse, ils l'ont révoqué à la pluralité des voix, et on a donné son emploi à la débauche. (Acte 3, scène 1, JUPITER)
Ce compagnon-là tient bien ses comptes, Seigneur Jupiter ! (Acte 3, scène 2, MOMUS)
Hé qui êtes-vous donc, s'il vous plaît, vous autres qui parlez si familièrement à un homme comme moi ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Vous n'êtes donc pas d'ici ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Je suis au fait, vous êtes Marchands ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Le désordre y règne à présent ; les banqueroutes sont plus à la mode que la probité ; la bonne foi s'est retirée du commerce, et l'on ne sait où elle est allée, il n'y a pas moyen de la retrouver. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Mais êtes-vous les véritables ? (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Taisez-vous, Momus, vous êtes un Dieu de caprice, aussi bien que les autres : ne me blâmez point d'une facilité, sans laquelle vous ne seriez pas ce que vous êtes. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Nous sommes de fort honnêtes Dieux, nous en useront bien, ne vous mettez pas en peine. (Acte 3, scène 2, JUPITER)
Et moi je suis bien las de tes raisonnements. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Vous êtes un impie, il y en a pourtant, et vous en avez une paire chez vous, je vous en avartis. (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Qu'est-ce que vous dites de ça, Monsieu le Docteur ? (Acte 3, scène 4, PIERROT)
Ce ne sont pas tes affaires, ce sont les miennes. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Cela est fort bien, attachez-vous à ces petits passages que je vous ai marqués, et amenez-moi tantôt ici toutes les filles du Village. (Acte 3, scène 5, MERCURE)
Rien, Monsieu, j'écoutais vos petites drôleries ; ça est joli, oui : que vous entendez bien ça ! (Acte 3, scène 7, PIERROT)
On voit bien que vous n'en êtes pas, vous, de ne point reconnaître Piarrot, le factotum de Monsieur le Docteur. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
N'êtes-vous point par aventure? (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Privés du nectar et de l'ambroisie, par le caprice de Jupiter, nous sommes devenus sujets à toutes les infirmités des hommes, la faim, la soif. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Mais je pourrais enseigner du moins à le faire avec art, avec délicatesse. (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Cela ne sera pas bien difficile ; moi comme Musicien, toi comme bel esprit, nous serons de toutes les jolies parties de plaisir, nous y brillerons, nous ferons bonne chère, et bourse commune. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Malheureuse, dites-vous ? (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
Voilà des amants trop modestes. (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
Vous leur faites plaisir et honneur, belle Marotte, elles en seront, et moi aussi, je vous le promets. (Acte 3, scène 15, LE DOCTEUR)
Comme il vous plaira, vous êtes le maître, et je m'en vais chercher tout mon monde. (Acte 3, scène 15, MAROTTE)
Allons, dépêchons, petit drôle, je veux bien vous pardonner ; mais reprenez le Carquois et les Flèches, et ne vous le faites pas redire deux fois : voilà Mercure qui est raisonnable, et qui a repris son caducée. (Acte 3, scène 18, JUPITER)
Vous êtes Léandre ? (Acte 3, scène 19, MAROTTE)
Toutes les Filles du Village v.180 (Acte 4, scène 2, CLAUDINE)
Jeune et belle comme vous l'êtes, v.185 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Vous feriez assez de conquêtes ; v.187 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Et songez bien sur toutes choses, v.198 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Dites-nous queuque stratagème. v.251 (Acte 4, scène ", THIBAUT)
Et vous êtes mal adressés ; v.255 (Acte 4, scène ", L'AMOUR)
Êtes-vous déguisés ? Quel diable de métier ? v.295 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Que faites-vous dans un Village ? v.296 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
À ces jeunes mamans, ces aimables fillettes, v.309 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
Et nous leur débitons d'amoureuses recettes, v.311 (Acte 4, scène 4, L'AMOUR)
Vous tenez en ces lieux école de sornettes ? v.314 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
M'y voilà, vous dressez des coquettes. v.315 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Que vous êtes de fines gens ! v.316 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Que vous ferez ici d'excellentes recrues ! v.321 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Je vois de toutes parts fillettes jeunes, drues, v.322 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)
Dans tes yeux en embuscade, v.357 (Acte 4, scène 4, LE CHEVALIER)

L'OPÃ‰RA DE VILLAGE (1693)

À gens de villages, trompettes de bois, Monsieur Galoche, vous vous gobargerez de nous peut-être : mais qu'importe, aux champs, comme aux champs, je sommes à la campagne ; je chanterons, je danserons, avec votre parmission, da, Monsieur Galoche : je ferons tout ce que je pourrons. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Vous avez donc disposé toutes choses ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
Écoutez, Monsieur Galoche, je ne sais comme cela ira franchement ; et si vous voulez fourrer un tantinet votre nez, vous qui êtes du métier, ça n'en serait peut-être pas plus mal, non. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
C'est le factotum d'un Colonel qui passa dernièrement ici, comme vous êtes le factotum de Monsieur de Bouvillon, vous ; et il attend une recrue d'hommes, justement tout comme vous attendez une recrue de filles. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
C'est donc lui qui a réglé toutes vos affaires ? (Acte 1, scène 2, GALOCHE)
Que faites-vous en ce pays, Monsieur de la Flèche ? (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
Palsambleu, qu'y faites-vous vous-même ? (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Hé vous êtes fait à la raillerie, il y a longtemps que vous l'entendez ; c'est ce qui vous a le plus fait connaître. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Mais sérieusement que faites-vous ici ? (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
Avouez-moi de bonne foi la chose, la petite fille de Monsieur Thibaut a bonne part au séjour que vous faites dans ce Village ? (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
Enfin Monsieur Bouvillon est ici, à ce que j'ai ouï dire ; c'est un chercheur d'aventures, et vous ne lui êtes pas inutile. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Nous savons un peu vos allures, vous êtes bon prince, Monsieur Galoche, et je veux bien vous l'avouer, puisque aussi bien vous vous en doutez : c'est à la petite fille en question que nous en voulons. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Dites-lui que mon maître aime la petite fille, il ne la regardera qu'avec respect, sur ma parole. (Acte 1, scène 4, LA FLÈCHE)
Cela suffit, Monsieur de la Flèche, faites de votre côté tous vos efforts, sûr que nous n'épargnerons rien du nôtre. (Acte 1, scène 4, GALOCHE)
Ce maroufle-là ne laisse pas de me chagriner, il est stylé à attraper des petites filles. (Acte 1, scène 5, LA FLÈCHE)
Hé, morgué, qu'aurait-il fait, dites ? (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Que dites-vous, mon père ? (Acte 1, scène 7, LOUISON)
Oh çà, Monsieur de la Flèche, comme vous entendez mieux ça qu'un autre, faites-ly un peu chanter ces petites drôleries. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
J'y aurai l'oil ; mais, je vous prie, faites chanter Louison, pour voir comme ça fera, seulement. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Allez donc vite dévaliser tous vos petits Merciers ; c'est le bel air de la danse que les rubans : et tel que vous voyez Monsieur Galoche, il en dévalise tous les ans toutes les garde-robes de sa connaissance, aussi est-il bien aimé de tous les valets de chambre. (Acte 1, scène 7, LA FLÈCHE)
Hé bian donc, je m'en vais faite rafle dans toutes les boutiques ; mais au moins, ayez soin de ma fille, je vous la baille en garde. (Acte 1, scène 7, THIBAUT)
Oh dame, il y a de méchantes langues dans notre Village, voyez-vous. (Acte 1, scène 8, LOUISON)
Puisque tu t'en doutes, je veux bien te le dire ; mais, n'en parle à personne, ma cousine. (Acte 1, scène 9, LOUISON)
Viens avec moi, il ne nous enlèvera pas toutes deux ensemble. (Acte 1, scène 10, LOUISON)
Ces sortes d'affaires sont un peu trop délicates pour nous autres ; et pendant qu'on fait le procès du maître, le valet de chambre est pendu par provision. (Acte 1, scène 11, LA FLÈCHE)
Nos garçons et nos filles avons tretous mis leurs habits des Dimanches : çà essayons un peu nos petites drôleries tout comme si c'était tout de bon. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
Allons, voyez, Monsieur Thibaut, à mettre les choses par ordre : vous n'avez qu'à parler, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 13, LA FLÈCHE)
J'avons besoin de vous, Monsieur Galoche, et vous m'avez promis de mettre un tantinet le nez dans nos affaires : morgué, taillez, rognez comme il vous plaira, je ne sommes pas difficiles ; je trouverons tout bian, faites seulement. (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
C'est l'essentiel d'un divertissement, qui suit immédiatement l'ouverture, et qui sert de base à plusieurs actes qui sont mêlés d'intermèdes, ou d'espèces de fêtes qui conviennent au sujet. (Acte 1, scène 14, GALOCHE)
Qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Que vous êtes la crème des Marquis. v.13 (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Vela du plus fin, Monsieur Galoche ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Je ne sons coquettes, ni prudes, v.20 (Acte 1, scène 16, THIBAUT)

DIVERTISSEMENT DE SCEAUX (1705)

Arrêtons-nous dans ces belles retraites : v.3 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
Les arbres des routes secrètes, v.4 (Acte 1, scène 1, MADEMOISELLE SALLE)
Parbleu je suis ravi que cela soit comme vous le dites, et? (Acte 1, scène 1, MONSIEUR POISSON)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

Certes, vous me contez une étrange aventure. v.21 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
L'excès de politesse, et l'excès de valeur. v.36 (Acte 1, scène 1, LE DUC)
Sancho, qui pour sa part n'a que la politesse, v.37 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Toutes tierces, dit-on, sont bonnes ou mauvaises, v.42 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Et puis vous assurer, quand vous me faites Grand, v.55 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Faites donc du portrait tout ce que vous voudrez ; v.92 (Acte 1, scène 1, SANCHO)
Vous êtes trop modeste. v.111 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Vous êtes Gouverneur, une fois. v.113 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Je ne conteste plus. v.115 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
Oui, vous êtes, Sancho, de bon entendement, v.151 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Il voudra dans huit jours qu'on le traite d'Altesse. v.201 (Acte 1, scène 7, DON LOPE)
De vous et de vos gens vous faites peu d'estime. v.209 (Acte 1, scène 8, LA DUCHESSE)
Je sens la politesse, et je vous en rends grâce. v.261 (Acte 1, scène 9, LE DUC)
Vous apportent les clefs des portes de la ville. v.318 (Acte 1, scène 11, DON LOPE)
D'Infantes, d'orphelins? v.337 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Qui suis libérateur d'Infantes, d'orphelins : v.340 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
Ou bien dites ensuite, excepté Don Guichot. v.348 (Acte 1, scène 12, DON QUICHOT)
Et pour vous protester qu'il tient à grand honneur, v.355 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Qu'il porte jusqu'au Ciel ses hautes destinées. v.422 (Acte 1, scène 12, LA DUCHESSE)
Et n'êtes-vous pas sûr d'attraper un Royaume ? v.462 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Est-ce ma faute, à moi, si vous n'êtes pas Grand ? v.464 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Estime tes parents qui sont dans la misère, v.477 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Profane quelquefois les choses les plus saintes, v.497 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Et donne à qui le sert des désirs et des craintes v.498 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Soumets tous tes desseins à leurs doctes censures, v.509 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Leurs plus hautes vertus ne sont point sans défaut. v.532 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Que dans tous tes projets la vertu soit ta fin, v.547 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Ta charge et tes emplois te feront tout entendre. v.550 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Supprime en tes discours ces proverbes antiques, v.565 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Dont tu te sers si mal dans toutes tes répliques. v.566 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Dans la suite des temps toutes choses se changent, v.593 (Acte 2, scène 1, SANCHO)
Et vous m'en dites cent, c'est se moquer des gens ; v.655 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Dites-moi donc, vieux fou : mais non, ne parlez pas. v.707 (Acte 2, scène 3, SANCHO)
Quelle inhumanité ! Que vous êtes peu tendre, v.717 (Acte 2, scène 3, PERALTE)
Non, avec politesse il faut l'expédier : v.744 (Acte 2, scène 4, LE DUC)
Mais enfin quoiqu'il soit sublime en toutes choses, v.874 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Mais je doute pourtant qu'en ces causes augustes v.894 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Vous puissiez nous donner des décisions justes, v.895 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Le délit est constant, vous en êtes coupable, v.932 (Acte 3, scène 2, LA BOHEMIENNE)
Du testament d'un père v.1016 (Acte 3, scène 4, ELVIRE)
Vous êtes donc le fils, vous ? v.1021 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Voyons le testament. v.1024 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Extrait du testament du père de Carlos. v.1027 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Vous êtes mon espoir, mon appui, mon refuge. v.1052 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Le testament n'a pas la moindre obscurité : v.1066 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Je puis vous protester que j'en ai conservé v.1071 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
Sans prendre mon aveu le testament t'engage : v.1081 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Des biens qu'il a laissés vous faites là deux lots v.1106 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Je suis le testament, Monseigneur, à la lettre. v.1109 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Seigneur, le testament doit être exécuté. v.1111 (Acte 3, scène 4, MADAME RODRIGUE)
Et vous vous soumettez aux lois du testament ? v.1127 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Seigneur, le testament ne m'est pas favorable. v.1128 (Acte 3, scène 4, DON CARLOS)
C'est là du testament le sens en évidence ; v.1136 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Quel prix donnera-t-on à ses rares mérites ? v.1140 (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Bien à dîner, de grâce, et je vous en tiens quittes. v.1141 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Sancho, tes besoins seuls font ton ambition. v.1143 (Acte 3, scène 4, DON QUICHOT)
Quoi ! S'il en arrivait ici de toutes parts v.1151 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
De subtiles clartés et de délicatesse, v.1160 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
C'est pourquoi dites-moi le sujet du message v.1164 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Dites donc, s'il vous plaît, quel parti v.1195 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
En suivant une loi, dites-moi quel moyen, v.1230 (Acte 3, scène 6, SANCHO)
Que dans tes jugements je te trouve admirable ! v.1244 (Acte 3, scène 6, DON QUICHOT)
Je crains dans les repas trop de délicatesse. v.1274 (Acte 4, scène 1, SANCHO)
N'en faites rien, je casserai la tête v.1346 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Faites-moi seulement la grâce de m'entendre. v.1390 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Faites-les donc ôter : mais donnez ce lapin. v.1416 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Dites-moi, galant homme, v.1449 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
De quelle Faculté vous êtes Médecin ? v.1452 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Proche d'Almodobar, qui prîtes vos degrés v.1459 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Sortez de ma présence, et faites votre compte v.1461 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Faites garde toute la nuit, v.1505 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Les maudits enchanteurs ! La détestable engeance ! v.1510 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Faites tête à l'orage, v.1514 (Acte 4, scène 5, LE MAÎTRE D'HÔTEL)
Dites-lui qu'aux grandeurs Sancho Pança renonce, v.1523 (Acte 4, scène 5, SANCHO)
Aux fêtes qu'en ces lieux souvent nous lui donnons, v.1548 (Acte 5, scène 1, LE DUC)
Que c'est une importune hôtesse v.1584 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Faites des voeux plus raisonnables, v.1588 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Où Diable êtes-vous donc allé ? v.1597 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Et faites, mes enfants, comme si j'étais mort, v.1646 (Acte 5, scène 5, SANCHO)
Épargnez celui-ci, faites-moi cette grâce. v.1669 (Acte 5, scène 7, FABRICE)
N'en faites rien, Monsieur, et je vous le conseille. v.1672 (Acte 5, scène 7, CARISAL)
Vous eûtes part au trouble, ayez part à la gloire. v.1685 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
Mais à propos, vraiment, n'êtes-vous pas blessé ? v.1691 (Acte 5, scène 10, LE DUC)
Que vous êtes trompé d'estimer ma vaillance. v.1709 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
Vous êtes un pendard, Monsieur Tirta Fuera. v.1739 (Acte 5, scène 12, SANCHO)
Allons en rendre grâce à ses hautes vertus ; v.1779 (Acte 5, scène 13, LE DUC)

LE CHARIVARI (1697)

C'est ce maroufle de jardinier qui est cause que Lolive s'en va sans me dire un mot : il a bian fait, ce visage-là redit tout à Madame, ce sont deux têtes dans le même bonnet ; et la fausse vieille a biau dire que c'est le jardinage qu'elle aime, c'est le jardinier à qui alle en veut, sur ma parole. (Acte 1, scène 8, MATHURINE)
C'est bien dit, Monsieur, vous parlez d'or, faites de même, je vous seconderons que rian n'y manquera : vous voici venu tout à propos, et je mourions d'envie de vous voir, ces Damoiselles et moi, afin que vous nous conseillissiais ce qu'il faut que je fassions ; car, voyez-vous, je n'y entendons point de malice, je ne demandons qu'amour et simplesse : je vous en croirons ! (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Vous êtes scrupuleuse, à ce que je vois : serait-ce par scrupule aussi que Mademoiselle Mariane n'a point voulu de ce jeune avocat... (Acte 1, scène 9, CLÉONTE)
Vela tout justement, Monsieur, les petites raisons que j'avons eues pour ne vouloir point des maris que nan voulait nous bailler, et pour prendre la libarté d'en choisir d'autres, que je ne prendrons pourtant que bian à propos. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Et moi itou, Monsieur ; je vous les ferons voir, ils sont tous trois dans le village ; et je vous prierons, comme vous êtes Avocat, de nous bailler queuque rubrique, pour en faire accroire à Madame, et pour nous moquer d'elle sous la protection de la Justice. (Acte 1, scène 9, MATHURINE)
Au contraire, voirement, je vous trouve la Madame la plus joyeuse du monde, quand vous êtes avec votre Jardinier, da. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Ça est vrai, Madame, nous sommes des bêtes nous autres ; et Monsieur Cléonte itou n'est qu'un animal en comparaison de Monsieur Thibaut. (Acte 1, scène 10, MATHURINE)
Vous êtes la maîtresse. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
Ce sont des insolentes que je réduirai. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
Elles me contredisent en toutes choses, et moi de mon côté. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
Vous les contraignez en toutes choses aussi, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
J'en viendrai à bout, pourvu que vous ne les gâtiez pas, vous : car vous êtes leur bon oncle, à ce qu'elles disent, et vous ne savez non plus gouverner des enfants... (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
Avec tout ça, c'est un bonhomme que ce Monsieur Cléonte, et si pourtant il m'est avis que vous n'êtes pas trop aise quand il viant cheux vous. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Vraiment, j'ai bien affaire de lui, n'ai-je pas assez souffert de la mauvaise humeur de feu son frère, sans avoir les fréquentes visites de celui-ci ? (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
On n'a point de plus grands ennemis que ses parents, ce sont des espions qui contrôlent perpétuellement tout ce que vous faites, et je n'aime pas être contrôlée, moi. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
C'est bian avisé, Madame, faites la mienne, je sis une bonne pâte de criature, je vous remarcierai tant que vous n'aurez à dire. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Les impertinentes, les ridicules, les extravagantes. (Acte 1, scène 11, MADAME LORICART)
Non, non, Madame, ne faites pas non plus semblant de savoir ce que je vous ai dit d'elles. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Approchez, garçon, et faites la révérence à Madame. (Acte 1, scène 11, MATHURINE)
Je t'aime, tu m'aimes aussi, tu as six cent francs, tu me demandes en mariage à moi-même, parce que je suis seul de ma famille : je ne suis pas cruel, je m'accorde à tes désirs ; voilà qui est fini, j'aurai la complaisance de t'épouser. (Acte 1, scène 13, LOLIVE)
Vous n'y songez pas, ma nièce, de quelle utilité pourrait vous être ce que vous dites, supposé même qu'il fût vrai ? (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
Vous ne le comprenez pas, parce que ma cousine n'a pas achevé de vous dire toutes nos affaires, et que vous ignorez de quelle nature est la folie de ma tante. (Acte 1, scène 17, MARIANE)
Je sais que Clitandre vous aime, qu'Éraste est amoureux d'Angélique, que vous êtes sensibles toutes deux au mérite et à la passion de l'un et de l'autre ; et il me semble que bien loin de vous réjouir que votre tante fût folle, vous devriez souhaiter qu'elle fût assez sage pour agréer ces deux alliances. (Acte 1, scène 17, CLÉONTE)
Y a-t-il longtemps que vous êtes ici ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Vous êtes venu le dernier, je gage ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Est-ce que vous êtes fou, maître Thibaut ? (Acte 1, scène 20, MATHURINE)
Morgué, seignez, vous dis-je, et ne me le faites pas dire deux fois, vous savez bian que je veux être le maître. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
Je vous assure, monsieur Thibaut, que vous êtes un fort galant homme, et que... (Acte 1, scène 21, CLÉONTE)
Aimez-moi bian, respectez-moi bian, et je serons bons amis : allons, morgué, ablativo tout en un tas, mettons toutes les noces en une, point de gausserie, et vive la joie ; vela ma forteune faite. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
Fillettes, prenez garde à qui v.13 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)
Toutes en font la folie. v.47 (Acte 1, scène 22, ENSEMBLE)

LE VERT-GALANT (1699)

Vous êtes jeune, assez bien fait, hardi, entreprenant, et insolent même quelquefois ; mais cela ne vous a encore menés qu'à la connaissance de quelques coquettes de frontière, et à deux ou trois mois de crédit, que nous avons attrapés par-ci par-là de vos hôtesses. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Dites à Madame Jérôme que je ne pars pas tout à l'heure, et que je viendrai lui dire adieu. (Acte 1, scène 1, JÉRÔME)
Et combien vous vous faites honneur d'être son neveu. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Je ferai ce que vous voudrez, mon oncle, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Où vous ne faites qu'arriver ? (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
Elle nous a envoyé le portrait de la fille, nous lui avons renvoyé celui de mon maître. Les parties ont été contentes des copies, et les originaux sont devenus amoureux l'un de l'autre par la poste. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Angélique, dites-vous ? (Acte 1, scène 3, JÉRÔME)
C'est fort bien imaginé : mais pour ce soir je ne saurais profiter de l'occasion que vous m'offrez ; j'ai des affaires très importantes pour un mariage, dont je fournis la dot en espèces pour du papier, sur lequel il y a moitié à gagner. (Acte 1, scène 5, TARIF)
À propos de mariage, que faites-vous de votre nièce ?... (Acte 1, scène 5, JÉRÔME)
Elle est en âge... d'attendre ; et moi en âge de ne me pas presser de la pourvoir, et ses comptes ne sont pas prêts. (Acte 1, scène 5, TARIF)
Voilà comme vous êtes, vous autres femmes, vous pensez toujours du mal de nous autres. (Acte 1, scène 7, JÉRÔME)
Mais il faut qu'il croie que vous y êtes. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Vous avez bon esprit et bonne conduite, je me rapporte à vous de toutes choses, et vais attendre le dénouement de l'aventure. (Acte 1, scène 7, MADAME TARIF)
Votre charmante épouse nous a reçu le plus gracieusement du monde, et vous êtes logé et meublé comme un Financier, mon oncle. (Acte 1, scène 9, ÉRASTE)
C'est une aimable femme, de bon esprit, de bonne conduite, et tu en verras dès ce soir des preuves convaincantes. (Acte 1, scène 9, JÉRÔME)
Il n'y aura pas grand mal, il le mérite bien ; vous êtes le maître. (Acte 1, scène 10, MADAME JÉRÔME)
Faites-lui le meilleur accueil que vous pourrez, ma femme. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Beaucoup de liberté, de caresses... modestes, s'entend. (Acte 1, scène 10, JÉRÔME)
Vous êtes une femme adorable, ma voisine : je suis comme vous, j'aime le mystère, et vous ne vous plaindrez pas de ma discrétion. (Acte 1, scène 12, TARIF)
Pour cela, c'est une chose épouvantable ; un joli homme de Finances ne saurait souper tête à tête avec une bourgeoise de conséquence, et y demeurer seulement jusqu'à quatre heures du matin, qu'on n'en fasse le lendemain cent contes ridicules. (Acte 1, scène 12, TARIF)
Que vous faites bien, Monsieur ; vous étiez guindé avec votre grande perruque ; vous avez un bonnet, mettez-le. (Acte 1, scène 12, MADAME JÉRÔME)
Qui fait pour lui toutes ses affaires. (Acte 1, scène 15, JAVOTTE)
Vous êtes encore à table ? (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Il me paraît que vous y êtes tombé debout, mon voisin ; il y a du mystère en tout ceci. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Vous êtes une coquette, Madame ma femme. (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Je lui pardonnerais d'aimer ma femme ; elle est aimable, c'est à elle de se défendre de ses poursuites : mais prendre mon bonnet ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
Oui, Monsieur Jérôme, c'était mon dessein ; n'en dites rien à ma femme, je vous prie. (Acte 1, scène 16, TARIF)
Bonsoir, Monsieur, je vous laisse en bonnes mains, et vous souhaite toutes sortes de bonnes fortunes. (Acte 1, scène 16, MADAME JÉRÔME)
Voilà comme font tous ces vilains maris, ils dérangent tout autant qu'ils peuvent toutes les parties de plaisir que font leurs femmes. (Acte 1, scène 19, MADAME TARIF)
Que faites-vous ici avec lui ? (Acte 1, scène 20, MADAME TARIF)
Cela ne laisse pas de me donner quelque inquiétude ; et quelque raison que j'aie dans le fond, il est bon de prévenir certaines suites. (Acte 1, scène 22, JÉRÔME)
Nous trouverons moyen de remédier à toutes choses. (Acte 1, scène 22, ÉRASTE)
Gardez ces affectations-là pour d'autres, et parlons naturellement. Vous êtes mon cousin, j'ai besoin de vous, je vous ai envoyé chercher ; vous êtes venu, vous avez bien fait, je vous en remercie. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Mais dans de certaines affaires, il faut des preuves si convaincantes... (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Vous n'y êtes pas encore, Monsieur Gaspard, donnez-vous patience. (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
Qu'est-ce qu'il y a à faire là-dedans, dites-moi votre avis ? (Acte 1, scène 23, JÉRÔME)
À tout hasard, faites toujours votre plainte ; Monsieur Tarif de son côté fera peut-être aussi la sienne : mais je ne crois pas que de longtemps il aille à l'audience. (Acte 1, scène 23, GASPARD)
Nous ne craignons rien, Monsieur, nous avons fait les choses en conscience ; vous avez eu trois teintes, et les jurés de la Communauté n'ont pas le moindre reproche à nous faire. (Acte 1, scène 24, LÉPINE)
Vous êtes à merveille, vous verrez demain au jour ce qu'on vous en dira. (Acte 1, scène 24, LÉPINE)
Monsieur Jérôme, Monsieur Jérôme, l'indigne traitement que vous me faites... (Acte 1, scène 24, TARIF)
Il a manqué la sienne pour aujourd'hui : mais il ira au Bal pour faire des conquêtes ; le voilà masqué pour toute sa vie. (Acte 1, scène 24, LÉPINE)
Allez planter des choux et des poireaux, vous êtes déjà de la couleur d'un potager. (Acte 1, scène 24, LÉPINE)
Vous méritez bien cela, Monsieur ; voilà ce que c'est que de faire le libertin comme vous faites ; et de vous adresser à d'honnêtes femmes. (Acte 1, scène 25, MADAME TARIF)
Sur ce pied-là vous êtes un vert brun, je vous rendrai céladon dans une heure. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)
Que vous êtes vif, Monsieur Tarif, nous vous avons teint en trois fois, et vous voulez qu'on vous déteigne en une. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

Vous êtes le Diable le plus amusant et le plus agréable que je connaisse ; il n'y a ni société ni compagnie à laquelle je ne préférasse la vôtre, et je ne puis assez vous remercier de m'avoir défait de votre camarade Monsieur Pillardoc, qui m'obsédait depuis plus de trente ans, et de vouloir bien à sa place, me prendre sous votre protection. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Aussi êtes-vous un des meilleurs sujets qu'il y ait. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Vous fûtes un peu malmené dans le commencement ; mais vous reprîtes courage. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Oui, mais contez-moi un peu les suites de votre voyage. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Tout Diable que je suis, comme j'ai été longtemps à Madrid, enfermé dans la fiole du Magicien, il m'est échappé bien des choses dont je n'ai tout au plus que des idées confuses ; rendez-les plus nettes, remettez-moi au fait. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Ce n'est rien que cela, les suites ont été bien meilleures. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
La fortune se sert de toutes sortes de moyens pour favoriser les gens qu'elle aime. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Et êtes-vous encore son associé, Monsieur Simon ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Hé, dites-moi un peu, Monsieur Simon, quel usage faites-vous de tout ce bien que vous avez gagné dans les affaires ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Savez-vous bien que si je ne vous avais tiré des pattes de cet indigne Diable-là, vous seriez mort un de ces jours au milieu de vos richesses, sans avoir eu le bonheur de goûter votre travail, et les avantages de votre fortune ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
C'est vous, Monsieur le libertin, qui nous amenez à Paris, et qui nous plantez-là, sans qu'on sache ce que vous êtes devenu. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
Il l'aura, quand nous l'aurons décrassé ; c'est un diamant brut que je veux donner à polir à vous et à votre bonne maman, et qui vous rendra brillantes l'une et l'autre, à mesure que vous le ferez briller dans le monde galant, où mes soins vont bientôt vous mettre. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Je vous ai mises dans le plus joli poste qu'on puisse souhaiter pour ne se point ennuyer, où vous devez déjà avoir fait un nombre infini de conquêtes. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Vraiment oui, nombre de conquêtes : ma bonne maman n'a encore chanté que dans les choeurs, je n'ai point eu d'entrée seule. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
Faites-moi venir votre bonne maman, que je sache un peu le fin de cette affaire-là. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Je la destine à une façon d'Allemand, qui l'épousera dans trois ou quatre ans, quand elle aura un peu plus de monde ; la plupart de ces Messieurs-là sont gens délicats, à qui il faut des femmes d'esprit, des femmes faites. (Acte 1, scène 2, LE DIABLE)
Sanchette dit que vous vous êtes ennuyées. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Approchez, Sanchette, faites la révérence à Monsieur Simon, ne le trouvez-vous pas bien fait, bien agréable de sa personne ? (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Vous ne vous êtes jamais entendu dire rien de si flatteur, Monsieur Simon ? (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
Servez-vous bien de celui qui vous reste, Monsieur Simon : votre femme aime le plaisir, faites comme elle, vous vivrez heureux et elle aussi, vous jouirez de votre fortune, vous en ferez part à vos amis, et à mes écolières, surtout. (Acte 1, scène 3, LE DIABLE)
De tout mon coeur je me sens les inclinations toutes changées : mais pour me déterminer tout à fait à suivre vos bons conseils, voyons un peu ce que fait ma femme, et de quelle manière on se gouverne chez moi, je vous prie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR SIMON)
Vous êtes de trop dans la maison, nous n'avons que faire ici de Médecin ; et ma Maîtresse et les personnes qu'elle voit, sont trop occupées du plaisir, pour avoir le temps d'être malades. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Vous soupirez, Monsieur Bertrand, vous êtes amoureux ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Plaisirs, visites, affaires, promenades, tout se fait ici pendant la nuit ; et nos Dames se proposaient hier de faire avec des lévriers une partie de chasse aux flambeaux ; et s'il n'avait été grand jour quand elles sont sorties de table? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Voilà comme vous êtes, Madame la Présidente, vous ne vous déterminez point, vous faites cent propositions, vous ne décidez pour aucune. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
Il sert le Chevalier, cela ne suffit-il pas pour lui donner de l'esprit et de la politesse, ma chère ? (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
Oh, ventrebleu il en a, je vous en réponds ; je me donne au Diable s'il y a dans les troupes un plus joli valet que celui-là, c'est lui qui fait toutes les chansons grivoises que son maître vous chante quelquefois. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
Vous êtes une plaisante créature, Mademoiselle Lisette. (Acte 2, scène 2, MADAME SIMON)
Je vous croyais encore au lit : vous êtes aujourd'hui bien diligentes, pour vous être couchées si peu matin. (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Nous ne faisons tous les jours autre chose, que de songer à nous divertir, toujours des fêtes, de grands repas? (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Et moi donc, je ne sais si vous remarquâtes hier que je fis mon souper de jambon de Bayonne, de saucissons de Boulogne, et de mortadelles, que je trouvai si fades, si fades. (Acte 2, scène 3, LA PRÉSIDENTE)
Comme c'est aujourd'hui jour de Bal chez vous, Madame, nous avons cru pouvoir y venir toutes déguisées (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
Quel est votre destin ? Dites-moi ? v.4 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
Dites ? (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
Vos hardes sont prêtes, Mesdames, et Mademoiselle Marton vous attend pour vous habiller. (Acte 2, scène 6, UN LAQUAIS)
Elle vous aime bien aussi, Sanchette ; et qui ne vous aimerait pas, vous êtes si jolie, si aimable ? (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Que vous êtes sotte, Mademoiselle Lisette ! (Acte 2, scène 1, SANCHETTE)
Hé bien, que dites-vous de tout ce que vous avez vu, Monsieur Simon ? (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
Je dis que je n'en veux pas voir davantage, Monsieur le Diable, et que pour rompre le cours de toutes ces parties de plaisirs, il est temps que je me fasse connaître, et que je remette un peu l'ordre dans la maison. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR SIMON)
Je suis le patron de toutes les jolies soubrettes, c'est moi qui les fournis d'expédients et de discrétion. (Acte 2, scène 2, LE DIABLE)
Vous êtes à merveilles, Madame. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Cette ligne fourchue, c'est celle qui marque les suites du veuvage, Monsieur le Chevalier. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Mais vraiment, vous me faites remarquer aujourd'hui, oui, aujourd'hui, justement? (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
À huit heures trente deux minutes et quatre secondes, vous recevrez une grande nouvelle du côté de la Touraine. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Masque, je vous connais, vous êtes au bal de bonne heure ? (Acte 2, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Monsieur le Président, si vous faites de l'éclat, je suis perdue. (Acte 2, scène 4, LA MAJOR)
Vous me laissez toute seule au logis, vous n'y demeurez point, je vous aime, je vous cherche où vous êtes. (Acte 2, scène 4, LA MAJOR)
Il faut qu'il soit huit heures trente-deux minutes et quatre secondes, Madame. (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Mes prédictions ne sont-elles pas justes ? (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
Des Jonquilles, des Violettes, v.47 (Acte 2, scène 5, THÉRÈSE)
Et l'Été pare nos fillettes v.48 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
Et c'est la saison des coquettes v.52 (Acte 2, scène 5, TH?R?SE)
Que mènent d'honnêtes gens, v.98 (Acte 2, scène 5, LE PRÉSIDENT)
Que mènent d'honnêtes gens. v.102 (Acte 2, scène 5, LE PR?SIDENT)

LE BON SOLDAT (1718)

Nous serions toutes deux dans la captivité, v.4 (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Ah diable d'innocent que m'apportes-tu là ? v.40 (Acte 1, scène 2, JOCRISSE)
Dites trente. v.66 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
Un serrurier ? Je veux que dès demain tu sortes. v.113 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
Il a raccommodé des choses bien plus fortes. v.114 (Acte 1, scène 7, JOCRISSE)
Testigué, serviteur. v.252 (Acte 1, scène 12, LE SOLDAT)
Montrez que vous m'aimez, et ne le dites plus. v.280 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Dites-lui qu'il s'y mette, il veut être prié, v.295 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
Nous croyons toutes deux qu'on vous rapportait mort. v.320 (Acte 1, scène 16, JACINTE)
Dites quel rôt vous plaît. v.368 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
De tous ces contes-là, je ne me repais guère, v.370 (Acte 1, scène 17, GROGNARD)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

Je ne me soucie point de toutes ces choses-là, ma cousine. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
Mets-moi à l'épreuve, parle, apprends-moi le sujet de tes peines ; c'est un amant sans doute ; et je sais par expérience que la plupart des filles de notre âge n'ont guère d'autres inquiétudes. (Acte 1, scène 1, NANETTE)
Et vous aussi, Nanette, j'ai à vous parler toutes deux : entendez-vous ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR MARTIN)
Dame, acoutez, Monsieu le Prévôt, quand on a de l'argent, an a toutes sortes de bonnes qualités, parsonne ne vous dispute : vous êtes bianheureux d'avoir trouvé ce trésor-là. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Et qui est-ce qui fait ces contes-là ? (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Vous vous êtes baillé à ly, il vous a baillé un trésor, et que le marché est bon pour vous. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Tatigué, vous êtes plus futé que ly, il est pris pour dupe. (Acte 1, scène 3, GROS JEAN)
Morgué, ne vous fâchez point, à ça près, et queuques autres petites bagatelles, n'an sait bian que vous êtes honnête homme, parsonne ne vous le dispute. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Les petites gens, la Robe, la Finance ; et quand ils avont bon esprit, ils sont morgué, queuquefois les gouvarneurs des gouverneurs même. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Voilà pourquoi je vous ai choisis pour mes amis, j'aime les honnêtes gens, moi. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Le Bourg est plein de monde, an ne sait où les loger, il y a morgué plus de deux cents Tireux, qui ont presque tous amené chacun leur Tireuse ; et ces Tireuses-là avont après elle d'autres Tireux qui les suivont par bandes, et qui avont amené avec eux des Ménestriers, des Violons, des Hautbois, des Flûtes. (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Vous êtes bian aise, dites, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 3, NICOLAS)
Cela est trop juste, ne vous mettez pas en peine, et disposez bien toutes choses pour que le prix soit tiré dès aujourd'hui. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Hé morgué, relâchez seulement un peu des vôtres : vous êtes riche, votre soeur, votre nièce et votre fille n'ont pas besoin de ça. (Acte 1, scène 3, GROS-JEAN)
Vos intérêts sont en bonne main ; laissez-moi faire, et allez achever de disposer toutes choses pour commencer la cérémonie. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR MARTIN)
Oui, je serais fort content de cela, je vous l'avoue : mais avec qui faites-vous cette partie de mariage, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Vous avez eu par testament la succession de feu notre frère : cela vous donne un sot orgueil. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je n'ai eu moi, que ma part de notre patrimoine, qui n'est rien, mais la nature m'en dédommage par tant d'endroits, la figure, la beauté, les grâces, l'esprit, l'enjouement, la vivacité, la politesse, le savoir-vivre, talents très peu d'accord ensemble, et d'un consentement très unanime, réunis tous en ma personne. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous êtes bienheureuse, si vous êtes persuadée de cela. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Vous dites là des sottises, et vous me feriez penser des choses? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Il n'y a point là de sottises, mon frère, rien de plus sérieux ; et je veux bien que vous sachiez que je ne fais que des songes fort modestes. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Dites-moi donc ce que c'est que ce songe ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Quel galimatias me faites-vous ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Je l'ai vu cette nuit, ce charmant petit Dieu ; il planait dans les airs, il volait à la tête de toutes les Brigades des Chevaliers de l'Arquebuse, et les conduisait dans un petit bois écarté, où je rêvais à l'ombre. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je ne puis pas bien dire qui vous êtes ; mais cependant votre visage ne m'est pas tout-à-fait nouveau. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Cela ne paraît point, Monsieur, ni à votre esprit, ni à vos manières, et vous êtes aussi parfaitement façonné, aussi gracieusement formé pour votre âge? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous êtes un enfant bien dru, Mademoiselle ; les filles de chez nous ne sont ni si jolies, ni si précoces ; et si nous pouvions avoir de votre race en notre pays? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR PRUNEAU)
Vous êtes trop obligeant, Monsieur, en vérité. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
D'où vous êtes ? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous êtes Monsieur Pruneau, de Tours, Monsieur ? (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE GIRAUT)
Vous pouvez tout, Monsieur, fait comme vous êtes. (Acte 1, scène 9, MADEMOISELLE GIRAUT)
Bonjour, mon petit cousin, car vous le serez bientôt, si vous ne l'êtes déjà, et ma cousine m'a fait confidence? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
Vous serez plus hardies, vous êtes plus jeunes. (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE GIRAUT)
Pour ça non, ma tante : mais Monsieur de Tours ne pourrait-il pas? comme vous êtes l'aînée, et que c'est votre Chevalier, à vous. (Acte 1, scène 10, SOPHIE)
À quoi siable vous amusez-vous, et que ne faites-vous comme les autres ? (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Tout le monde s'assemble sous les avenues, le Peuple, les Magistrats, les Premiers de la Ville, la Noblesse des environs, la Jeunesse, les Dames, l'élite des Provinces, toutes les Brigades sont sous les armes ; c'est un beau coup d'oeil, cela est beau à voir. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
J'ai eu toutes les peines du monde à me résoudre de quitter ; mais on m'a dit qu'il y avait du monde au logis qui me demandait. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Je ne connais point ces Messieurs : je veux croire qu'ils vous font honneur de vous rechercher ; mais vous êtes tous trop bien d'accord ensemble, pour l'être avec moi. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Vous, ma soeur, vous êtes folle, et je vous ferai mettre aux Petites-Maisons incessamment. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Vous, ma nièce et ma fille, deux impertinentes que je renfermerai dans un Couvent, pas plus tard que demain. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Et vous, Messieurs les inconnus, tant présents, qu'absents, vous êtes des suborneurs de filles, et comme tels, je suis en droit de vous faire arrêter comme Prévôt, moi. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Vous vous y êtes mal pris, Messieurs, cela me révolte. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Je ne m'épouvante pas de ce qu'il dit, faites comme moi, ma tante. (Acte 1, scène 12, NANETTE)
On n'est jamais Prophète en son pays, j'irai à Amiens, moi, et je vais retrouver mon Chevalier Picard, afin d'arranger toutes choses pour le voyage. (Acte 1, scène 12, NANETTE)
Toutes celles que la bienséance pourra permettre. (Acte 1, scène 13, SOPHIE)
Y en a-t-il de plus pressantes que celles où nous sommes ? (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Et je vais, moi, disposer toutes choses, pour nous mettre, de manière ou d'autre, hors de la portée de ses caprices. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Cadédis, le voyage est bon, Monsieur le Prévôt en payera les frais ; il n'aura pas impunément conté sornettes à ma soeur, et dans la famille des Bracassaks, où nous faisons ordinairement bouquer la Noblesse, il ne sera pas dit que nous nous laissions insolenter par la Roture ; et que Pézenas soit en droit de se moquer d'une Demoiselle de Bracassak. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Tu ne te trompes point, c'est moi-même ; et comment te portes-tu, mon pauvre cadet de la Badaudière ? (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Baste, va, je te le pardonne, et je serai toujours de tes amis. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Je t'ai vu si fort ennemi de l'engagement sérieux ; tu perds tes bonnes qualités, je ne puis croire que tu te sois défait des mauvaises. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Mais ces violences-là ne se pratiquent point, je ne sais qui vous êtes, ni vous, ni cette Madame votre soeur. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Vous êtes Monsieur Martin, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
Le défunt a promis, le vivant paiera : Vous avez eu la succession, c'est à vous d'acquitter les dettes. (Acte 1, scène 15, BRACASSAK)
Vous faites assembler je ne sais combien de monde, toute la Ville est hors la Ville, tous les environs sont à l'entour ; on n'attend plus que vous, on ne veut point commencer que vous n'y soyez. (Acte 1, scène 16, GROS-JEAN)
Pargué vous n'êtes pas mal avisé, vous n'échayez pas mal, c'est une des meilleures, afin que vous le sachiais. (Acte 1, scène 17, GROS-JEAN)
Pour peu que vous ayez de curiosité pour ces sortes de spectacles, Madame l'on aura l'honneur de vous y accompagner. (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
Mais vous n'êtes point amoureuse de mon père, Madame, quoique vous vouliez l'épouser ? (Acte 1, scène 18, SOPHIE)
Celui-ci vous est sûr en l'état où vous êtes. (Acte 1, scène 19, SOPHIE)
Les fils de Maires ne sont pas des bêtes. (Acte 1, scène 19, DORANTE)
Parbleu, si vous êtes la fille du Prévôt, c'est votre cousine, à vous. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Toutes les filles de ce pays-ci se marient, Elles se saisissent de l'occasion ; elles ont lu l'Histoire, la fête est bien imaginée, ce sera l'enlèvement des Romains par les Sabines. (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Des violons, des hautbois, des flûtes ? (Acte 1, scène 21, DORANTE)
Je ne m'oppose à rien, si vous êtes riche ; car je ne sache rien de si bon dans le monde. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MARTIN)
Vous êtes trop modeste, je vous la donne. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR MARTIN)
Aimables fillettes v.28 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Des tendres musettes, v.31 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Fouler les herbettes v.32 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
De vos amourettes, v.35 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Et dans ces retraites v.36 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Pour les plus adroites, v.39 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
Un coureur de grisettes, v.62 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)
En certaines Guinguettes v.64 (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÃŠTES NOCTUNES DU COURS (1714)

Allons Mesdemoiselles ; Monsieur Desminutes, cherchons les endroits où il y a des violons : le bal est mon centre, et je m'en vais danser jusqu'à demain matin. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
Les soins sérieux qu'il rend à Célide, un certain relâchement d'assiduité pour ma maison, les difficultés qu'il a d'abord faites de venir à cette fête, et de nous donner au retour un réveillon ; tout cela m'a piquée, je te l'avoue, et je me suis presque aperçue qu'il ne m'est pas indifférent. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Fort bien, vous n'êtes curieuse que de bijoux, et vous n'aimez pas les tableaux. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Mais êtes-vous sûre qu'il soit bien achevé ?... (Acte 1, scène 2, MARTON)
Il en donne à ceux qui n'en ont point, et déconcerte celui des autres ; c'est son plaisir de métamorphoser les caractères ; j'ai toujours eu pour le mariage une antipathie des plus parfaites. (Acte 1, scène 2, CIDALISE)
Vous êtes pourtant de mes meilleures pratiques, et je suis, moi de vos meilleurs amis. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Mais expliquez-nous plus clairement qui vous êtes. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
Basque de naissance, on m'appelle Cynoedor : je suis le génie du Bal, le Dieu des Fêtes nocturnes, le Diable de la Danse, et le Protecteur de tous les Masques. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
On y prit des grisettes pour des Dames de conséquence, et des Bourgeois pour des Seigneurs ; cela dérangea les parties faites : cela en forma de bizarres qu'on avait intérêt de cacher, et qui furent découvertes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Je suis son substitut, moi qui vous parle, et c'est à sa prière que j'ai inspiré presque à tout Paris du goût pour cette nouvelle manière de Fêtes nocturnes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
Il n'y a presque pas de moyens imaginables dont nous ne nous servions pour étendre notre domination sur tout tant que vous êtes : le jeu, le vin, l'amour, voilà les premiers pièges que nous tendons aux hommes. (Acte 1, scène 3, CINOEDOR)
J'aime l'esprit, le goût, l'entendement, la politesse ; et j'ai une si grande aversion pour les imbéciles, que je ne voudrais point d'un sot qui fit ma fortune. (Acte 1, scène 3, CIDALISE)
Commençons d'abord à connaître la situation du coeur de Célide, pour prendre des mesures plus justes. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Vous y trouverez peut-être Lucile, et vous n'êtes pas si fort ennemi des plaisirs que vous le voulez paraître, Monsieur Oronte. (Acte 1, scène 4, CÉLIDE)
Vous êtes masquée, et je vous connais, moi. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Pour vous, Madame, vous êtes une façon de Junon, une déesse jalouse, qui venez chercher ici votre Jupiter, que vous croyez qu'une Nymphe de ma connaissance vous enlève. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Vous êtes dans l'erreur, et vous me connaissez mal, je vous assure. (Acte 1, scène 5, CÉLIDE)
Ces fêtes du Cours sont des plaisirs mêlés d'amertume, tout le monde ne s'y réjouit pas également. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Je vous guérirai de votre passion, ou je vous détromperai de l'erreur où vous êtes, de croire Clitandre infidèle. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Vous me paraissez un novice de Bal, tout vieux que vos êtes. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Je crois que vous êtes un certain fripon. (Acte 1, scène 6, ORONTE)
Je pense que vous êtes un certain honnête homme. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Monsieur, Monsieur, quand ces Dames-là, qui n'aiment pas ordinairement, se mettent en tête d'aimer quelqu'un, c'est cent fois pis que d'honnêtes femmes : celle-ci nous jouera quelque tour, prenez-y garde. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
J'ai à combattre un rival riche, aimable, Damon, qu'elle estime, et qui mérite d'être heureux ; Et dans cette situation, je fais une partie de nuit au Cours, avec des coquettes de profession, qui m'aiment peu, que je n'estime guères. (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Je sais qui vous êtes. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Oui, justement, vous êtes Damon. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Vous êtes fort sur la négative : il faut vous approfondir, et vous détailler pour vous réduire. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Célide, dites-vous ? (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Vous n'êtes pas Damon ; j'étais dans l'erreur ; l'amour vous trahit. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Vous n'êtes pas Damon ; je n'ai rien à vous dire. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Vous êtes facile à désespérer. (Acte 1, scène 9, MARTON)
J'en ai plus d'une douzaine tout assurées : mais il ne tiendra qu'à vous de me les faire manquer toutes, je vous en assure. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ah, que vous êtes bien dans le vrai, mais cependant, Monsieur, si l'entretien des Grisettes est tout ce qui vous charme, nous n'aurons pas longue conversation ensemble, et je ne suis pas votre affaire. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Non, croyez-moi, nous ne nous convenons point, Monsieur de l'Olive, vous êtes un maroufle de valet qui cherchez fortune. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Je suis bien aise de savoir de quoi vous êtes capable, Monsieur le faquin. (Acte 1, scène 12, MARTON)
Ah, que vous êtes incommode Monsieur Desminutes ! (Acte 1, scène 13, LUCILE)
On vous en a obligation, nous ne sommes point ingrates. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
C'est que nous ne sommes pas convenus de prix, vous surfaites et nous rabattons. (Acte 1, scène 13, LUCILE)
Quel marché faites-vous-là ? (Acte 1, scène 14, FINETTE)
Monsieur Desminutes veut absolument que je l'aime : qu'en dis-tu ? (Acte 1, scène 14, LUCILE)
Je dis que Monsieur Desminutes a bien raison, et que vous êtes assez aimable pour lui inspirer une forte envie d'être aimé. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
Je ne m'en dédis point, je le répète encore : vous êtes fait pour en prendre, et point du tout pour en donner. (Acte 1, scène 14, FINETTE)
C'est quelquefois ce qui le diminue, l'amour ne plaît qu'autant qu'il est jeune, et le vôtre n'est rien moins qu'enfant, Monsieur Desminutes. (Acte 1, scène 14, LUCILE)
Vous n'êtes pas de mes amis, Mademoiselle Finette. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
Quand vous m'empruntez de l'argent, vous n'êtes pas toujours si sincère. (Acte 1, scène 14, DESMINUTES)
Vous êtes trop pressant. (Acte 1, scène 15, ARAMINTE)
Un peu de ménagement pour les Dames, de la complaisance et de la politesse, Masque. (Acte 1, scène 16, MARTON)
Je sais à qui je parle, je connais toute la compagnie : vous êtes Marton, vous, Lucile, vous Finette ; Madame est Cidalise. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
Vraiment, Monsieur, vous êtes un sot masque, et un impertinent visage, de me prendre pour une autre, et de me confondre avec Cidalise : on ne se changerait pas pour elle. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
Allez, mon ami, l'instinct vous conduisait mieux que le discernement, vous êtes une bête. (Acte 1, scène 16, ARAMINTE)
Il est vrai, je le vois bien, vous n'êtes pas Cidalise, elle n'est pas si ridicule. (Acte 1, scène 16, BUTORVILLE)
Je me souviens toujours du temps que vous arrivâtes d'Amiens en deuil de la mort de votre père. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Cela est vrai ; vous arrivâtes en bonne compagnie. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Je donnais de grands repas, des concerts, des bals, des cadeaux, toutes sortes de réjouissances. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Des présents, des bijoux, des diamants, mille petites drôleries. (Acte 1, scène 17, BUTORVILLE)
Voilà de quoi je n'ai point été, et c'est peut-être une des fautes que vous avez faites. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Vous parlâtes à la fin ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
Vous êtes bien conseillé. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Vous lui reparlerez sur le champ de votre amour ; entre deux vins vous serez plus hardi, on viendra dire à table que vous êtes orphelin, il n'y a pas de meilleur moment pour avoir réponse. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Votre conversation est tout à fait gracieuse, Seigneur Cynoedor, et vous êtes assurément le Génie du meilleur commerce. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
Vous paraissez de meilleur foi que tous les gens du monde ; et à raisonner juste sur tout ce que vous m'avez fait remarquer dans toutes ces allées, on ne doit absolument faire aucun fonds sur la fidélité des hommes. (Acte 1, scène 19, CÉLIDE)
Elles se sont établies toutes seules : le plaisir, l'intérêt, l'ambition ; voilà les mobiles du commerce du monde. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Vous n'êtes pas malheureux de m'y rencontrer. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
Je ne sais pas de quelle utilité votre présence me peut-être, à moins que vous ne vouliez faire pour moi les honneurs du réveillon, et que Madame me permette de retourner dans le moment à Paris, où ce très puissantes raisons me pressent de me rendre. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Ce n'est ni bizarrerie ni impolitesse, c'est inquiétude. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Ah, Masque, que vous êtes amoureux de Cidalise ! (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
Vous êtes jaloux ; mais vous n'avez pas sujet de l'être. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
Je ne puis vous cacher que je vous aime : redites-moi que vous m'aimez, Clitandre, et ne me trompez pas, je vous en conjure. (Acte 1, scène 20, CÉLIDE)
Nous vous cherchons tous de tous côtés ; vous êtes d'accord, apparemment ; le réveillon est prêt, on se mettra à table quand il vous plaira. (Acte 1, scène 21, CIDALISE)
Comme chacun sait qui vous êtes, et le droit que vous avez de présider ici, on vous laisse le maître des arrangements. (Acte 1, scène 21, MARTON)
Ils sont en bonnes mains, et je n'ai pas imaginé ces nouvelles fêtes, pour y faire des mécontents. (Acte 1, scène 21, CINOEDOR)
Pour faire au Cours des conquêtes nouvelles, v.87 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Jeunes Fillettes v.93 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Les ardeurs secrètes v.95 (Acte 1, scène 22, TOUS)
Aux Fêtes du Cours. v.105 (Acte 1, scène 22, TOUS)
L'Amour vous offre ici des conquêtes aisées, v.174 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

Êtes-vous dans le goût de vous marier ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
On vous y fournira des femmes de toutes tailles, de tous âges ; et si vous plaidez, vous y trouverez des Solliciteuses depuis une pistole jusqu'à trente : voilà ce qu'on appelle une bonne boutique ; il n'y a point ici de nenni. (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Contre un homme qui aura un jour plus de vingt-cinq mille livres de rentes. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Comme on lui donne à vendre des nippes de toutes parts, la magnificence des meubles, la richesse des pierreries, et l'abondance de vaisselle d'argent que le Capitaine voit dans ce logis, lui font paraître ma maîtresse un des meilleurs partis de la Robe. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Va vite te la faire rendre, et revient sur tes pas ; on pourrait la décacheter, et l'on y verrait trop le caractère de ma maîtresse, et le tien. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
L'Abbé Castoret, puisqu'il est tant de vos amis, dites-lui que le Prieur Coffard n'est pas dans la volonté de le mettre en possession de rien, qu'aux conditions qu'il sait. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Hé bien, dites-lui qu'il n'y a rien à faire pour des Commissions qu'à l'autre bail, à moins qu'il n'épouse cette fille dont je lui ai parlé : encore faut-il que dès le lendemain des noces, il la laisse à Paris, pendant qu'il ira faire sa Commission au fond du Périgord. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
À propos de la rue saint Martin, vous êtes-vous souvenue d'aller à ce Messager de Rouen, savoir si ce quartier de veau de rivière, ce muid de cidre, ces pots de noix confites, et ces deux témoins sont arrivés. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Va vite serrer toutes ces hardes pendant que je lui parlerai. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Avez-vous perdu l'esprit, dites-moi ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Avec cette belle conduite-là, je veux vous voir bientôt réduit à vendre le cheval que je vous ai fait donner par le Milord pour avoir... Ne me faites pas parler (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Ne me faites pas parler vous-même ; et comptez, quoi qu'il puisse arriver, que je ne montrerai jamais pour une pistole, ce serait le moyen de me décrier. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
Vraiment, mon petit ami, vous faites bien le renchéri depuis que je vous ai donné les moyens de vous faire un des Syndics de la danse. (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Ma foi, Madame, dans toutes les affaires que nous avons faites ensemble, vous avez gagné plus que moi, et je n'ai point rendu de billet dont vous ne vous soyez fait payer le port. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
Dans toutes les affaires dont je lui ai donné la conduite, je voudrais bien savoir s'il s'est tenu à une pistole. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Je vous baise les mains : je fais de la musique, c'est mon métier ; et tous les Commandeurs du monde ne me feraient pas montrer à de petites filles qui ne veulent point apprendre de mes airs, et les trouver plus beaux que ceux de l'Opéra même. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
Vous êtes en colère, serviteur. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À DANSER)
Tenez, le seul personnage de Notaire, si je ne le faisais pas moi-même, me reviendrait à moi, sans les buvettes, à plus de cent pistoles. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
Oh, je crois que vous dites cela au figuré. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Les exploits, les ajournements personnels, les décrets et les sentences de mort, seront écrits de ce petit style gai, coupé, enjoué et fleuri, dont on écrit les historiettes et les Romans. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Oh, que vous n'en demeurerez pas là : belle et jeune comme vous êtes, pour peu que votre mari soit vieux, vous serez bientôt réimprimée. (Acte 1, scène 7, MADAME THIBAUT)
Vous qui connaissez tant de gens, faites, je vous prie, qu'on glisse dans le monde quelques mots en faveur de mes ouvrages, pour me procurer la place que je souhaite. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Je t'ai vu un temps que tu n'en avais pas de fort beaux restes. (Acte 2, scène 1, JOLICOEUR)
Les gens qui ne vivent que par machines sont sujets à ces sortes de revers. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Je veux prendre de tes conseils pour m'assurer cette fortune. (Acte 2, scène 1, LA RAMEE)
Vous êtes ici, Cléante, et je n'en suis pas avertie. (Acte 2, scène 2, MADAME THIBAUT)
Oh, dites-lui qu'il vienne une autre fois. (Acte 2, scène 2, MADAME THIBAUT)
Ou vous êtes en compagnie, ou vous êtes en affaires. (Acte 2, scène 3, LA BRIE)
Il ne me manque que la Charge, car j'ai d'ailleurs toutes les parties nécessaires pour faire un parfait habile homme. (Acte 2, scène 4, LA BRIE)
Écoute si cette Maîtresse des Comptes à qui il appartient venait ici, ne va pas lui dire qu'on le marchande ? (Acte 2, scène 5, MADAME THIBAUT)
On dit que la fortune et vous, vous êtes les deux doigts de la main, qu'elle vous met à même des emplois, et que vous rendrez heureux qui bon vous semble ? (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous êtes riche ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Ce que tous les autres jeunes gens qui épousent des femmes déjà surannées en font, leurs Intendantes et leurs Fermières. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Ouais, vous êtes donc bien libertin ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Je les verrais toutes, si elles étaient toutes faites comme toi. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
J'y vais ce soir à la faveur de cet habit : je les observerai de près, j'étudierai jusqu'à leurs moindres gestes ; et si le coeur m'en dit, je les frotterai tous deux comme tous les diables. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Êtes-vous folle, dites-moi ? (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Mais... Tes discours sont inutiles, je ne suis point ici pour prendre de tes conseils, j'y viens pour te demander de l'argent. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Il n'entre point de mortalité dans mon message ; au contraire, je suis un porteur de nouvelles toutes tissues d'allégresse ; c'est pour votre mariage qu'on m'envoie. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Mon Fils, je ne saurais vous donner de plus fortes preuves de mon amitié, qu'en vous donnant Ismène pour épouse. (Acte 3, scène 3, LA RAMEE)
C'en est fait, Gabrillon, toutes nos précautions vont peut-être devenir inutiles. (Acte 3, scène 4, MADAME THIBAUT)
Vous êtes trop sérieux, et je trouve qu'un plumet était mieux votre fait qu'un rabat. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
C'est une veuve des plus modestes ; et la conduite que tout le monde sait qu'elle a eue avec son premier mari, m'est caution de celle qu'elle aura avec moi. (Acte 3, scène 5, ÉRASTE)
Je ne sais quelle inclination elle a pour ces sortes de nippes ; mais elle achète plus d'écharpes et de noeuds d'épée, que de coiffes et d'éventails. (Acte 3, scène 5, MADAME THIBAUT)
Ces sortes de femmes connaissent toute la terre : sait-on ce qui peut arriver ? (Acte 3, scène 7, LE CHEVALIER)
Elle est belle, vraiment ; cela servira bien à m'acquitter de la discrétion que vous me gagnâtes hier, Chevalier. (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
Hé, mon frère, que vous faites le badin ? (Acte 3, scène 8, ARAMINTE)
Vous attendrez tant qu'il vous plaira, vous êtes le maître. (Acte 3, scène 9, GABRILLON)
Ces deux grosses femmes que vous me dites de voiturer m'ont fait courir jusqu'à dix heures du matin, et encore ne m'ont-elles rien baillé pour boire. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Tes gens attendent là-bas après toi, on te cherche dans tous les cabarets de la rue. (Acte 3, scène 11, GABRILLON)
Vous êtes trop honnête, Monsieur. (Acte 3, scène 11, GABRILLON)
Vous me faites bien de l'honneur. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Mais, il me reste du côté de ma mère assez considérablement de bien ; mais comme mon père m'a laissé encore plus considérablement de dettes, je ne vous ferai le détail que de mon revenu le plus liquide. (Acte 3, scène 12, LE MARQUIS)
Vous êtes un petit maître, et il y a bien de petites maîtresses en ce pays-ci. (Acte 3, scène 12, MADAME THIBAUT)
Écoutez, ne me faites pas prendre mon sérieux là-dessus, je vous prie, j'ai des amis qui... (Acte 4, scène 1, MADAME THIBAUT)
Je connais tout ce qu'il y a d'honnêtes gens, Monsieur. (Acte 4, scène 5, MADAME THIBAUT)
Qu'est-ce que vous dites ? (Acte 4, scène 7, LISETTE)
N'êtes-vous pas à Madame ? (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Hé bien, si vous m'y menez de force, j'irai ; mais vous verrai si je ne dis pas à Madame que toutes les fois que Picard entre dans votre chambre, vous ne m'envoyez pas quelque part. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Oui, Madame, vous en êtes cause. (Acte 4, scène 9, DORANTE)
La voici avec un homme d'épée ; de peur de quelque inconvénient, allons faire mes plaintes chez un Commissaire. (Acte 4, scène 10, DORANTE)
Je veux tout ce que vous voulez ; mais ne vous repentirez-vous point de ce que vous faites pour moi ? (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
C'est lui qui fait toutes les affaires de notre famille, et j'ai des raisons qui m'obligent à vous épouser en secret. (Acte 4, scène 11, MADAME THIBAUT)
Madame, vous êtes volée. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
Prenez le premier venu, Cléante ; faites-lui dresser les articles tels qu'il vous plaira, nous remplirons les noms et qualités quand le contrat sera dressé. (Acte 4, scène 12, MADAME THIBAUT)
Que dites-vous, Madame Thibaut ? (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Gabrillon, faites-moi venir cette femme ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
C'est la première femme de Paris pour toutes sortes d'affaires. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Pas tant qu'on s'imagine, Monsieur, elle a fait de grandes pertes. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
La Justice lui a volé plus de la moitié de ses profits en amendes, en frais de Procureurs, droits de clercs, présents forcés, petites pensions involontaires à d'honnêtes personnes dans le besoin. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Nous les plaçons différemment dans les maisons où nous voulons avoir affaire, et il faut de petits gages particuliers à ces sortes de Messieurs-là. (Acte 4, scène 14, GABRILLON)
Dans le besoin pressant où vous en êtes, entre nous, Monsieur, c'est marché donné. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Que vous êtes adroit, Monsieur Dubois, vous prétendez que pour mes épingles je me contente de ce petit surplus ; mais, Gabrillon ? (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Son bonhomme de mari est plus amoureux d'elle qu'il ne l'a jamais été : il faut savoir toutes les excuses qu'il lui a faites, d'avoir cru ton petit neveu. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Vous êtes un bel esprit, Monsieur ? (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
Ce que vous dites-là ne sont pas des vers à la louange de la fortune ; néanmoins, il n'est que trop vrai que c'est assez d'être bel esprit pour être mal avec elle. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Voici un Placet : Qu'elle le fasse présenter par qui elle voudra, et je lui promets un quart de part dans toutes les pièces qu'on jouera dorénavant de moi, où l'on ne sifflera pas. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Nous verrons, nous verrons, Messieurs du Parterre, si vous sifflerez à l'avenir les Auteurs et les Comédiens, comme on siffle les linottes et les perroquets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Comme je ne puis faire pour moi, que je ne fasse en même temps pour trous les autres Poètes mes confrères, j'ai trouvé qu'il était à propos d'adresser mon Placet au nom de toute ma communauté des Auteurs, de Paris s'entend. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Toutes mes pièces étaient écrites de cette locution-là. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
Vous comptez deux fois le fonds, et vous oubliez la moitié des dettes. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
En vérité, c'est grand dommage ; et si vous disiez vrai, je me ferais une vraie affaire d'accommoder toutes les vôtres, et de vous marier avantageusement même. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
Tu plaisantes peut-être, Madame Thibaut ; mais je t'aurais plus d'obligation qu'à ma famille, et je n'en serais pas ingrat, sur mon honneur. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
Entrez là-dedans, faites un mémoire de votre bien, et de vos dettes surtout ; mais qu'il soit fidèle ; je me fais fort de trouver moyen de vous tirer de l'embarras où vous êtes. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
Vous me faites bien de l'honneur, Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Il est vrai que toutes les fois qu'elle sort, c'est toujours pour aller au Palais, ou chez Madame Thibaut. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Fi, Monsieur, vous êtes pour cela une trop bonne pâte d'homme. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Quand il me fâche, je le mets à l'amende, et tu profites toujours de cet argent-là, toi. (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Vous qui êtes un si bon mari, Monsieur, vous devriez bien acheter cela pour Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Que dites-vous ? (Acte 5, scène 5, ARDALISE)
Vous êtes de fort bon goût, Madame. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
À qui le dites-vous ? (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Vous faites trop bien les choses, Monsieur. (Acte 5, scène 5, MADAME THIBAUT)
Mais Éraste est longtemps après son mémoire, la liste de ses dettes est un peu longue. (Acte 5, scène 6, MADAME THIBAUT)
Vous êtes si riche. (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
J'aurai, mes comptes faits, plus de quatre cent et tant de mille livres : mais comme il n'y a que cinq semaines et trois jours que le pauvre Monsieur Torquette est défunt, nos affaires ne sont point encore réglées, mes enfants me font enrager ; et un mari, Madame Thibaut m'est absolument nécessaire. (Acte 5, scène 7, MADAME TORQUETTE)
Et vous dites que vous ne voulez pas d'un jeune homme ? (Acte 5, scène 7, MADAME THIBAUT)
Tiens, ma chère Madame Thibaut, voilà le mémoire de mes dettes aussi fidèle que tu me l'as demandé. (Acte 5, scène 8, ÉRASTE)
Oui, oui, faites. (Acte 5, scène 9, MADAME TORQUETTE)
Croyez-moi, Monsieur, ne faites point de dépense en compliments : je ne suis point d'humeur à payer pour vous ni Forel, ni le Chevalier Codile. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
Vous vous faites pomper, Madame Torquette ? (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
Mort de ma vie, rendez-moi mes parties ; on ne les a pas faites pour vous divertir. (Acte 5, scène 10, MADAME TORQUETTE)
Messieurs, prenez garde à ce que vous faites, Madame est une femme de qualité. (Acte 5, scène 14, LA RAMEE)
Quoi, vous n'êtes donc pas Cléante ? (Acte 5, scène 15, MADAME THIBAUT)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

Oh, Monsieur le Diable Boiteux, vous êtes un ingrat, vous voulez diminuer le bon office que vous a rendu ma bonne maman. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Ce n'est point vous qui lui avez soufflé la coquetterie, en rentrant dans la bouteille ; elle a toujours été coquette, ma bonne maman, je le sais bien, mon vilain papa s'en est toujours plaint ; et toutes les mies que j'ai eues, m'ont toujours dit qu'il n'avait pas tort d'être fâché, et que je n'étais pas tout à fait sa fille. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Hé, dites-le moi, si vous le savez ; je voudrais bien que cela fût vrai, et je serais bien aise de n'être point la fille du Magicien. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Oh bien, soyez contente, vous ne l'êtes point, Mademoiselle Sanchette ; c'est un des plus grands Seigneurs de la Cour, le parrain de votre bonne maman, qui est votre papa. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Mais avec cela, Seigneur Asmodée, le genre humain n'était pas peu redevable à mon mari le Magicien, de vous retenir dans la bouteille, et je ne sais pas si je ne me repentirai point d'être cause que vous en êtes échappé. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Vous n'avez pas jusqu'à présent sujet de vous en plaindre, je vous ai sauvée de la fureur d'un vilain mari, je vous ai tirée de Madrid, où vous aviez déjà fait trop de conquêtes pour continuer encore longtemps d'en faire : vous voilà, par mes soins, dans la plus belle ville du monde, dans Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Que je suis charmée d'y être, et que vous êtes un aimable Diable de nous y avoir d'abord amenées. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Et ne voyez-vous pas que vous êtes dans un lieu de spectacle, que c'est ici le Théâtre de la Comédie ? (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
C'est moi, qui souffle de la malice à l'un, de la présomption à l'autre, qui donne de l'esprit à celui-ci, l'opinion d'en avoir à celui-là, et qui leur inspire à tous en général, ces sentiments d'union, d'intelligence et de politesse, qui règnent ordinairement parmi eux. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Mais écoutez-moi un peu, Monsieur Asmodée, vous nous avez amenées à Paris, pour nous faire connaître le monde, en voici une belle occasion, nous ne pouvons guère en voir davantage à la fois ; faites-nous, s'il vous plaît, connaître le caractère, les intrigues et le ridicule de toutes les personnes qui sont ici. (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Vous êtes folle, petite fille. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Tout Diable que je suis, je me garderai bien de dire en face des vérités outrageantes, et de scandaliser en public d'honnêtes personnes, qui n'ont presque point de défauts qui ne soient de ma façon. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Vous êtes un fort honnête Diable, Seigneur Asmodée, et je ne vous croyais point tant de conscience. (Acte 1, scène 1, THÉRÈSE)
Hé dites-nous quelque chose qui nous amuse : voilà tant de monde de tous côtés, faut-il que tout cela nous échappe ? (Acte 1, scène 1, SANCHETTE)
Quoique je ne sois pas le Diable de la Chicane, je fais les affaires de la maison, j'y suis connu, j'y régente ; et cette intrigue, où je me trouverai mêlé par-ci par-là moi-même de la petite Comédie qu'on leur a promise : nous feront ensuite entre nous trois, nos réflexions en musique sur l'aventure ; et nous verrons de quoi vous êtes capables, et si vous profiterez bien du livre du monde, dont je vous ferai voir de temps en temps quelques nouveaux chapitres, avez-les figures. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Comme toutes choses ont différentes faces ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous vous plaignez de lui sous le nom du Diable Boiteux ; et comme Cupidon, vous n'êtes pas une de ses plus mauvaises pratiques. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Voilà vos craintes dissipées ; la peur du Diable est ce qui dure le moins dans l'esprit d'une jeune coquette. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Mais je sais de science certaine, que cet oncle a fait un testament, par lequel il vus déshérite. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Tes conseils sont des lois pour moI. Je vais faire réponse. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Les mauvais contes ! (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Il donne des idées funestes, et j'ai cru voir deux ou trois fois au chevet du lit du malade, ce vilain génie qui s'appelle Flagel, et qui est l'esprit de la chicane. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Oui : heureusement son testament est fait et signé, et voilà sa conscience en repos. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Le testament n'est donc pas plus favorable à la nièce qu'au neveu ? (Acte 1, scène 4, MARTON)
Mon pauvre mari, que je n'ose encore dire défunt, leur laisse une petite somme en commun, à condition qu'ils se marieront ensemble : mais on dit que je pourrai contester cela, et leur faire quelque chicane. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Je n'aurai plus guère que cela à faire, Marton, et j'ai pris toutes mes mesures d'ailleurs, comme tu sais. (Acte 1, scène 4, MADAME LUCAS)
Vous faites fort bien, Madame ; il ne faut pas se refuser ce plaisir-là. (Acte 1, scène 4, MARTON)
On nous a mandé qu'il était presque à l'agonie : j'en suis fâché ; car nous nous ressemblons comme deux gouttes d'eau. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Toutes choses. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Je m'en vais le chercher, te dis-je, vous n'avez toutes deux qu'à nous attendre. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
J'ai bien aussi mes petites raisons, pour ne pas trop me réjouir du retour de Lépine, et cependant c'est lui qui est le véritable. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Que pourra penser, que dira Éraste, s'il a seulement lieu de soupçonner que j'ai pu prêter l'oreille aux tendres protestations d'un jeune écolier ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Et si Lépine vient à savoir que j'aie écouté les sornettes d'un Compagnon Procureur. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Nous allons tous les jours chez des Duchesses et des Présidentes, qui sont d'aussi bonne maison que des Procureuses. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Si vous n'en avez point, ne vous en faites pas. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Vous pouvez dire à Blaise Lucas que malgré son habileté, il n'aura pas un sou de la succession, le défunt a fait un bel et bon testament. (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
Vous me paraissez surprises, inquiètes, embarrassées. (Acte 1, scène 13, LE COMMISSAIRE)
Non, non, Monsieur, faites le dû de votre Charge ; Il n'y a là-dedans, ni billets doux, ni portraits : vous êtes dans une maison d'honneur ; hélas ! (Acte 1, scène 13, MADAME LUCAS)
N'y aurait-il pas moyen d'égayer cela avec quelques petites prétintailles ; Monsieur Corbeau ? (Acte 1, scène 14, MARTON)
Il va tout à l'heure apporter ici le Testament. (Acte 1, scène 15, CASCARET)
Je n'en ferai que de bonnes ; nous déchirerons le testament, et nous épouserons Mademoiselle. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Bon, toute seule, plût à Dieu que nous fussions toutes seules. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Oui vraiment, votre mari ; depuis que vous êtes sortie d'ici, il me lutine d'une manière ; là, là, là, là, ne le voilà-t-il pas derrière vous ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
Hé, ne nous faites point de peur ; si votre âme est en peine, voilà Madame, qui vous a trop aimé pendant votre vie, pour vous refuser quelque chose après votre mort. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Tenez, tenez, tenez, le voilà qui badine avec les barbes de vos cornettes ? (Acte 1, scène 17, MARTON)
Soyez le bienvenu, Monsieur Debonnefoi ; ne nous apportez-vous pas le testament ? (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
Frustrer l'héritière légitime pour vous enrichir, c'est une chose criante ; vous devriez vous accommoder et supprimer le testament, Madame. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
Supprimer le testament ? (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
Vous êtes la maîtresse, Madame : mais quand le pauvre défunt m'a appelé, et qu'il est comparu? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
À cause du testament que vous m'avez fait faire. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Vous le disiez bien, Monsieur le Notaire, que ce testament était une injustice criante. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Les diables même en sont scandalisés, Monsieur le Notaire, et voilà deux honnêtes Messieurs de leur compagnie ; celui que vous voyez à ma droite est le Diable Boiteux. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Nous avons ordre, ma chère femme, de demeurer tous trois chez vous en garnison, jusqu'à ce que l'original du testament soit en pièces. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Déchirer votre testament ! (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
Votre résistance pourrait avoir des suites. (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
Faire déchirer son testament ! (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
Vous êtes tous de complot, Monsieur le Notaire ? (Acte 1, scène 18, MADAME LUCAS)
Pour cela, non, Madame, je vous jure : mais l'original du testament est déchiré, le Diable s'en est mêlé, que voulez-vous que j'y fasse ? (Acte 1, scène 18, LE NOTAIRE)
Point d'invectives, Madame Lucas : faites enterrer le défunt sans mausolée, puisque la succession vous manque, et laissez-nous nous applaudir d'avoir pu vous prendre pour dupe. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
C'est moi, Monsieur de Lépine, qui vous ai inspiré l'idée qui a fait déchirer le testament. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Mais que dites-vous de la petite nièce, qui, sans consulter ni sens ni raison, épouse sottement un jeune Officier qui n'a rien ? (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Oui, voilà le fait, on peut vous en croire, vous avez été quelquefois dans le cas, mais dites un peu à Monsieur l'Officier ce que vous prévoyez des suites de son mariage. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Mon brave Officier, vous êtes gueux, v.12 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)
Si vous ne faites pas tous deux v.15 (Acte 1, scène 19, TH?R?SE)
Ne vous effarouchez point du pronostic, Seigneur Éraste ; vous êtes aujourd'hui ravi de la prendre, vous serez quelque jour ravi de la quitter. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Mais achevez, Madame Thérèse, de faire part à cette belle assemblée de vos réflexions et des petites confidences que je vous ai faites pendant la pièce. (Acte 1, scène 19, LE DIABLE)
Dans vos galantes aventures, v.44 (Acte 1, scène 19, THÉRÈSE)

LES FÉES. (1699)

Esprits divins, savantes fées, v.46 (Acte 1, scène 1, LA FÉE)
Les plus augustes demi-Dieux. v.66 (Acte 1, scène 2, LA FÉE)
Non, ma soeur, vous n'avez point de bonnes raisons pour justifier l'irrégularité de votre procédé ; et parmi les Fées comme nous, les règles de la politesse et de la bienséance devraient un peu mieux s'observer. (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
Que vous êtes fatigante, ma soeur, avec vos formalités perpétuelles ! (Acte 2, scène 1, BLANDONIE)
C'est trop de grâce que vous me faites, Madame, et je vous prie de me dispenser de l'accepter. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Pardonnez-moi, je me connais, cela n'est pas possible ; il faut que l'une de vous deux ait tort, assurément, et vous l'avez toutes deux, peut-être ? (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Oh pour cela, vous êtes de fort bonnes gouvernantes ; leur éducation vous fait honneur, et je suis fort content de ces deux personnes-là, moi qui vous parle. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Vous avez toutes deux raison. (Acte 2, scène 2, DARINEL)
Puisque vous avez si peu de complaisance pour moi, ma soeur, attendez-vous pour votre élève à toutes les traverses que je pourrai vous faire. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Cela sera comme tu le souhaites. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Les moments que je donne au sommeil ne sont pas les plus tristes de ma vie, chère Finette. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Vous êtes sujette à faire d'agréables songes, je gage ? (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Dites-moi donc... (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Le Prince, en la voyant, m'a paru demeurer immobile, moins d'étonnement que de chagrins : il hésitait à l'aborder, ou à me venir rendre ses hommages, lorsqu'un enfant, d'une beauté surprenante et d'un éclat merveilleux, est venu le déterminer ; de petites ailes mollement agitées le soutenaient en l'air ; il tenait un arc d'une main, et de l'autre une flèche d'or ; son épaule gauche était ornée d'un carquois : Suivez moi, Prince, lui a-t-il dit, en volant auprès de moi, voilà la Princesse que je vous destine ; ne résistez point à la volonté d'un Dieu qui fait son plaisir de vous rendre heureux. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Le plaisir de quereller vous rend aujourd'hui négligente, et vous êtes bien facile à tromper. (Acte 2, scène 6, INEGILDE)
Il paraît avoir à vous parler de quelques affaires importantes. (Acte 2, scène 7, ZIZIME)
Que dites-vous, ma soeur ? (Acte 2, scène 8, INEGILDE)
C'est un ordre de mon père qui m'y amène, il m'a fait dire de m'y rendre, et il a dessein apparemment de nous entretenir toutes deux ensemble. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
Comme j'ai à vous parler d'affaires réjouissantes, mes enfants, je suis bien aise de ne voir auprès de vous que des visages qui me réjouissent, et devant qui je ne sois pas obligé de garder une incommode gravité, qui m'a terriblement gêné depuis que la Fée votre mère s'avisa de me faire Souverain. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Oh çà, mes filles, je vous ai voulu parler à toutes deux ensemble, parce que j'ai le même compliment à vous faire à toutes deux, et que toutes deux apparemment vous le recevrez de la même manière. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Bon, fort bien, j'avais bien prévu ce cri : mais dites-moi, je vous prie, si c'est un mouvement de joie ou de répugnance qui vous le fait faire ? (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Ne perdez point le jugement, dites oui, Madame. (Acte 2, scène 9, FINETTE)
Vos amants doivent se rendre incessamment ici ; je ne les connais pas mais vos tantes les Fées qui m'en ont parlé, en disent beaucoup de bien, elles les ont choisis comme pour elles. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Le rang où vous me voyez ne me fais pas oublier où je me suis vu ; et comme je suis un Prince de fortune de la façon de feue ma femme, vous me faites beaucoup d'honneur de vouloir devenir mon gendre. (Acte 2, scène 1, ASTUR)
Tant de respects, Seigneur, ne marquent pas une ardeur bien vive : la délicatesse d'une amante aurait de quoi s'en offenser. (Acte 2, scène 1, CLEONIDE)
Pour moi, je vous l'avoue, je ne suis pas si susceptible de ressentiment, et je rends grâce à votre politesse qui me donnera le temps de vous connaître, et la liberté de régler à mon choix votre destinée et la mienne. (Acte 2, scène 1, CLEONIDE)
Vos surveillantes sont en défaut, la Cour est en joie : profitons de l'occasion, venez. (Acte 2, scène 2, FINETTE)
Que tu es extravagante, Finette, avec tes idées ! (Acte 2, scène 2, INEGILDE)
De certaines petites circonstances, des bagatelles que j'ai remarquées. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Je l'ai remarqué comme lui, Madame ; et vous, ne vous êtes-vous aperçue de rien ? (Acte 2, scène 3, FINETTE)
Je m'éloignais aussi, Madame, c'est vous qui me dites de demeurer. (Acte 2, scène 5, FINETTE)
Vous faites bien, et vous ferez mieux encore, de ne vous pas exposer davantage à gâter l'esprit d'Inégilde par vos conversations ridicules. (Acte 2, scène 5, MELISENDE)
Pourquoi révoltes-tu mon coeur contre le choix qu'a fait la Fée ? (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Oui vraiment ; et vous n'êtes pas fâché que je sois si pénétrant. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
C'est en ce lieu que vous avez vu les deux Princesses : vous n'avez suivi qu'avec peine celle que l'on vous destine, vous quittiez l'autre avec regret ; j'ai jugé que vous reviendriez ici ; vous y revenez, vous êtes rêveur, vous soupirez, je ne me suis pas trompé, vous êtes amoureux d'Inégilde. (Acte 2, scène 9, DARINEL)
C'est la tienne que je faisais : j'assurais le Prince que s'il avait besoin de tes soins, de tes lumières et de ton crédit en ce pays-ci... (Acte 2, scène 10, DARINEL)
Éloignez-vous de quelques pas, et faites semblant de vous promener en rêvant dans quelqu'une de ces galeries, vous nous aborderez quand je vous ferez signe. (Acte 2, scène 10, FINETTE)
Elle est fort instructive, faites-en votre profit. (Acte 2, scène 11, FINETTE)
Vous êtes la cadette, Madame, ne vous avisez pas de faire comme fit cette aînée. (Acte 2, scène 12, FINETTE)
Seigneur, je ne sais de quelle manière je dois recevoir la déclaration que vous me faites de vos sentiments ; peut-être faudrait-il m'en effaroucher, vous témoigner de la colère : mais je n'en ai point, je vous l'avoue ; et la seule chose qui me fait peine, est de ne pouvoir bien répondre à un langage qui m'est si nouveau. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
Je romprai toutes les mesures qu'on a prises ; je vous obtiendrai du Prince votre père, j'engagerai la Fée qui me protège à nous devenir favorable, je réduirai la vôtre à la nécessité de ne nous être pas contraire, et l'assurance de vous plaire me fera trouver tout possible. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
Allons, Madame, la situation où vous êtes veut une prompte résolution ; il n'y a point à hésiter, il faut finir le songe. (Acte 2, scène 12, FINETTE)
Suivez, Prince, les conseils que l'amour vous donne : obtenez l'aveu de mon père, faites-y souscrire les Fées, et n'appréhendez point d'avoir à surmonter d'autres obstacles. (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
Que faites-vous ? (Acte 2, scène 12, INEGILDE)
Ah, Seigneur, ne vous laissez point surprendre, vos premiers sentiments ne peuvent être que justes, ils sont sacrés pour moi, et je suis incapable d'en avoir d'autres. (Acte 2, scène 14, INEGILDE)
Parmi les jeux et les fêtes, v.199 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'ÎLE)
Nous voyons, loin des tempêtes, v.200 (Acte 2, scène 16, UN HABITANT DE L'?LE)
Fais comme tu voudras, ce sont tes affaires. (Acte 4, scène 1, ASTUR)
Faites de votre côté vos diligences, je vais du mien rêver tranquillement à ce que j'aurai à faire, en cas qu'elle se retrouve. (Acte 4, scène 3, ASTIBEL)
Par ma foi, toutes ces Fées-là sont des extravagantes qui ne servent qu'à faire enrager des gens raisonnables. (Acte 4, scène 4, ASTUR)
Vous êtes assez capable d'une pareille malice, et ce Prince que vous avez fait venir est un peu mêlé là-dedans, à ce qu'on m'a dit. (Acte 4, scène 7, ASTUR)
Oui, Madame, il aime Inégilde ; et malgré les préceptes de la Fée, ma soeur, je crois, n'est pas insensible. (Acte 4, scène 7, CLEONIDE)
Vous n'êtes pas sensible, Seigneur ; et vous ne paraissez pas aussi fort chagrin de la perte de votre fille. (Acte 4, scène 7, BLANDONIE)
Vous êtes mal prévenu pour nous, Seigneur, nous avons intérêt de vous détromper. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Que dites-vous, Seigneur ? (Acte 4, scène 12, MELISENDE)
Non, non, non, je suis fort aise de vous revoir ici ; y êtes-vous pour longtemps ? (Acte 4, scène 14, ASTUR)
Vous autorisez une union que je déteste ? (Acte 4, scène 14, MELISENDE)
L'austérité de votre humeur et de vos préceptes a lassé le coeur d'Inégilde, il faut que le mélange des plaisirs le remette dans l'état auquel il doit être pour goûter un parfait bonheur. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
Et de Finette et de moi, qu'en faites-vous, Madame ? (Acte 4, scène 14, DARINEL)
Nous nous intéresserons toutes trois à la rendre heureuse. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
Vous êtes trop juste, trop sage et trop raisonnable pour ne pas souscrire à ce que nous faisons. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)
Que de toutes parts on s'assemble v.212 (Acte 4, scène 15, DARINEL)
Quittez, Bergers, vos retraites, v.216 (Acte 4, scène 15, UNE FÉE DES PLASIRS)
Au milieu des douceurs parfaites, v.218 (Acte 4, scène 15, UNE F?E DES PLASIRS)
Aussi pur qu'aux lieux où vous êtes. v.220 (Acte 4, scène 15, UNE F?E DES PLASIRS)

COLIN-MAILLARD. (1701)

Tout biau, ly dis-je, Monsieu Lucas, ce n'est pas pour vous que je jouons à ce jeu-là, vous n'en n'êtes pas, retirez-vous d'ici. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Acoutez, Monsieu, si vous m'en croyez, je ne ferons qu'une noce de toutes les deux ; et comme la mienne est la plus chétive, alle ira par-dessus le marché, ce sera autant d'épargné. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Hé, mais, vela toutes les manières de la défunte : votre femme vous a gâté, Monsieur Robinot. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Je ne me fie point à ma tante, je crains qu'elle n'ait donné quelque avis à ce Capitaine, et je te recommande sur toutes choses de faire si bonne garde aux environs de ce logis, que personne n'en puisse approcher sans que j'en sois averti. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
C'est un homme de bon conseil pour ces sortes d'affaires, que votre Mathurin. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Oh bien, faites, mon neveu, faites, vous allez faire de belles affaires. (Acte 1, scène 2, MADAME BRILLARD)
Est-ce que vous vous êtes doutée de cela, Madame ? (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Hier au soir, quand vous arrivâtes, il y avait un grand jeune Monsieur qui était arrivé dès le matin. (Acte 1, scène 3, CLAUDINE)
Allez, impertinente, faites ce qu'on vous dit, et si vous vous mêlez encore de faire des signes davantage, j'avertirai Mathurin de l'histoire de la grande huche. (Acte 1, scène 3, MONSIEUR ROBINOT)
De très fortes raisons, ma tante, mon repos, l'acquit de ma conscience. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Cependant, ma tante, il faut étourdir Angélique à force de jeux, d'amusements et de petites fêtes ; et tâchez, s'il se peut, d'empêcher qu'elle continue de réfléchir à l'engagement que j'exige d'elle. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Faites avertir les violons, et toute la Jeunesse du Village, de se trouver ici tantôt à mon retour ; je tarderai le moins qu'il me sera possible. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Vous parlâtes hier à Angélique, que vous a-t-elle dit ? (Acte 1, scène 7, MADAME BRILLARD)
Figurez-vous que vous êtes elle-même, que vous n'avez que son âge. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Vous êtes donc Mademoiselle Angélique, et vous n'avez comme elle que quinze ou seize ans tout au plus. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Vous êtes passionnément aimée de Monsieur Éraste, que voilà ? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Il met d'abord en gage quelques vestes d'or, quelques justaucorps galonnés, une montre d'Angleterre? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Hé, non, Madame, ce n'est pas pour l'enlèvement que vous êtes Angélique. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Fort bian : mais avec quoi est-ce que vous faites ces conjurations, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 9, MATHURIN)
Que faites-vous là, Monsieur ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Est-ce que ce n'est pas pour Mademoiselle Angélique que vous êtes venu ici ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Vous fûtes hier avec moi toute la journée ; et quand Mademoiselle Angélique arriva, vous l'aimiez encore de tout votre coeur, je sais bien cela. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Un reste de tendresse combattait pour elle, je vous l'avoue : mais dès le moment que je vous vis toutes deux ensemble, aussitôt que je pus comparer vos charmes aux siens? (Acte 1, scène 11, ÉRASTE)
Vous me trouvâtes plus jolie, moi ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Oui, de nous aimer : mais de nous marier, ce n'est pas de même ; et quand des Messieurs comme vous épousent de petites paysannes comme moi, on dit que ce n'est jamais pour de bon, et je veux que ce soit tout de bon qu'on m'épouse. (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Vous dites-là de biaux vars à notre louange. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Hé, que t'es sotte Claudeine, ne t'affie morguenne pas à ça, ce sont des feintes. (Acte 1, scène 2, MATHURIN)
Non, Monsieur le Jardinier, non, ce ne sont point des feintes : Claudine sera ma femme, je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, ÉRASTE)
Sont-ce là des feintes, Mathurin ? (Acte 1, scène 2, CLAUDINE)
Est-ce que vous êtes fou, de vouloir épouser cette petite créature-là ? (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Alle me change pour vous, parce que je ne sis que Jardinier, et que vous êtes Capitaine ; alle vous changera contre queuque Colonel, prenez-y garde. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Alle est encore pis que vous ne dites. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
Hé bien, hé bien, si Monsieur Robinot vient à savoir que c'est vous qui êtes ici, il se tiendra sur ses gardes, et cela rendra l'exécution de vos projets plus difficile. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
J'ai un grand dadais de cousin qui est tout fait comme vous, il vous baillera un habit, j'en baillerai un à votre homme, moi, n'an vous prendra pour queuques Paysans des environs, et vous aurais comme ça tout le temps d'ajuster toutes vos manigances. (Acte 1, scène 14, MATHURIN)
Non, cela n'est point, ce sont des contes, je ne suis point assez touchée de cette prétendue perfidie ; j'y serais plus sensible, si elle était véritable. (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
Il y a dans ces sortes d'affaires de certains délais auxquels il faut bien? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR ROBINOT)
Vous ne me dites mot, me méconnaissez-vous, Angélique ? (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Bon, c'est encore un bon nigaud avec ses contes. (Acte 1, scène 21, CLAUDINE)
Me voilà de retour, moutonne, et tu seras mariée dès ce soir, comme tu le souhaites. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Venez, fillettes et garçons, v.4 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Les plaisirs sont de toutes les saisons. v.8 (Acte 1, scène 23, MONSIEUR ROBINOT)
Hem, plaît-il, qu'est-ce que vous dites de Blaise ? (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Et vous êtes Colin-Maillard, Monsieur. (Acte 1, scène 23, CLAUDINE)
Et faites vite la retraite, v.39 (Acte 1, scène 23, MATHURIN)
Oh parguenne, Monsieur, vous êtes pris pour dupe, vous croyais me tenir : allons, allons rebouchez-vous les yeux. (Acte 1, scène 24, MATHURIN)
Vous n'êtes pas heureux à Colin-Maillard, n'y jouez plus. (Acte 1, scène 24, CLAUDINE)
Vous étiez tous de concert, vous êtes des coquins, des canailles. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR ROBINOT)
Faites toujours Colin-Maillard. v.48 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)
Faites, Messieurs, Colin-Maillard. v.68 (Acte 1, scène 25, MATHURIN)

LES BOURGEOISES Ã€ LA MODE. (1692)

Ce jeune homme à qui vous gagnâtes l'autre jour ces deux mille écus qu'il venait de toucher pour faire cette Compagnie de Cavalerie... (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Oui, mais c'est une grande merveille, et nous n'avons pas coutume d'être si diligentes. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Monsieur le Chevalier a conseillé à Madame d'établir ici avec Araminte de petites parties de plaisir et de jeu. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Non vraiment, cela était bon autrefois ; mais aujourd'hui les manières sont bien différentes : on prend seulement l'aveu de la petite fille, on tâche d'avoir l'agrément de la fille de Chambre, et quand on ne peut plus cacher la chose, on en informe la famille. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Et vous n'êtes pas plus intriguée ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Mort de ma vie, vous êtes bien plus femme qu'une autre. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il ne tient qu'à vous d'être parfaitement heureuse : belle, jeune, bien faite, spirituelle, vous êtes aimée de tous ceux qui vous voient, et vous avez le bonheur de n'aimer personne que votre Mari, que vous n'aimez guères ; vous êtes sans aucune passion dominante, que celle de vos plaisirs ; vous avez en moi une fille dévouée à tous vos sentiments, quelque déraisonnables qu'ils puisent être, et vous ne cherchez qu'à troubler la tranquillité de votre vie par des inégalités perpétuelles. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Mais aussi, Madame, ne faites-vous pas comme si vous l'étiez. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je vous demande pardon, Madame : c'est celui d'une Comtesse dont je ne puis tirer d'argent. (Acte 1, scène 7, MADAME AMELIN)
Le commerce que vous faites vous donne bien de la peine, Madame Amelin ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Vous faites quelquefois des pertes considérables ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Si toutes les autres étaient comme elle, j'aurais bientôt de quoi faire rouler un bon carrosse. (Acte 1, scène 9, MADAME AMELIN)
Vous perdez toutes vos affaires. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Écoute, je sais les contes que tu fais, tu as honte de m'appeler ta mère. (Acte 1, scène 10, MADAME AMELIN)
Non, je vous aime, je vous respecte ; mais si vous me faites connaître ici, vous ruinez les plus belles espérances du monde. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
J'irai chez vous dans un moment vous informer de toutes choses. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Comment donc, vous êtes seul, Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Ma vie et ma fortune sont entre tes mains, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
J'aime les gens de qualité, c'est mon faible, ils ont toujours de petites manières qui les distinguent, et l'on fait bien son compte avec eux, n'est-il pas vrai. (Acte 1, scène 12, MADAME AMELIN)
Vous êtes bienheureuse que ce ne soit pas un Intendant, vous attendriez bien davantage. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Madame a besoin de cent louis, elle vous doit trente pistoles, faites-lui prêter six cents écus, elle vous paiera vos trois cent dix livres. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Voilà comme les Maîtresses deviennent Soubrettes, et comme les Soubrettes deviennent quelquefois Maîtresses à leur tout. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Vous paraissez embarrassé, vous me répondez sans faire attention à ce que vous me dites. (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
En vérité, Madame, vous êtes une femme de bon esprit. (Acte 2, scène 1, LE CHEVALIER)
Oui, Monsieur, justement, deux marquises, une comtesse, un partisan, trois abbés, autant de fainéants, ce commis de la douane, et ce petit épicier, sont au logis qui vous attendent. (Acte 2, scène 2, FRONTIN)
Ne faites point façon de me laisser seule, je ne serai pas longtemps sans compagnie. (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
M'en apportes-tu ? (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Que vous êtes bonne, Madame ! (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Je lui épargne ces sortes de petits chagrins autant qu'il m'est possible. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
J'ai besoin de mille choses, des tables, des cornets, des dés et des cartes. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
J'attends Araminte, je veux qu'elle m'aide à faire toutes mes emplettes. (Acte 2, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ma chère bonne, comment te portes-tu ? (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
Qu'il ne sache pas que vous êtes mes confidentes, je vous prie. (Acte 2, scène 5, ARAMINTE)
Un mari fâcheux et avare est un ennemi public, contre qui toutes les femmes ont intérêt de se déclarer : çà, voyons comment faut-il s'y prendre ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Tu n'as qu'à me dire tes projets, je te ferai confidence des miens, et nous trouverons moyen de les mettre en oeuvre. (Acte 2, scène 5, ANGÉLIQUE)
Les aimables petites personnes ! (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Dépêche-toi donc, tu sais bien que mon père ne veut pas que je te parle, et qu'il dit que tu me gâtes. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Puisque vous prenez si bien les choses, vous n'êtes pas si fort à plaindre. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Ma belle-mère ne sait point toutes ces choses, et elle vit heureuse. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Hé, puisque vous êtes si habile, ne pouvez-vous pas deviner le reste ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
J'aurais trop à rougir, Lisette, si mes conjectures n'étaient pas justes. (Acte 2, scène 7, MARIANE)
Que vous êtes amoureuse. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
On vous aime, vous aimez, on vous écrit, vous faites réponse ; y a-t-il rien là qui ne soit dans les formes ? (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Je sais les règles comme celui qui les a faites. (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Hé, vous n'êtes pas le moins capricieux mortel que je connaisse. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Il n'y a rien de plus clair que ce que vous me dites. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Il n'y a que de la délicatesse dans cette passion. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Mais, descendez par ce petit escalier, et allez prendre l'air : vous en avez besoin, sur ma parole. Ma foi, l'aventure est trop drôle, et voilà de quoi bien divertir nos faiseuses d'emplettes. (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Il faut apparemment qu'elle ait aujourd'hui des affaires plus pressantes que de coutume. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Des affaires pressantes ! (Acte 2, scène 9, MONSIEUR SIMON)
C'est que vous êtes furieusement difficile ; car enfin, qu'y a-t-il donc de si extraordinaire dans sa conduite ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Vous dormez quand elle revient, vous voulez la voir quand elle dort, ou vous êtes sorti quand elle s'éveille : le moyen de vous rencontrer ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Est-ce que vous voudriez qu'elle s'abaissât à ces sortes de bagatelles, et est-ce pour cela que l'on prend aujourd'hui des femmes ? (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Hé, fi, Monsieur : vous êtes Notaire, et vous ne savez pas la Coutume de Paris. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Ne faites point de bruit, ma chère, et n'en parlez point à Madame, il se retrouvera ; en tout cas, il n'y aura que moi qui perdrai. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Que voulez-vous, c'est un enfant gâté que Janot, qui fait quelquefois de petites mièvretés ; et dans le fond, pourvu qu'il le mette à bien, je ne m'en soucie pas. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Dites-moi un peu seulement. (Acte 3, scène 3, MADAME AMELIN)
Ah, ah, hé quelles affaires importantes te sont survenues depuis que je t'ai quittée ? (Acte 3, scène 5, FRONTIN)
Avant toutes choses, dis-moi, te sens-tu de la disposition à ruiner un homme en faveur d'une femme ? (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Je n'y suis venu qu'en passant, Madame ; et quelques petites propositions que m'a faites Mademoiselle Lisette m'ont arrêté pour vous offrir mes petits services. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Dites-nous donc vite ce que c'est. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Tu plaisantes, peut-être, Lisette ? (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Voilà les propositions qu'elle m'a faites, et c'est là-dessus que j'attends vos ordres. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Toutes tes idées de cette nuit, ne valent pas ce que le hasard nous présente. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Pour vous, Mesdames, il faudra vous mettre en dépenses de quelques petites faveurs, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Hé, de quoi vous embarrassez-vous, puisque vous êtes toutes deux d'accord ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
N'êtes-vous pas les parties intéressées ? (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Vous êtes une extravagante, Lisette. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Quelques paroles obligeantes. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Nous en serons quittes pour du papier. (Acte 3, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ce serait manquer de politesse. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Comment donc, vous n'y songez pas : les plus sages coquettes ne refusent point aujourd'hui ces bagatelles à leurs soupirants ; et tout le secret ne consiste qu'à les faire payer si cher, qu'il ne reste jamais de quoi finir l'intrigue. (Acte 3, scène 6, FRONTIN)
Mais, n'allez pas vous piquer d'être plus reconnaissante l'une que l'autre ; dans ces sortes de traités, il fait de la bonne foi, surtout. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Il nous amènera demain bonne compagnie, des comtesses, des abbés, des marquises. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Il est bien vrai que son mari est un vilain ; qui lui donne fort peu de chose, et que la fortune des joueuses est sujette à de petites révolutions quelquefois. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Ne me faites pas trop parler, Monsieur, je vous prie. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Je devine fort bien vos desseins, vous seriez ravi d'avoir occasion de faire le galant, et d'étaler votre humeur libérale ; mais gardez-vous en bien, je vous en avertis, vous perdriez toutes vos affaires. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Qu'il est fâcheux d'avoir affaire à de petites personnes trop scrupuleuses ! (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Oui, Monsieur, les joueurs sont un peu sujets à caution, comme vous savez, et Madame n'a pas joué toujours avec les plus honnêtes personnes du monde. (Acte 3, scène 9, LISETTE)
Oui, c'est une nouvelle manière de faire des présents sans conséquence, où je trouve qu'il y a beaucoup plus de bien séance, que dans toutes les autres. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Ne précipitons rien, donne-toi patience : il est allé dans son cabinet se préparer à une querelle que je lui ai conseillé de faire à Madame, pour autoriser les petites parties qu'on veut faire ici. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Êtes-vous content de la réponse ? (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Monsieur, point de contestations, s'il vous plaît, je n'aime point qu'on me contredise, moi. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Je ferai pour toi toutes choses. (Acte 3, scène 12, LE CHEVALIER)
Que faites-vous donc ici ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Lisette dit que vous êtes de mauvaise humeur, et que vous voulez gronder, est-il vrai ? (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Vous devriez être morte, depuis le temps que vous vivez comme vous faites. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Et le moyen de renfermer en peu de paroles tous les sujets de plaintes que vous me donnez tous les jours. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Moi, je vous donne des sujets de plaintes, mon fils ? (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Vous jurez, Monsieur, vous jurez, vous me faites trembler : Lisette, holà, quelqu'un. (Acte 4, scène 5, ANGÉLIQUE)
Vous êtes tous deux si raisonnables ! (Acte 4, scène 6, LISETTE)
C'est bien de l'honneur que vous me faites, Madame. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Ignores-tu toutes mes raisons ? (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Et comme cette vie aisée, douce, agréable, pourrait attirer trop grand monde ; pour n'être point accablé de visites importunes, il faudra que nous ayons un portier, sil vous plaît. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Adieu, mon fils, je vais me recueillir dans mon cabinet, et songer à prendre toutes les mesures imaginables, pour vous donner la satisfaction de demeurer au logis sans m'y ennuyer. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous êtes bienheureux d'avoir une femme si bonne et si judicieuse. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Oh pour cela, Monsieur, vous êtes le meilleur mari qu'il y ait au monde. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Mais, sérieusement, Monsieur, en êtes-vous bien amoureux ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Fi, Monsieur, où est la politesse, de ne savoir pas épargner à une femme la confusion de vous avoir obligation en face ? (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Ce sont des gens à qui Madame votre femme doit aussi de l'argent, il ne serait pas dans la bienséance qu'on vous vît acquitter les dettes des autres, quand vous ne payez pas les siennes. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Parbleu, Monsieur, je n'y entends point de finesse ; puisque vous faites tant de façons, je vous baise les mains, je suis votre serviteur... (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Diable, vous faites-là un grand effort ! (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Cela ne vaut pas le diable, vos voilà gâté ; on ira aux enquêtes, et la réputation de Monsieur Janot fera tort à Monsieur le Chevalier, assurément. (Acte 4, scène 10, FRONTIN)
Dépêchez-vous, et dites tout bas à Madame que j'ai quelque chose de conséquence à lui dire. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Si l'on recevait souvent de vos visites, on deviendrait volontiers plus sédentaire, Monsieur. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Vous êtes, de tous les hommes du monde, celui qu'on voit avec le plus de plaisir, je vous assure. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Écoutez, vous avez de l'esprit, vous donnez un tour galant et délicat à ce que vous faites ; mais, si vous voulez qu'on vous en sache gré, il faut me laisser toujours dans l'incertitude. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Il me fâche seulement de penser à certaines sortes de choses ; passez là-dedans, je vous prie, j'ai quelques ordres à donner à Lisette, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer. (Acte 5, scène 4, ANGÉLIQUE)
Quelque testament ? (Acte 5, scène 7, LISETTE)
Que faites-vous donc ici, Monsieur Josse. (Acte 5, scène 10, FRONTIN)
Oh, ne pense pas m'échapper, nous avons d'autres comptes encore à vider ensemble. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
Cela est, je te ferai pendre si tu disputes. (Acte 5, scène 11, MONSIEUR SIMON)
Mais qui vous fait penser de lui ce que vous nous dites ? (Acte 5, scène 12, ANGÉLIQUE)
Qu'en dites-vous ? (Acte 5, scène 12, MONSIEUR SIMON)
Vivat, j'ai gagné ma cause : allons, Monsieur le Commissaire, faites le dû de votre Charge, faites rendre à Frontin ce qui lui appartient ; vous êtes fort pour les restitutions, vous. (Acte 5, scène 12, FRONTIN)
On vous a pris tantôt une bague, elle est entre les mains de Monsieur, faites-vous la rendre. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
J'enrage : je crève, et je renonce à toutes les femmes. (Acte 5, scène 13, MONSIEUR SIMON)
Ah, te voilà donc, bon vaurien, je t'attendais pour te régaler : tu viens m'amuser avec des contes, et tu me fais de belles affaires, vraiment. (Acte 5, scène 14, MADAME AMELIN)
Vous êtes le fils de Madame Amelin ? (Acte 5, scène 14, ANGÉLIQUE)
Et vous n'êtes point un vrai Chevalier ? (Acte 5, scène 14, MARIANE)
Par ma foi, si les hommes donnaient à leurs femmes ce qu'ils dépensent pour leurs maîtresses, ils feraient mieux leurs comptes de toutes manières. (Acte 5, scène 14, LISETTE)

LA PARISIENNE (1691)

Quand cette toux me tient une fois, j'ai toutes les peines du monde à m'en défaire. (Acte 1, scène 1, DAMIS)
Cependant vous êtes jeune, et la force du tempérament?, (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
C'est-à-dire qu'il y a quelques amourettes en campagne. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
Es-tu dans tes meubles ? (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Vraiment, ma petite femme, ma mie, vous êtes une jolie personne. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Les jeunes filles ne sont point libres avec leurs mères, Madame ; et la crainte de paraître quelquefois un peu trop formées pour leur âge, gâte toutes leurs affaires. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ce sont des contes : à votre âge, il n'y a point de filles qui ne pensent quelque chose. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Oui, oui, tes exemples sont tout à fait justes. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Ah, bon cela, voilà qui me plaît. J'aime les personnes de bonne foi : expliquez-moi donc bien toutes choses, et ne me cachez rien surtout. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Et pourquoi ne leur pas marquer des heures différentes ? (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Êtes-vous muet ? (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Songe à m'apaiser ; car, selon toutes les règles, je dois être fort en colère. (Acte 1, scène 9, L'OLIVE)
Faites ce qu'elle vous dit, et me laissez seule disposer de certaines choses qui achèveront de me déterminer. (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Hé, dites-lui naturellement les choses : faut-il tant de ménagement pour un soupirant du Palais ? (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Enfin, Madame, je m'arrache aux affaires les plus importantes, pour ne pas perdre le moment favorable de vous exprimer. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 12, DORANTE)
Hé, ne faites point de bruit, je vous en conjure, et gardez cela pour l'amour de moi. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
En vérité, vous êtes bien méchante. (Acte 1, scène 12, DORANTE)
Hé ; fi ; les mères d'aujourd'hui ne sont pas si à craindre que vous le dites. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Hé, cadédis, les plus modestes ne sont pas les moins dangereux. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Dites, ai-je quelque rival qui se serve du pouvoir maternel, pour se faire épouser par force ? (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Elle est sur toutes ces bagatelles, d'un scrupule qui surpasse l'imagination. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Allons, Monsieur, un peu de complaisance pour elle ; les jeunes filles des choses les plus innocentes. (Acte 1, scène 16, LISETTE)
Mais, je songe que vous me faites faire une corvée bien inutile, et un personnage qui ne convient guères à mon âge. (Acte 1, scène 16, DAMIS)
Au moins, en chemin faisant, n'allez pas oublier qu'elle vous a sauvé la vie, et que vous êtes avec un Oncle qui n'entend point de raison sur le chapitre de sa nièce. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Elle a raison ; puisque c'est une chose qu'il faut faire, dépêchons d'en être quittes. (Acte 1, scène 18, LA VIGNE)
C'est ici que j'ai besoin de tes conseils, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
J'ai pénétré les secrets de Mademoiselle votre fille, je sais la cause de ses chagrins ; et si vous êtes toujours dans les sentiments de ne la point contraindre, vous en ferez la plus heureuse personne du monde. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Vous êtes un galant homme, et vous prendrez les choses du bon côté. (Acte 1, scène 22, OLIMPE)
Avant que je réponde à toutes vos bontés, permettez-moi, Madame? (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
De toutes les bonnes qualités, il ne lui est demeuré que de l'ingénuité. (Acte 1, scène 23, LA VIGNE)
Oh, ne vous fâchez point, Monsieur, vous n'y êtes pas encore. (Acte 1, scène 23, LISETTE)

L'Ã‰TÃ‰ DES COQUETTES (1754)

Il n'est point de femmes qui s'en louent, et les plus modestes croient beaucoup faire de ne pas s'en plaindre. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Il ne m'ennuie pas tant qu'un autre, je lui trouve plus d'esprit, des manières plus tendres et plus insinuantes, la conversation plus enjouée, le coeur mieux fait... (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
C'est celle de toutes les jolies femmes ; et vous êtes folle à meilleur titre que pas une. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Mon Maître à chanter, par exemple ; je ne serai point contente que je ne l'aie fait mettre aux Petites-Maisons. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Vous lui fîtes passer dernièrement une bonne nuit sous vos fenêtres. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ne suis-je pas heureuse, de savoir me divertir de toutes sortes d'originaux ? (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je vous envoie, pour nantissement des cents autres, un diamant que vous avez trouvé beau, et que je reprendrai pour mille écus toutes fois et quantes. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Voilà des manières tout à fait galantes. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Hé bien, ma chère enfant, comment vont tes affaires ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Le testament de mon père qui m'attache à ce que je hais, et qui ne me permet pas d'être à ce que j'aime. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Clitandre, dites-vous ? (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Plein d'esprit et de délicatesse. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Un mois, dites-vous ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Vous êtes la plus trompée ; il n'y a que quinze jours qu'il s'en est allé. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Madame, ne lui faites pas perdre son étalage. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
C'est une vérité incontestable. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Assurément ; et par toutes sortes de raisons, les Chevaliers de Ce Sol Ut doivent l'emporter sur les Marquis de la Capriole. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Vous ne sauriez croire, Madame, tous les contes qui s'en font déjà, et les plaisanteries qu'on m'en dit à moi-même. (Acte 1, scène 7, DES SOUPIRS)
Elles n'ont rien de désavantageux pour vous, et vous êtes toujours le Héros de tous les contes qu'on peut faire. (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Qu'il y a de délicatesse dans tout ce qu'il dit ! (Acte 1, scène 7, CIDALISE)
Malgré la guerre et la saison, je ne manque pas de fleurettes, comme tu vois. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Ma foi, vous fûtes pourtant bien mouillé ; et le Soleil, ou un fagot, ne vous aurait point incommodé. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Entrez dans mon cabinet, et faites-en deux copies en attendant qu'on nous serve. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Nous verrons, l'hiver qui vient, de tes maximes sur les écrans. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Fort bien, et l'on verra peut-être un tableau d'almanach de tes aventures. (Acte 1, scène 8, CIDALISE)
Tu vois que mes réflexions sont assez justes. (Acte 1, scène 9, CIDALISE)
Oh pour cela, Monsieur l'Abbé, vous êtes bien persuadé qu'elle fait plaisir, qu'on ne vous voit jamais autant de temps que l'on voudrait. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Hé laissez-la dire, Madame ; ces petites libertés font plaisir. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Et ne voyez-vous pas que vous y êtes autant bien qu'une personne de votre caractère y doit être ? (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Vous ne dites mot, mes beaux yeux, mes beaux sourcils, ma belle Reine. (Acte 1, scène 10, L'ABBÉ)
Monsieur l'Abbé, vous êtes un cruel homme. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Madame_la_Comtesse de Martin-sec, Madame ? (Acte 1, scène 12, JASMIN)
Vous voyez les tristes effets de la guerre, Madame. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Votre amant est à l'armée, selon toutes les apparences. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Il a pris des mesures fort justes, et pour peu qu'il fasse diligence, il arrivera tout à propos pour voir séparer l'armée. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Vous êtes toujours de la même humeur, et pour ne pas perdre un bon mot, vous sacrifieriez toute la terre : mais, vous changeriez bien de langage et de sentiments si je vous avais dit qui c'est. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Ce n'est point un mystère, et nos affaires sont dans une situation à n'être pas longtemps secrètes. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Il semble que vous n'êtes pas la plus maltraitée. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Je ne comprends rien à ce que vous me dites. (Acte 1, scène 14, LA COMTESSE)
Non, je déteste les hommes, et je n'en verrai de ma vie que pour les mépriser et me moquer d'eux. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
Je ne parle point de ce que vous perdez au jeu ; mais en vérité, Monsieur Patin, vous vous jetez dans une dépense effroyable, et il faut être ce que vous êtes pour la soutenir. (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Vous êtes heureux d'y pouvoir suffire. (Acte 1, scène 16, CIDALISE)
Madame, il y a là-bas un Monsieur dans une chaise qui demande si vous êtes au logis. (Acte 1, scène 17, JASMIN)
Vous qui faites tous vos plaisirs v.13 (Acte 1, scène 19, DES SOUPIRS)
Hé bien, Mesdames, cette chanson est de bon sens ; qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 19, MONSIEUR PATIN)
Faites-le monter, Lisette, et ne l'avertissez de rien. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Vous serez contente, faites seulement ce que je vous dis. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Que dites-vous, Madame ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Que n'y faites-vous donc un plus long séjour ? (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Que me dites-vous là, Madame ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Vous êtes un adroit fripon, Clitandre, puisque vous m'avez trompée. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Je vous le pardonne : allez, à cela près vous êtes un fort joli homme, et je veux bien encore être de vos amies. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Mais toutes les femmes ne sont pas bonnes comme moi, et je suis fâchée pour vous, que le hasard fasse rencontrer chez moi Cidalise. (Acte 1, scène 21, ANG?LIQUE)
Dites-lui qu'elle vienne, Lisette, et que Clitandre brûle d'impatience de la voir. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Ma foi, Madame, puisque vous êtes si bonne, je vous avouerai tout ingénument ; mais pardonnez-moi cette bagatelle, ou ne m'empêchez pas du moins de me justifier près de Cidalise. (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Êtes-vous de bonne foi, Madame, et ne me trahirez-vous point ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Et qui peut avoir fait ces contes ? (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Vous êtes bonne, Madame, et je connais votre sincérité ; je la reconnaîtrai, sur ma parole. (Acte 1, scène 24, CLITANDRE)
Donnez la main à la Comtesse, vous avez intérêt à la ménager. (Acte 1, scène 25, ANGÉLIQUE)
Ma foi, vivent les femmes de bon esprit, toutes les saisons leur sont égales, rien ne les chagrine, et jusqu'aux moindres bagatelles tout leur fait plaisir. (Acte 1, scène 25, LISETTE)

LA DÃ‰SOLATION DES JOUEUSES (1687)

Quand Madame votre mère en devrait enrager cent fois davantage, je ne saurais m'empêcher d'en être ravie, et je gage que vous en êtes pour le moins aussi contente que moi. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ce ne sont point les veilles qui me fatiguent, et le jeu même ne me déplairait pent-être point si fort, si l'on jouait ailleurs que chez ma mère mais, que cette maison soit une Académie ouverte à toutes sortes de gens ; que tout ce qu'il y a de fainéants, de ridicules et d'extravagants, pour ne rien dire de plus fâcheux, soient les bienvenus dans ce logis ; que dans mon cabinet, à ma toilette même, je sois éternellement obsédée de quelque visage désagréable, à qui je n'ose dire : vous me fatiguez, parce qu'il perd quelquefois son argent avec ma mère en vérité : c'est un supplice dont je serai bien aise d'être débarrassée. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Le lansquenet défendu va rogner ses rentes et son équipage, et vous n'en serez peut-être pas mieux. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Que de banqueroutes ! (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Faites parler par le médecin de votre oncle, et qu'il lui promette de le dépêcher incessamment. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Mon dessein n'est pas de te nuire, au contraire mais puisque tu m'as fait l'honneur de me choisir pour ton maître, il est juste que je profite de tes petits talents. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Est-ce un si grand crime, et n'y a-t-il pas aujourd'hui mille honnêtes gens qui s'en mêlent ? (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Monsieur, puisqu'il faut dire comme vont les choses, il est vrai qne je me suis autrefois mêlé de quelques petites bagatelles, mais je vous assure que j'ai tout oublié. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Mais, Monsieur, puisque vous devinez si bien les choses, je ne vous nierai point que quelques unes de ces petites bagatelles, quelques décrets mal purgés, m'ont fait résoudre à me mettre auprès de quelque honnête personne qui eût soin de moi, et qui m'honorât de sa protection en cas de besoin. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Il est peut-être de tes amis. (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Monsieur Topase, que vous faites le difficile, comme si nous ne savions pas de quel profit vous sont les bijoux, et combien vous faites votre compte à les vendre trois fois plus qu'ils ne valent aux jeunes gens de famille, qu'on vous adresse quand ils ont affaire d'argent. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
Je passerai chez vous cette après-dinée, et nous terminerons toutes choses. (Acte 1, scène 4, DORIMÈNE)
J'ai fait toutes les réflexions qu'il a fallu faire. (Acte 1, scène 5, DORIMÈNE)
Voilà Madame_la_Comtesse qui fera le voyage avec vous, si vous voulez. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Allons donc, des tables, des cartes. (Acte 1, scène 6, LA-COMTESSE)
Pour cela, leurs manières sont bien différentes de celles des gens de qualité. (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
Vous êtes, je crois, de concert pour me plaisanter l'un et l'autre. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Madame_la_Comtesse ignore apparemment que le lansquenet est défendu. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Madame_la_Comtesse, je vous dis ce que tout Paris sait, ce que tout Paris dit, et ce que j'ai entendu publier ce matin sous mes fenêtres. (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Un jeu de cartes ! (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Vous êtes en droit de me commander, Madame, je fais gloire de vous obéir. (Acte 1, scène 8, DORIMÈNE)
Je suis bienheureuse que Madame_la_Comtesse et Clitandre se rencontrent ici. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Allons, allons, des cartes seulement vite, dépêchons. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
Il faudra payer les mille écus, comme l'on paie les cartes, il n'y a rien de plus facile. (Acte 1, scène 8, LA-COMTESSE)
Oui, Madame_la_Comtesse le prend bien. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Monsieur, faites-nous justice de cette défense-là. (Acte 1, scène 9, LA-COMTESSE)
Faites-moi raison Monsieur, du procédé de Madame, qui ne veut plus que l'on joue chez elle au lansquenet, de peur qu'il ne lui en coûte mille écus. (Acte 1, scène 9, L-INTENDANTE)
Monsieur, Monsieur Clitandre, vous, Madame_la_Comtesse, et vous, Madame, je vous en fais les juges, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Vous êtes des personnes raisonnables, et vous savez avec quelle bonne foi j'ai prêté mon argent au tiers et au quart depuis près de deux ans. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
Il m'est du plus de vingt-cinq mille francs l'heure qu'il est, Monsieur ; et je n'ai point d'autres sûretés que de vieilles cartes à poste. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Faites-moi jouer si vous voulez que je m'acquitte. (Acte 1, scène 9, CLITANDRE)
Eh bien Madame, que me feront les fripons, si les honnêtes gens agissent de cette manière ? (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Allons, Madame, des cartes, je vous en prie, ou je vais tout tuer. (Acte 1, scène 9, LE CAISSIER)
Ventrebleu Madame, qu'on donne des cartes, ou je tuerai quelqu'un, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Vous êtes un fou, mon ami, et c'est en fou que je vais vous faire traiter. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
Il faut que je rende mes comptes au premier jour, et il y aura plus de vingt-cinq mille francs à dire. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Vous êtes un extravagant. (Acte 1, scène 9, DORIMÈNE)
Faites-vous payer comme il vous plaira, et prenez-vous de vos chagrins à ceux qui vous doivent. (Acte 1, scène 9, DORIM?NE)
Je passerai cet article-là dans mes comptes, et vous aurez affaire à forte partie. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Cela est vrai, Madame, il y a mille gens intéressés dans cette affaire, et il faut représenter toutes ces choses-là. (Acte 1, scène 10, L-INTENDANTE)
Dites-nous donc promptement où c'est. (Acte 1, scène 12, LA-COMTESSE)
Vous êtes un fripon vous-même ! (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Je vous demande pardon, Monsieur le chevalier ; mais je vous crois aussi honnêtes gens l'un que l'autre. (Acte 1, scène 13, DORANTE)
Faites-le sortir, Messieurs, je vous en conjure. (Acte 1, scène 13, LE-CHEVALIER)
Faites grâce à mon valet, je vous en conjure. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Et si l'on veut, je fournirai les cartes. (Acte 1, scène 14, MERLIN)

L'IMPROMPTU DE LIVRY (1705)

Au son des flûtes, des hautbois, v.4 (Acte 1, scène 1, FLORE)
Tout le monde n'est pas à portée comme lui de recevoir dans son Château des Divinités comme la vôtre ; et la faveur que vous lui faites est si rare et si précieuse? qu'elle lui fera? bien des envieux? (Acte 1, scène 4, LE CAPITAINE)
Ces douces retraites v.48 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Pour l'Amour sont faites, v.49 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Au son des Musettes, v.51 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Aux tendres fillettes v.52 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Toujours satisfaites, v.55 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Sans être coquettes v.56 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Elles sont sujettes v.57 (Acte 1, scène 4, FLORE)
Dans tes bois l'Amour v.63 (Acte 1, scène 5, FLORE)
Fillettes de Livry v.101 (Acte 1, scène 9, LUCAS)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

Vraiment oui, Monsieur, ce sont des animaux tenaces que de vieilles coquettes, on ne les quitte pas comme on veut ; cependant comme il est sans façon avec elle, il la plantera là toute seule au premier endroit : nous l'aurons bientôt ici, le voilà, je pense. (Acte 1, scène 2, L'OLIVE)
Toutes nos mesures sont prises pour cela : mais l'exécution m'en paraît un peu difficile. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Et la délicatesse de ton amour... (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Elle aime l'argent plus que toutes choses, je vous réponds d'elle. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
En vérité je suis confuse de la complaisance que j'ai pour Éraste : il faut l'aimer autant que je le fais, pour ne pas rompre toutes les ridicules parties où il m'engage. (Acte 1, scène 4, MADAME ARGANTE)
Vous êtes bien contente de votre grosse personne, Madame ? (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Hé, à qui le dites-vous, Madame ? (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Et ces sortes de parties... (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
C'est une Foire pour ces sortes de mariages, que la Foire de Besons, Madame. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Et voilà, Frosine, à quoi l'on est exposé dans ces sortes de plaisirs-ci ; et sérieusement, je me fais fort mauvais gré d'y être venue. (Acte 1, scène 5, MADAME ARGANTE)
Vous n'avez rien à craindre, et vous êtes à couvert d'aventures ; ce n'est qu'à de petites étourdies comme Madame, à qui on ose faire des propositions si téméraires. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Oh, Monsieur Guillemin est fait à ces sortes d'incidents-là, Madame ; il y a longtemps que nous nous connaissons, c'est un petit homme à bonne fortune. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
C'est bien de l'honneur que vous me faites, Madame. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR GUILLEMIN)
Il prend ordinairement querelle avec ses rivaux ou avec ses maîtresses, cela lui arrive des disputes avec les domestiques ; ces marauds-là sont insolents, il faut les battre, ou être battu quelquefois. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
Vous êtes souvent lésé dans la catastrophe. (Acte 1, scène 6, FROSINE)
Vous êtes bien prédestiné, Monsieur Guillemin, d'avoir une si bonne femme. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Il me faudrait encore une jupe. Allons Madame, faites bien les choses. (Acte 1, scène 8, LE CHEVALIER)
Oui, on verra bien que les habits mouillés ne viendront pas de visites sérieuses. (Acte 1, scène 9, CIDALISE)
Hé fi, Monsieur, vous faites comme le chien du Jardinier ; vous n'avez pas pris votre femme pour l'aimer, et vous ne voulez pas que d'autres l'aiment. (Acte 1, scène 10, FROSINE)
Hé bien, venez, vous êtes le maître : mais point de mauvaise humeur surtout, ou nous vous mettrons dehors, je vous en avertis. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Vous n'êtes pas heureux à la Foire de Besons, Monsieur Guillemin, je ne vous conseille pas d'y revenir l'année prochaine. (Acte 1, scène 10, CIDALISE)
Donnez la main à votre épouse, Monsieur Guillemin : faites bien les choses. (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Il y a des Foires pour les chevaux, et pour les bêtes à cornes : Madame, il est bien juste qu'il y en ait une pour les soupirants. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Les Dames, qui veulent faire emplettes, viennent ici dans la prairie voir danser, sauter, gambader, trotter, galoper ce qu'il y a de jeunes gens, et quand il s'en trouve quelqu'un beau, bien fait, et de bonne mine... Je me donne au diable, je l'ai échappé belle, moi qui vous parle, la bonne marchandise est de défaite en ce pays-ci. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Défaites-vous de cette vieille masque-là, c'est une cassade que je lui donne. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Au retour d'une campagne ils ne sont pas fâchés de trouver chez des Madame Argante, toutes les commodités de la vie. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Je vois bien que tu as tes raisons, ton maître a les siennes. (Acte 1, scène 13, FROSINE)
Je commençais à lui expliquer la chose, Monsieur ; mais elle fait déjà quelques petites difficultés. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Et... allons, Monsieur, faites bien les choses. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Et, fi donc, Monsieur, vous me faites rougir. (Acte 1, scène 14, FROSINE)
Pour ces sortes de rendez-vous-là la Musique et la dansez sont d'une exactitude admirable. (Acte 1, scène 14, L'OLIVE)
Quoi, cette illustre Frosine, qui a elle-même enrôlé son mari pour avoir le plaisir d'être plutôt veuve : cette héroïne, qui, pour s'approprier le petit bien de sa famille, a fait mettre son frère aux petites-maisons, et a envoyé son oncle aux galères ? (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Elle dit à tout le monde que vous y êtes : mais à ce que je vois, c'est votre parrain qui a soin de vous. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Cela vous sied fort bien, vous êtes fort jolie. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Faites-moi parler à elle, Mademoiselle Chouchette. (Acte 1, scène 16, FROSINE)
Hé là, là, ma bonne, ne faites point tant la fière, on vous gronde aussi souvent que moi ; et pour être plus grande, vous n'êtes pas plus exempte de la mauvaise humeur de mon parrain. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Faites connaissance avec elle, croyez-moi, ma bonne ; elle vous aidera, si vous voulez, à faire endêver mon parrain. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Hé, la, la, ma bonne, faites vos petites affaires, je m'en vais amuser mon parrain, afin qu'il ne vienne point vous surprendre. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
Et se marie-t-on beaucoup comme cela, dites ? (Acte 1, scène 18, MARIANE)
Avez-vous quelque répugnance à le tromper, dites ? (Acte 1, scène 19, FROSINE)
Toutes mes connaissances se rassemblent. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
Comment gouvernez-vous les petites paysannes de Besons ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Vous êtes un compère, et du vivant de la défunte (c'était par droit de représailles, peut-être), mais je vous ai vu bien alerte. (Acte 1, scène 22, FROSINE)
C'était le bon temps, Monsieur : Vous souvient-il de cette jeune Avocate, au mari de qui vous donniez à plaider toutes les causes de la Ferme, et qui venait déjeuner avec vous, pendant que le pauvre diable s'égosillait au Palais ? (Acte 1, scène 22, FROSINE)
Ces chiennes de Coquettes, elles en sont toutes logées-là, pour se faire valoir ! (Acte 1, scène 23, FROSINE)
Faites votre charge : est-ce que ce Contrat n'est pas encore bâti ? (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
Hé bien morgué, rendez-le donc, cet honneur, afin sue j'en soyons quittes, et que je commençions le prélude de la noce. (Acte 1, scène 24, L'OLIVE)
Non, c'est vous qu'on va marier ; faites la signer aussi, Monsieur le Tabellion. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
J'allons toujours commencer en vous attendant, faites vite. (Acte 1, scène 26, L'OLIVE)
Vous faites fort bien, mes enfants, réjouissez-vous, et tâchez de divertir cette aimable personne, vous ne me sauriez faire plus de plaisir. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR GRIFFARD)
La bonne dupe que vous êtes, avec votre divertissement ! (Acte 1, scène 27, MADAME ARGANTE)
Vous ne savez ce que vous dites, laissez-nous en repos avec vos visions, que diable... (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
Vous y êtes venue malgré moi, Madame ; et je ne vous trahis point, je ne vous ai jamais aimée. (Acte 1, scène 27, ÉRASTE)
Vous êtes donc mariée ? (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
Ma foi vous êtes faits l'un pour l'autre, associez vos chagrins et vos infortunes, c'est le meilleur parti que vous puissiez prendre. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)
À tes attraits, v.34 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
Tes filets. v.36 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
Si les poissons s'échappent de tes rets, v.37 (Acte 1, scène 28, LE MARINIER)
Les filles sont sujettes. v.66 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
Mettez bien vos lunettes. v.68 (Acte 1, scène 28, L'OLIVE)
Vous êtes si bien avec Madame Guillemin ? (Acte 1, scène 28, TOUS)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

À toutes les heures du jour ; gens de chez nous, ma soeur, pensent à leurs affaires, et font très bien. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Les sots doivent tribut aux gens d'esprit, et il y a dans cette Foire Saint-Germain quantité de Bureaux où je me fais payer mes rentes. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
De richesses, oui ; de femmes, non, je vous proteste. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Toutes choses sont bien disposées, et vous en aurez bonne issue. (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
Oui, mon enfant, la Comtesse de Méripillerious, notre parente, tient toute la robe dans sa manche ; je vais accompagner ma soeur chez elle pour son affaire, et je reviens dans l'instant ici pour la nôtre. (Acte 1, scène 3, LE CHEVALIER)
Quelquefois un peu par-ci, par-là ; mais cependant, je vous l'avoue, j'ai eu toutes les peines du monde à vous remettre, parce que je ne pouvais me figurer que Madame la Marquise de la Papelardière du Marais, fût devenue Marchande de robes de chambre à la Foire. (Acte 1, scène 5, LORANGE)
Hé, quelles nouvelles m'apportes-tu encore ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Vous n'êtes point un valet zélé. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
Avec cela il y a dans la maison une espèce d'Abbé qui sert d'Intendant, un valet de chambre qui a les gouttes, un cuisinier manchot, un cocher borgne, et trois vieux laquais qui n'ont jamais bu de vin. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Mais vous qui êtes une personne si sage, et si raisonnable, Madame Isaac, qu'est-ce que le Ciel punit en vous, je vous prie ? (Acte 1, scène 9, ANGÉLIQUE)
Hé, bon Dieu, Madame, n'êtes-vous point blessée ? (Acte 1, scène 10, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous êtes la maîtresse, Madame : pour moi qui n'ai point à changer de hardes, et qui ai des emplettes à faire, vous trouverez bon que j'y demeure. (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Que vous êtes ridicule avec vos manières ! (Acte 1, scène 10, ANGÉLIQUE)
Il a coupé, il n'y a que trois jours, à une fort honnête Procureuse de la rue Galande, une Croix de diamants de près de dix pistoles, que deux jeunes Académistes lui avaient donnée. (Acte 1, scène 11, LORANGE)
Voilà des preuves convaincantes, allons, marchons chez le Commissaire. (Acte 1, scène 11, LE BRETON)
Vous êtes toujours aimable, et l'on écarte les surveillants pour vous découvrir sans contrainte les sentiments que vous faîtes naître. (Acte 1, scène 12, MADEMOISELLE MOUSSET)
Cela est bien écrit, au moins, ne faites-vous point de réponse ? (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous me dites que vous m'aimez, vos regards m'en ont assurée, et leur langage s'est fait entendre dès le moment qu'ils m'ont parlé. (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
On prétend me faire épouser un vieux mari que je déteste. (Acte 1, scène 13, ANG?LIQUE)
Qui est cet heureux vieillard qu'on veut vous donner, et que vous détestez tant ? (Acte 1, scène 13, MADEMOISELLE MOUSSET)
Faites-moi chercher l'Arménien et votre Breton, qu'ils lâchent le filou prétendu, et qu'ils se dépêchent de venir ici. (Acte 1, scène 14, MADEMOISELLE MOUSSET)
Et que mon carrosse aille m'attendre à la petite porte de la rue des Cannettes (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
Vous êtes le mortel le plus coureur, et le plus couru que je connaisse. (Acte 1, scène 16, MADEMOISELLE MOUSSET)
Et avec tout cela je n'aime point les femmes, elles sont toutes folles de moi. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
On viendra, les petites grisettes sont exactes, elles n'ont pas tant d'affaires que les femmes de qualité : en attendant je m'en vais chez Laigu, où se doit trouver une petite bretonne de ta connaissance. (Acte 1, scène 16, MONSIEUR FARFADEL)
On a prévenu ses ordres ; l'espion pris en a été quitte pour quelques soufflets, quelques coups de pied dans le ventre, quelques croquignoles ; le tout pour lui apprendre à écouter aux portes. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
Il a tort, les mariages en second sont les moins embarrassants, et les moins dangereux pour les suites. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
L'Entrepreneur du petit Opéra est le bâtard d'une de mes tantes, et la petite Danseuse de corde, est la maîtresse de mon neveu. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Vous êtes à la Foire, Mademoiselle. (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous avez d'étroites liaisons avec lui, apparemment ? (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
Il vous rend de fréquentes visites, sans doute ! (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
Pas si fréquentes qu'il voudrait. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Il en a de toutes les façons. (Acte 1, scène 21, LORANGE)
C'est elle-même : vous ne songez point à ce que vous dites. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous êtes une insolente. (Acte 1, scène 21, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Des Grisettes dans la maison de Kermonin ! (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Les petites Bourgeoises de Paris valent bien certaines personnes de qualité, Mademoiselle Nicole. (Acte 1, scène 23, MAROTTE)
Nous voilà retournés de chez la Comtesse. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Ce ne sont pas encore là toutes vos rivales, j'en connais bien d'autres. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
Vous êtes en bonne main, laissez-vous conduire. (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE MOUSSET)
Il faut se voir, et convenir de ses faits avant toutes choses. (Acte 1, scène 24, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je ne suis pas fort épouseur, moi, de mon naturel ; et sur le pied que sont aujourd'hui la plupart des femmes, la qualité de mari me semble la moins honorante de toutes. (Acte 1, scène 24, LE CHEVALIER)
Je me donne au diable, madame, si je sais rien de plus louable que cette régularité dont vous faites profession. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Pudeur sur le visage, sages discours sur les lèvres, politique dans la conduite, déguisement dans l'amour-propre, simplicité dans la coiffure, modestie dans l'ajustement ; vous êtes un modèle accompli de perfections morales, ou la peste m'étouffe. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Et vous êtes femme d'esprit, il ne faut pas perdre en un jour le fruit de dix ans de contrainte. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
La Foire est bien choisie, Madame, vous n'êtes pas connue des personnes qui la fréquentent, on ne vous soupçonne point d'y venir ; et tel vous y verrait en face, qui se donnerait au diable que ce n'est pas vous. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Et avec toutes ces précautions, Monsieur le Chevalier, si l'on me voit avec vous, je hasarde étrangement ma réputation. (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Presque toutes sont des coquettes, on en convient, on leur pardonnez comme défaut de tempérament, et ce n'est que leur bon ou leur mauvais choix qui fait qu'on les méprise, ou qu'on les estime. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
La vertu la plus austère, Monsieur le Chevalier, n'est point à l'épreuve de certains mérites triomphants ; et je veux bien vous avouer que le vôtre a fait sur mon coeur... (Acte 1, scène 25, MADAME BARDOUX)
Vous vous cabrez, vous prenez mal les choses ; vertueuse et régulière comme vous êtes, je veux donner le temps à votre pudeur de se résoudre à convoler en secondes noces ; et par excès de régularité, vous voulez précipiter les événements. (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Ne dites mot, et laissez faire. (Acte 1, scène 29, LE CHEVALIER)
Voyez ici, Messieurs le Cercle nouveau, des Figures parlantes, aussi hautes que le naturel ; voyez, ici, Messieurs. (Acte 1, scène 29, LORANGE)
Ce sont des figures parlantes que celles-là. (Acte 1, scène 30, LORANGE)
Et agissantes même. (Acte 1, scène 30, MADEMOISELLE MOUSSET)
Allons, chantez, Monsieur de Farfadel, vous êtes pris ; chantez, vous dis-je, où je vous fais mener au Châtelet par cette escouade de femmes. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Point de bruit, Nicole ; doucement, Grisette : il nous revient un petit Opéra qu'il ne faut pas perdre ; Mais réglons auparavant nos petites affaires. (Acte 1, scène 30, LE CHEVALIER)
Amants sans délicatesses, v.12 (Acte 1, scène 31, TOUS)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

Je m'étonnais aussi que vous fissiais les honneurs de votre maison de si bon courage ; car vous êtes un tantinet ladre, de votre naturel : mais baste, il n'est chère que de vilain, comme on dit ; et quand vous vous y boutez une fois, tout y va par écuelles. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Morgué tant pis ; vous êtes donc bian incorrigible ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Accoutez, faites-la-moi voir avant que de la prendre, je vous en dirai ce qui en sera, tout à la franquette. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Voyez-vous, nous autres Paysans des environs de Paris, je nous connaissons mieux en femmes que parsonne, j'en voyant tant de toutes les façons. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Il viant rôder ici depuis que vous y êtes, un jeune gars de Paris. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Il est toutes les nuits, comme un hibou, dans la petite ruelle, au bout du jardin. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Bon, est-ce que vous croyez les filles assez sottes pour conter à leurs pères leurs petites fredaines ? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Il a la meine d'avoir bonne bourse, et notre connaissance pourrait avoir de bonnes suites. (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
N'êtes-vous point enrhumé ? (Acte 1, scène 2, THIBAUT)
Que vous reviendriez toutes les nuits, et que vous engageriez à force d'argent le maître du bac à être discret ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Nous vela donc d'accord à présent, je serons trois têtes dans le même bonnet. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Oh, palsangué, vous êtes plus heureux que sages ; j'ai une couseine dans le village, qui sera bian notre fait. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Oh, je ne m'étonne plus que vous soyais si fort amoureux, vous êtes de bonne race. (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Vous n'êtes pas seul ici pour elle ; il y a chez moi un de vos rivaux, je vous en avertis. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
Vous dites que c'est un nigaud, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 5, THIBAUT)
Si nous avions quelque habile fourbe qui pût nous aider encore, je répondrais bien? Oh, par ma foi, vous êtes né coiffé, en voici un que le hasard nous adresse le plus à propos du monde. (Acte 1, scène 6, MADAME DUBUISSSON)
Allons, Bastien, ne me quittez pas, et marchez bien derrière moi, vous êtes mon laquais, au moins. (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
Oui, vous êtes mon cousin à Gisors ; mais Paris, et chez le beau-père, vous serez mon laquais, entendez-vous ? (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
Holà, hé, Bastien, bride nos bêtes. (Acte 1, scène 10, VIVIEN)
Vous êtes un peu tortu-bossu : mais on vous redressera, ce n'est pas une affaire. (Acte 1, scène 10, LORANGE)
Vous ly ressemblez comme deux gouttes d'iau, et n'an dit que vous ne valez pas mieux que ly. (Acte 1, scène 11, THIBAUT)
Anspessade de la Colonelle, qui tue régulièrement deux hommes toutes les semaines. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
Deux hommes toutes les semaines ! (Acte 1, scène 12, VIVIEN)
Palsambleu, vous faites rébellion ! (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Faites ce qu'il vous dit, ne le mettez pas en colère ; il n'a encore tué personne, et voilà bientôt la fin de la semaine. (Acte 1, scène 12, MADAME DUBUISSSON)
Donnez-moi la main, mon petit mari, ne vous faites point tirer l'oreille. (Acte 1, scène 12, LORANGE)
C'est bien de l'honneur que vous me faites, Madame, et vous serez toujours la maîtresse de tout ce qui dépendra de moi. (Acte 1, scène 13, MONSIEUR THOMASSEAU)
Il faut avouer que Monsieur Thomasseau est la politesse et la galanterie même. (Acte 1, scène 13, MADAME DESMARTINS)
Madame Desmartins, c'est la plus vertueuse personne du monde, sage, honnête, douce, complaisante, l'esprit bien fait, l'humeur enjouée, les manières engageantes. (Acte 1, scène 15, MADAME DUBUISSSON)
Qui êtes-vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
Comment donc, Monsieur, prenez garde à ce que vous dites. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
Un coquin de cousin qui est un homme à pendre : c'est bien la plus détestable famille que cette famille-là. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Vous êtes un fripon, et un insolent, de parler des gens d'honneur comme vous faites, et je vous donnerai mille coups de bâton, afin que vous le sachiez. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
Vous êtes un nouveau débarqué en ce pays-ci, quelques égrillards ont voulu rire à vos dépends et aux miens. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR THOMASSEAU)
Il y a de méchantes gens. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Si je vous en avais cru pourtant? Écoutez, je crois que vous êtes une friponne, Madame. (Acte 1, scène 19, VIVIEN)
Je vous proteste, Monsieur Thomasseau. (Acte 1, scène 22, VIVIEN)
Pour terminer quelque chose avec vous, Monsieur, il faut savoir qui vous êtes. (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
Vous êtes le frère de cette adorable personne ? (Acte 1, scène 24, MONSIEUR THOMASSEAU)
Si vous êtes toujours dans le dessein d'épouser ma nièce, il faut consentir au bonheur de mon neveu, pour le faire consentir au vôtre. (Acte 1, scène 24, MADAME DESMARTINS)
Consolez-vous, Monsieur ; jeune et nigaud comme vous êtes, vous ne manquerez pas de bonne fortune. (Acte 1, scène 24, LORANGE)
Profitez bien, jeunes fillettes, v.49 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.52 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Cachez bien les faveurs secrètes, v.53 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.56 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)
Il faut savoir en amourettes v.57 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.60 (Acte 1, scène 25, SECOND VENDANGEUR)
Faites bien vos marchés, Grisettes, v.61 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Adieu paniers, Vendanges sont faites. v.64 (Acte 1, scène 25, PREMIER VENDANGEUR)
Défiez-vous de ces coquettes, v.65 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)
Adieu paniers, vendanges sont faites. v.68 (Acte 1, scène 25, MADAME DESMARTINS)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

Je cherche en vain de toutes parts. v.1 (Acte 1, scène 1, MERCURE)
Déjà de toutes parts ils volent en ces lieux : v.57 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
L'ardeur de seconder le dessein où vous êtes. v.113 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
Instruit du projet que vous faites, v.114 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
Vous servîtes mal sa tendresse. v.129 (Acte 1, scène 3, MERCURE)
Ou par de petites Chansons. v.187 (Acte 1, scène 3, BACCHUS)
Aimables Dieux, vous n'êtes point jaloux v.207 (Acte 1, scène 4, UN THESSALIEN)
Vous êtes le Maître des Dieux, v.233 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
La révolte est partout, les Étoiles errantes v.252 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Que pour les divertir on les rende courantes. v.255 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Aujourd'hui dans celle où vous êtes, v.299 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Et le plaisir que vous vous faites v.301 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Moi, par égards, par politesse, v.326 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
D'aimer avec délicatesse. v.336 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Soit, vous êtes bon et sage. v.401 (Acte 2, scène 3, FAUNUS)
Vous êtes insensible aux douleurs d'une amante ? v.506 (Acte 2, scène 5, CORINE)
Vous êtes donc pour lui bien peu sensible ? v.520 (Acte 2, scène 6, JUNON)
De tes chagrins te récompense. v.541 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Oui, de vous, il est vrai, vous m'êtes nécessaire ; v.620 (Acte 2, scène 8, JUNON)
Depuis un temps presque en toutes les Cours, v.672 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
Qu'ici Faunus nous vît ensemble toutes deux, v.752 (Acte 2, scène 11, JUNON)
Ne quittons point ces aimables retraites ; v.787 (Acte 2, scène 13, PHILIS, PHILÈNE)
C'est pour les coeurs constants qu'elles sont faites ; v.788 (Acte 2, scène 13, PHILIS, PHIL?NE)
Ne quittons point ces aimables retraites ; v.791 (Acte 2, scène 13, PHILIS, TIRCIS)
C'est pour les coeurs constants qu'elles sont faites ; v.792 (Acte 2, scène 13, PHILIS, TIRCIS)
Vous fûtes commise à ma foi, v.861 (Acte 3, scène 2, MÉROPE)
Vous êtes jeune, et l'on peut vous instruire. v.895 (Acte 3, scène 2, M?ROPE)
Quels préceptes ? Quel changement ? v.897 (Acte 3, scène 2, CORINE)
Comme vous en fûtes guérie, v.950 (Acte 3, scène 2, CORINE)
D'un feu si violent, les suites sont à craindre ; v.958 (Acte 3, scène 3, MÉROPE)
Dites-lui que dans le moment v.1039 (Acte 3, scène 5, BACCHUS)
Pour la même à peu près dont vous êtes chargé. v.1042 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Dites-moi? v.1163 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Que dites-vous. v.1181 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Je verrai si vous dites vrai. v.1198 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Fort volontiers. Hé bien, n'êtes-vous pas contente ? v.1199 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Comment ! Que dites-vous ? v.1215 (Acte 3, scène 7, FAUNUS)
Et quoique l'on m'observe ici de toutes parts ; v.1310 (Acte 3, scène 10, CORINE)
Dites. v.1339 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Que dites-vous ? v.1384 (Acte 3, scène 11, CORINE)
Pour vous cacher vous êtes trop charmante. v.1424 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
Dieu des buveurs, sous tes aimables lois, v.1493 (Acte 4, scène 1, UN SUIVANT DE BACCHUS)
Tes favoris ne portent point envie v.1495 (Acte 4, scène 1, UN SUIVANT DE BACCHUS)
Je suivrai tes conseils en tout aveuglément. v.1617 (Acte 5, scène 1, JUPITER)
Cherchons ici Faunus de toutes parts, v.1619 (Acte 5, scène 1, MERCURE)
Êtes-vous fâché de son absence ? v.1681 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Ne me dites rien, s'il vous plaît, là-dessus, v.1685 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Ne rougissez-vous point de l'état où vous êtes ? v.1690 (Acte 5, scène 3, JUPITER)
Non ; pour un peu de vin, quel vacarme vous faites ! v.1691 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
Non, non, n'en faites rien, donnez-vous patience, v.1700 (Acte 5, scène 3, FAUNUS)
De tes frères, mon fils, prends en main la querelle, v.1827 (Acte 5, scène 7, VÉNUS)
Tes frères sont privés de l'immortalité ; v.1832 (Acte 5, scène 8, VÉNUS)
Quand c'est vous qui faites l'offense, v.1848 (Acte 5, scène 8, VÉNUS)
Vous ne faites que craindre en cette occasion, v.1863 (Acte 5, scène 9, VÉNUS)
Que dites-vous ? v.1886 (Acte 5, scène 10, VÉNUS)

LA LOTERIE (1697)

Vous le prenez là sur un ton bien héroïque vraiment ; et comment l'entendez-vous donc, s'il vous plaît ; vous n'êtes à Paris que depuis deux ans, et vous voila déjà aussi extravagante que si vous y aviez été élevée toute votre vie. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Ce n'est pas à moi qu'il faut s'adresser, Monsieur, Lisette faites parler à mon père. (Acte 1, scène 2, MARIANE)
Non, Monsieur, je vous assure que je n'ai commercé qu'avec d'honnêtes gens, je fais profession d'une si exacte probité... (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
Elle est fermée, Monsieur, mais cela n'empêche pas, si vous voulez, j'ai des boîtes de reste, et de quoi faire de nouveaux lots. (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
Vous êtes le maître, donnez toujours votre argent ; combien voulez-vous de billets ? (Acte 1, scène 3, SBRIGANY)
Ne te mets pas en peine ; il y a de bons lots dans de certaines boites. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Mais m'en croirez-vous, Monsieur, faites distribuer vos petits lots par Madame votre femme. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Je crois, Monsieur, que nous serions bienheureux tous tant que nous sommes, d'en être quittes pour les étrivières. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Tu plaisantes mal à propos. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
Oui-da , oui-da, vous faites aller les choses en conscience, et pour un homme de votre pays vous ne prenez pas trop, assurément. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Croyez-moi, Monsieur, précautionnez-vous un peu plus que vous ne faites ; cela ne saurait vous nuire. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
J'ai fait mettre à la porte une bonne barrière, bien garnie de pointes de fer, et deux gros Suisses avec des moustaches qui font plus d'effet que des hallebardes. (Acte 1, scène 5, SBRIGANY)
N'auriez-vous point quelque ingénieur de vos amis qui pût y faire quelques petites fortifications. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
On a déjà donné des boites ce matin. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Vous savez bien qu'il n'y a que de petits lots dans les boites d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Hé qui diantre peut déjà se plaindre , à peine ont-ils eu le temps d'ouvrir leurs boites. (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
Que si non mi date la mia parté de toutes les friponneries fatte et à fare non posso en conscience, empedir mi d'en fare considenza au public, et à la Justice. (Acte 1, scène 6, PETRONILLO)
Votre Petronillo est un hardi fripon ; mais je crains les suites. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Mais en effet, il y a un espèce de mérite dans ce que vous faites au moins. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Hé morgué ne me faites point languir, baillez-moi ma boîte, je vous baillerai le plaisir de la tirer devant vous. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Morgué vous êtes une bonne pâte de créature. (Acte 1, scène 10, BASTIEN)
Vous êtes bienheureux. (Acte 1, scène 11, SBRIGANY)
Vous en ferez ce que vous voudrez, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 11, SBRIGANY)
Tant pis vraiment, vous êtes un malpropre, corrigez-vous de cela. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Ne les perdez pas au moins, et faites-en un bon usage. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
C'est de l'eau de Cordoue : vous ne savez ce que vous dites. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Monsieur, Monsieur le manant, si vous faites ici le moindre bruit. (Acte 1, scène 11, SBRIGANY)
Sans colère, Monsieur de Courbevoie, serrez bien toutes vos petites affaires, etc... (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Allez ça n'est pas bian, vous êtes une redresseuse itou vous, Madame, et je pourrais bien par avanture... (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Il envoie chercher ses bottes apparemment. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
On apportera peut-être la réponse en venant prendre les boîtes. (Acte 1, scène 13, LA-FRANCE)
C'est un assez bon métier, Monsieur, que de faire des Loteries ; cela rend de toutes manières. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
As-tu fait mes boîtes, Monsieur Sbrigany. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Ne t'avise pas de me traiter comme les autres ; je prétends être privilégiée ; je suis de tes amies ; si tu me trompais je ferais plus de bruit que qui que ce soit. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Voulez-vous que je vous donne vos boîtes, Madame. (Acte 1, scène 17, SBRIGANY)
Oh pour cela non, tu es honnête-homme, je te rends justice, garni bien mes boîtes. (Acte 1, scène 17, MADAME-LA-CLOCHE)
Il y a itou des Madames dans des carrosses qui juront quasi comme des Monsieurs, parce qu'alles n'avont eu que des savonnettes dans leurs boîtes. (Acte 1, scène 17, SIGNOLET)
Mille pardons charmante Mariane, d'oser ainsi paraître devant vous, quand je sais les défenses qu'on vous a faites, mais l'état on je suis semble devoir tout autoriser. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Que tu es extravagante avec tes contes. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
Ce ne sont point des contes. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Je ne sais ou nouvellement émancipé a fait faire pour une espèce de Comtesse Quimpercorentine. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Et nous avons le chagrin des injustes résolutions que son trop de bonheur lui fait prendre. (Acte 1, scène 20, MARIANE)
Mais vous êtes alerte, nous sommes au premier étage, sautez par la fenêtre. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Ma foi, Monsieur, vous êtes plus heureux que sage, et voila aussi Mademoiselle votre fille que je trouve dans des dispositions tout-à-fait conformes à vos sentiments. (Acte 1, scène 21, LISETTE)
Vous aurez peut-être quelque égard à cela dans la suite, vous êtes bon père. (Acte 1, scène 22, LISETTE)
Vous êtes furieusement estimé. (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Certes je vous en félicite. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Cadedis vous êtes un heureux mortel. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Vous en êtes l'enfant gâté. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Nous n'en viendrons pas là, ne vous effarouchez pas, voilà deux boîtes de votre Loterie de huit billets chacune. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Vous êtes un petit mignon qui faites de petites Loteries en mignature, hem. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Allons l'ami rendez mes quatre louis, voilà vos deux boîtes. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Non, non, vous êtes galant homme. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Il m'en faut l'intérêt, vous avez de la conscience, vous le gardez depuis six mois : je prendrai sans voir, faites bien les choses, deux livres de tabac pour moi, un éventail pour la fille de mon auberge, et de vos mouchoirs pour le Toulousain mon valet de chambre. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
Hé bien, Monsieur, ne le dites donc à personne, et revenez une autrefois, vous serez content de moi, je vous le promets. (Acte 1, scène 24, SBRIGANY)
Et vous de moi, je vous proteste. (Acte 1, scène 24, LE-GASCON)
On aura beau dire que votre Loterie n'est pas fidèle, Monsieur, que vous êtes un maroufle, je n'en croirai rien pour moi, je vous assure, et je vous rendrai toute la justice qui vous est dûe. (Acte 1, scène 25, LA-PROCUREUSE)
Vous me faites trembler, qu'est-ce que c'est donc que ce lot, Madame ? (Acte 1, scène 25, SBRIGANY)
Vous n'avez que faire de rire, vous n'en êtes pas où vous pensez ; on vous fera bien soutenir. (Acte 1, scène 26, LA-PROCUREUSE)
Faites monter Champagne avec vous, il vous aidera. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
Je viens quérir mes lots, Monsieur Sbrigany, pour les mouchoirs et les petites porcelaines vos garçons en feront leur profit. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
Mais vraiment je ne veux point de cela ; vous vous moquez de moi ce sont des boîtes. (Acte 1, scène 27, LA-MARQUISE)
C'est la Marquise ma cousine, hé que faites-vous ici, ma chère enfant ? (Acte 1, scène 28, LE-FINANCIER)
Arrêtez, Monsieur, et prenez garde à ce que vous faites. (Acte 1, scène 29, ÉRASTE)
Faites un gros lot de vingt mille écus, à condition d'épouser votre fille, et la donnez à mon neveu ; nous avons des amis, on vous trouvera de la protection. (Acte 1, scène 30, LE-FINANCIER)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

Vous êtes jolie, je vous amène au Moulin de Javelle, vous y trouverez fortune, ne vous mettez pas en peine. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Je n'en suis mordié pas moins votre serviteur, et je vous souhaite toutes sortes de prospérités : jusqu'au revoir, mes adorables. (Acte 1, scène 2, LE COCHER)
Par ma foi, Madame, il faut être aussi bonne que je le suis, pour vous passer toutes vos folies. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Et vous êtes de si bonne intelligence ? (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Est-ce que vous vous êtes mise dans l'épée ? (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Cela est d'un mauvais pronostic pour les suites du mariage. (Acte 1, scène 4, FINETTE)
Ce n'est que la fille d'une Blanchisseuse de la Grenouillère, et cependant la voilà Comtesse. (Acte 1, scène 5, MADAME BERTRAND)
Choisissez les plus petites, au moins. (Acte 1, scène 7, MADAME BERTRAND)
Pourquoi me dites-vous cela ? (Acte 1, scène 7, MAROTTE)
Que voulez-vous dire, avec vos contes ? (Acte 1, scène 10, MADAME BERTRAND)
Parce que tu vois ici des Madames qui couront après des Monsieux, tu t'imagines qu'il faut faire de même ; raye ça de tes papiers. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Çà, parlons un peu de nos petites affaires. (Acte 1, scène 10, BERTRAND)
Paix, monsieur Bertrand, vous me faites rougir. (Acte 1, scène 11, LOLIVE)
Oh, pour ça non, Bertrand est bon homme : dites vite. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Que vous êtes nigaud, Monsieur Bertrand ! (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Angélique, dites-vous ? (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
C'est Monsieur Grimaudin, Madame, qui envoie savoir s'il n'y a ici personne de sa connaissance, et s'il y peut venir souper avec deux Dames de ses parentes ? (Acte 1, scène 13, LA FLEUR)
Morgué toutes les jolies femmes de Paris sont ses cousines à sti là. (Acte 1, scène 13, BERTRAND)
Oui, faites-ly excuses, alle est bonne parsonne, alle vous pardonnera pour cette fois-ci peut-être. (Acte 1, scène 15, BERTRAND)
Je n'y puis plus tenir, je crève : qu'on me remène au plus vite à Paris, je veux faire mes plaintes, et vous me servirez de témoins, Messieurs, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 15, MADAME SIMONNEAU)
Comment donc des plaintes ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Vous êtes honnête homme, vous, Monsieur, je vous demande en grâce? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR SIMONNEAU)
Vous êtes bienheureux, vraiment, de n'être pas descendu le premier, il n'y aura pas de plainte contre vous. (Acte 1, scène 17, MADAME BERTRAND)
Je m'en vais quérir toutes vos affaires. (Acte 1, scène 17, BERTRAND)
Maugrébleu des matelotes ! (Acte 1, scène 18, MONSIEUR SIMONNEAU)
Vous serez contentes, entrez toujours, n'y a qu'à dire à Jeanne. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Des vieilles, des jeunes, des Bourgeoises, des Marquises ; il en aime de toutes les façons, et il n'en épouse pas une. (Acte 1, scène 24, BERTRAND)
Mais comme, nous autres jeunes gens, nous ne faisons pas les choses dans toutes les règles, il manque toujours quelque formalité à nos mariages, et c'est ce qui fait qu'on les casse. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Notre domaine est de grande étendue ; et si je n'y comprends pas les vieilles coquettes. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Que vela deux bonnes bêtes ensemble ! (Acte 1, scène 25, BERTRAND)
Gardez-vous bien de lui faire la moindre mine seulement, vous gâteriez toutes vos affaires. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
De nouvelles mariées sont encore toutes sottes de leurs maris ; réservons cela pour le quartier d'hiver, au retour de la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Vous avez ici rendez-vous avec Madame_la_Comtesse : elle vaut bien ces honnêtes personnes-là. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Ne vous mettez pas en peine, la Comtesse a de l'esprit, elle entrera d'abord dans ma pensée ; attendez-la, vous dis-je, nous aurons de l'argent pour faire la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Vous êtes si jolie comme cela. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Vous dites vous-même que cela est si vilain. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Il n'y faut point aller, toute petite que vous êtes. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Oui, vous la trouvez bonne femme, parce que vous n'êtes pas sa petite nièce : mais moi qui la suis, je ne la trouve pas de même. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Pas si fort depuis quelque temps que je sais de ses petites fredaines, elle a peur que je n'en parle à mon oncle. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Votre tante a de petites fredaines par devers elle ? (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Hé bien, elle ne donne pas tout à mon oncle, non : elle garde toujours quelque chose, et puis elle achète tantôt des gants, tantôt un chapeau, des cravates à dentelles, une canne quelquefois ; et tout cela n'est pas pour elle, comme vous le voyez. (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Ah, que vous êtes déjà méchante, Marotte ! (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Et moi, si vous dites quelque chose, je conterai toutes vos friponneries à vos? (Acte 1, scène 27, MAROTTE)
Que faites-vous donc là, petite fille ? (Acte 1, scène 28, MADAME BERTRAND)
Mais, Monsieur, y a-t-il longtemps que vous êtes ici ? (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
Il y a une heure que Madame_la_Comtesse vous attend. (Acte 1, scène 29, MADAME BERTRAND)
Vous êtes en bonne main ; ce garçon-là fait de bonne besogne. (Acte 1, scène 30, FINETTE)
Si toutes les filles et les femmes qui versent faisaient autant de bruit que celle-là? (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Ces sortes de personnes-là sont si peu polies, et savent si peu vivre? (Acte 1, scène 32, LE CHEVALIER)
Et beaucoup de politesse, Madame. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
N'est-ce pas ici qu'on mange des matelotes ? (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Oui, des matelotes, c'est le mets favori du Moulin de Javelle. (Acte 1, scène 32, FINETTE)
Allons donc, Monsieur de Javelle, une bonne matelote ; tenez quatre louis d'or, faites de votre mieux ; grande chère, surtout, et que mon cheval et mes laquais ne manquent de rien. (Acte 1, scène 32, GANIVET)
Voilà de belles manières, Madame_la_Comtesse. (Acte 1, scène 32, LE CHEVALIER)
Taisez-vous donc, vous me faites rougir. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Elle est des plus insinuantes, et des plus naturelles qui se portent. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
Les mères prédisent justes, quelquefois. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
Et qu'on y est aussi avant que lui, surtout? Vous ne sauriez croire toutes les bonnes fortunes qu'a ce petit homme-là, Madame. (Acte 1, scène 33, FINETTE)
Et toutes femmes de qualité, au moins ; je n'en connais point d'autres. (Acte 1, scène 33, GANIVET)
Hé, Que j'ai de joie de te trouver ici, ma chère, ma charmante, mon incomparable Comtesse ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Il est de ta compagnie, Comtesse ? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Hé, oui, vous êtes de Paris, vous, cela saute aux yeux d'abord ; On ne vous le dispute point ; mais originairement, votre famille? (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Voilà une bonne rencontre, si Madame_la_Comtesse pouvait devenir amoureuse de moi. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
C'est bien de la grâce que vous me faîtes : et Madame_la_Comtesse n'a qu'à vouloir ; je suis tout prêt pour moi. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Oui vraiment, nous venons de le marier avec Madame_la_Comtesse de la Grenouillère, que vous voyez. (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
Une Comtesse, ma mère ! (Acte 1, scène 37, LA MARIÉE)
Monsieur_le_Baron de Ganivet est de race paysanne, et il a le front d'épouser une Comtesse qui est ma nièce ? (Acte 1, scène 37, LOLIVE)
Qu'est-ce à dire, une Comtesse ? (Acte 1, scène 37, LA MÈRE)
Je n'en démordrai point, je ne suis pas plus de qualité qu'elle, nous n'aurons rien à nous reprocher ; elle s'est fait Comtesse, elle me fera bien autre chose. (Acte 1, scène 37, GANIVET)
Ne faites point les sottes, ni les cruelles, v.6 (Acte 1, scène 38, LOLIVE)
Ne faisons point les sottes, ni les cruelles, v.8 (Acte 1, scène 38, LES FILLES DE LA NOCE)
Pour tes biaux yeux soir et matin ; v.12 (Acte 1, scène 38, LE MARIÉ)
À toutes celles du village, v.18 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)
Sur ces charmantes rives, v.44 (Acte 1, scène 38, LE COCHER)
Vous êtes toujours ivres : v.46 (Acte 1, scène 38, LE COCHER)

LA GAZETTE (1693)

Oh, par ma foi, Monsieur, vous êtes trop scrupuleux pour un Officier d'Infanterie, il n'y a pas moyen de s'y sauver. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Je ferais plaisir à bien d'honnêtes gens. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
D'honnêtes Bourgeois ont bien affaire que ce soit chez eux que vous veniez vous délasser. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
On défend l'été leurs frontières, peuvent-ils trop payer l'hiver toutes les peines que se donnent les gens de qualités ? (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Vous y traitez quelque affaire sérieuse, puisque vous ne m'en dites mot ? (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Vous me chassez, vous êtes amoureux tout de bon ; s'il n'y avait que du libertinage, vous m'en auriez fait confidence. (Acte 1, scène 1, LE SERGENT)
Vous êtes un fort joli homme de qualité, fort jeune et fort connu de quantité de coquettes, que vous n'aimez que... comme il faut aimer des coquettes. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Dans toutes vos intrigues de l'hiver, vous n'avez employé que Monsieur de la Rose, votre Sergent, et vous m'employez à présent, moi. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Vous devenez sérieusement amoureux d'une grisette : la petite fille d'un Libraire triomphe de votre insensibilité, vous négligez pour elle toutes vos affaires, vous oubliez votre devoir : il vous manque quatre ou cinq soldats, que Monsieur de la Rose et moi, nous trouverions pourtant moyen de faire. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Les petites filles du Palais entendent le français, Monsieur, je vous en réponds. (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Hé, que diable, un Capitaine doit-il être aussi bourgeoisement amoureux que vous l'êtes ? (Acte 1, scène 2, CRISPIN)
Et que par là tu veux obliger quelqu'un de tes amants à se déclarer. (Acte 1, scène 5, FILLON)
Votre père a-t-il perdu l'esprit, dites-moi, de vous faire mettre dans la Gazette ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Pour écarter les prétendants, il veut faire courir le bruit que vous êtes mariée. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Mais pour contrecarrer sa gazette, je ferai afficher que vous êtes à marier, moi. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Veux-tu que je mêle de tes petites affaires, dis ? (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Viens, mon enfant, tu me feras plaisir ; j'entre de tout mon coeur dans toutes les petites bagatelles de la jeunesse, il me semble que cela me rajeunit. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Que ne profites-tu de cette amitié, pour faire consentir ton père à te donner un mari ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
Et parmi le grand nombre de tes soupirants, as-tu peine à te déterminer en faveur de quelqu'un ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
Que tu es extravagante avec tes plaisanteries ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Quoi, tu ne tiens pas registre de tes conquêtes ! (Acte 1, scène 7, FILLON)
Que je remarque de retenue dans toutes ses assiduités ! (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Dans tout ce qu'il dit, dans tout ce qu'il fait, on remarque un air de délicatesse que personne n'a comme lui. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Mais, si tu aimes ainsi la discrétion de l'un, la violente passion de l'autre, et la délicatesse d'esprit du troisième, comment faire ? (Acte 1, scène 7, FILLON)
Voulez-vous voir, Monsieur, des réflexions nouvelles que l'on a faites sur les bonnes qualités des Dames ? (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
C'est un jeune Abbé qui les a faites. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Vous ne dites point ce que vous pensez là-dessus, belle Angélique ? (Acte 1, scène 8, CLITANDRE)
Faites trêve à tous ces transports, s'il vous plaît. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Hé bien, voilà qui est fait, vous n'avez qu'à dire : n'êtes-vous pas le maître ? (Acte 1, scène 8, CRISPIN)
À ce que je puis juger, Monsieur, vous êtes Monsieur Guillemin, apparemment ? (Acte 1, scène 10, CRASSIN)
Non, Monsieur, quoique je m'y connaisse, j'ai un commis pour ces sortes de choses à qui je vais vous adresser. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
Dites-moi votre nom auparavant. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
Mais, vous n'êtes pas Monsieur Guillemin, vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Non, Monsieur, ce sont les suites du mariage qu'il y faut mettre. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Comment les suites ! (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
Oui vraiment les suites : ma famille ne craint rien tant, que de me voir un petit héritier, et je fais tout mon possible pour leur donner ce chagrin-là. (Acte 1, scène 11, LA COMTESSE)
Ah, que vous êtes mièvre, Madame ! (Acte 1, scène 11, CRISPIN)
Comment, que dites-vous, Monsieur ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
Je dis que vous vous êtes glorieusement tiré d'affaire. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Il faudra mettre tout simplement que Maître Claude Robichon, Procureur, a fait enfermer Madame sa femme, pour des causes... bien et dûment vérifiées en pleine audience : qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)
De ma part Monsieur de la Rose, et dites-lui seulement que c'est Monsieur de la Crispinière qui vous envoie. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Si vous n'y êtes pas, ce ne sera pas ma faute. (Acte 1, scène 13, CRISPIN)
Vous faites enfermer les gens pour des bagatelles : je me donne au diable si vous avez votre congé, qu'en nous donnant celui de votre femme. (Acte 1, scène 14, CRISPIN)
Qui êtes-vous ? (Acte 1, scène 15, LE CHEVALIER)
C'est moi, dites-vous, qui ?... (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Que faites-vous donc seul ici ? (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Je veux absolument savoir qui vous êtes, et ce que vous faites ici. (Acte 1, scène 15, LA COMTESSE)
Monsieur le Chevalier, que faites-vous, vous n'y pensez pas. (Acte 1, scène 16, FILLON)
Dites-le moi, je vous prie. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Paix, ne dites mot, son père le veut, mais cela n'est point encore fait. (Acte 1, scène 16, FILLON)
Dites-lui bien que si elle obéit à son père, elle me mettra au désespoir, et que je ne vaux rien à désespérer. (Acte 1, scène 16, LA COMTESSE)
Je ne vous connais pas non plus : mais je sais pourtant bien qui vous êtes. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Vous êtes Monsieur Guillemin, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Vous êtes le fils de Monsieur le Goinfre, l'Huissier à Verge ? (Acte 1, scène 18, CRISPIN)
Oui, justement, il est mon père ; et de là je conclus que je suis son fils, comme vous dites. (Acte 1, scène 18, CHONCHON)
Comment, n'êtes-vous pas, Monsieur, le correspondant de la Gazette ? (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
Faites-y mettre, je vous en conjure, que la Marquise d'Ormesec donnera trente pistoles à qui pourra lui dire des nouvelles certaines du Chevalier de Dubartas son amant. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
Il ne fait rien, Monsieur, il vit de mes rentes. (Acte 1, scène 20, LA MARQUISE)
Comment de vos rentes ? (Acte 1, scène 20, CRISPIN)
Paix, mon frère, vous ne savez ce que vous dites. (Acte 1, scène 23, MADAME PERNELLE)
Taisez-vous, vous dis-je, faites-les moi venir. (Acte 1, scène 23, MADAME PERNELLE)
En ce cas-là, faites ce que vous voudrez, vous êtes la maîtresse. (Acte 1, scène 23, MONSIEUR GUILLEMIN)
Monsieur de la Rose, j'airai raison de la violence que vous me faites. (Acte 1, scène 26, ROBICHON)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

Ajoutez aux douceurs charmantes v.30 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
De tendres jeux, et des fêtes galantes, v.32 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Sors pour quelques moments de tes grottes profondes, v.50 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Que tes flots écumeux viennent les engloutir, v.54 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Pardonne aux Peuples de tes bords v.64 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Tes promesses et tes trésors v.66 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Il ne cherche point tes faveurs, v.72 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Les Habitants de ces belles retraites, v.76 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Ressentent des douceurs parfaites v.78 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Ce que pour d'autres Dieux vous fîtes tant de fois. v.92 (Acte 1, scène 2, NEPTUNE)
Si quand on ressent tes ardeurs, v.167 (Acte 2, scène 1, CLÉONICE)
N'y cherchez point l'éclat des fêtes de la Cour ; v.193 (Acte 2, scène 2, LA NYMPHE)
D'en être à tes yeux bien traité ? v.236 (Acte 2, scène 2, LE FAUNE)
Des fêtes qu'ici l'on vous donne, v.315 (Acte 2, scène 3, PAN)
Je pardonne toutes ces menaces aux chagrins d'un amour qui se croit offensé, et nous n'en goûterons pas avec moins de tranquillité les délices du charmant séjour où nous sommes. (Acte 2, scène 4, ARISTIONE)
J'ai remarqué tout aujourd'hui que les fêtes dont ces Princes ont pris soin de vous régaler, n'ont pas trop diverti la Princesse ; son esprit était occupé... (Acte 2, scène 4, CLITIDAS)
Ne craignez point, jeunes fillettes, v.446 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)
Leurs feux, leurs soins, leurs chansonnettes, v.448 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
D'être coquettes ; v.451 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)
C'est la manière dont vous l'êtes v.452 (Acte 2, scène 5, LE MARI?)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

Et malgré d'injustes cabales, v.6 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Tant mieux ; mais laissons les Poètes, v.44 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Quelques réflexions ont-elles été faites ? v.47 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Avec trop peu de politesse v.113 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Sans en garantir la justesse, v.116 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Dites-moi, divine Thalie, v.167 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Vous n'êtes pas fort scrupuleuses. v.176 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Pour mieux cacher vos intrigues secrètes. v.184 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Ces favoris, ce nombre de poètes ? v.186 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Qui savent décider par de justes raisons, v.207 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Et vous faites fort sagement. v.243 (Acte 1, scène 1, MOMUS)
Que dites-vous ? v.314 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Nous suivons quelque temps des routes incertaines ; v.390 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Où nous avons sans doute une charmante hôtesse, v.431 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Une Divinité, dites-vous ? Malepeste. v.520 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Vous êtes Nymphe ? v.540 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Chez les mortels à des bornes étroites v.589 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
N'est pas pour ceux qui les ont faites. v.592 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Non, mes craintes ne sont point vaines, v.609 (Acte 2, scène 3, CÉPHALE)
La peste, à trop bon droit vous en êtes épris ! v.712 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
Dont pour Procris vous faites vanité, v.720 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
Êtes-vous maître encor du vôtre, et peut-il faire v.795 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
Je vous consacrerai toutes mes volontés. v.832 (Acte 2, scène 5, CÉPHALE)
Ouvrez-moi les routes d'Athènes, v.838 (Acte 2, scène 5, C?PHALE)
Toutes les fois que chez Pluton v.901 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
On a porté des plaintes contre vous : v.922 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Conseillez-moi, qu'en dites-vous ? v.1027 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
De politesse et de discrétion, v.1034 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Et d'interrompre au moins ses plaintes et ses cris, v.1077 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Je goûte avec transport, avec délicatesse, v.1132 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
On fait mille contes sans cesse. v.1192 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Les noeuds d'hymen, les saintes chaînes v.1219 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
Seigneur, qu'à présent vous en êtes ? v.1235 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Les affaires sont bientôt faites. v.1236 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Dites-le-moi, Nymphe charmante : v.1244 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
A par scrupule, ou par délicatesse, v.1259 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
Vous faites vanité de l'aimer constamment v.1355 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
De mon destin vous êtes la maîtresse : v.1408 (Acte 3, scène 3, CÉPHALE)
Parbleu, vous êtes à charmer ; v.1430 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Combien de coquettes du temps v.1438 (Acte 3, scène 4, PHILACTE)
Faites ici de bon ouvrage, v.1505 (Acte 3, scène 5, PHILACTE)
De tout ce qui s'offre à tes yeux v.1544 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
Céphale, que je cherche de toutes parts, v.1616 (Acte 3, scène 7, PROCRIS)
Hélas, Céphale, hélas ! Qu'êtes-vous devenu ! v.1624 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
À mes justes désirs le sort est trop contraire. v.1638 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Que vous faites de votre époux. v.1650 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Et je le prends, dites-vous, vainement ? v.1652 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Ose-t-il l'avouer ?... N'êtes-vous pas un Dieu v.1673 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Si vous êtes, Seigneur, une Divinité, v.1675 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Les hôtes de ces bois chercheront à vous plaire : v.1722 (Acte 3, scène 8, CÉPHALE)
Les suites de ceci pourront être funestes. v.1749 (Acte 3, scène 10, PHILACTE)
Écoutons leurs discours, ou devinons leurs gestes. v.1752 (Acte 3, scène 10, PHILACTE)
Que dites-vous de ce jeune Seigneur, v.1753 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Des suites de notre voyage. v.1763 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Quelle politesse ! Quel tour ! v.1777 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Qu'il est des pertes dans la vie v.1795 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Que souvent des plaisirs la tristesse est suivie, v.1797 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Pour tes conseils j'ai de la déférence, v.1802 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
Tes discours sont pour moi remplis d'obscurité. v.1808 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
Vous n'en êtes pas moins joyeuse, v.1854 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Par les sentiments où vous êtes, v.1887 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Et le portrait que vous en faites? v.1889 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Et les femmes pourtant sont faites pour aimer : v.1947 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Habitent dans ces retraites, v.1985 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
Le Dieu des amours les a faites v.1987 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
Toutes ne sont pas raisonnables. v.2048 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Vous êtes amante, elle est femme, v.2067 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Le plaisir dans mon coeur succède à la tristesse. v.2111 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
Ou pour suspendre au moins ses plaintes et ses cris, v.2127 (Acte 4, scène 2, MERCURE)
Mais encor dites-moi. v.2154 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
Qu'en dites-vous ? v.2340 (Acte 4, scène 6, MERCURE)
Oui, l'on sait toutes ses fredaines, v.2382 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
En quel lieu, dites-moi, dans leurs folles tendresses v.2405 (Acte 4, scène 8, MERCURE)
Ne me la faites point encore sitôt connaître. v.2456 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Ah ! Puisqu'à cet espoir vous êtes si sensible, v.2459 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Oui, vous êtes et bonne et sage. v.2486 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
On aime avec délicatesse. v.2503 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Pour m'asservir sous de funestes lois. v.2534 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Non, ce n'est pas assez, et ma délicatesse v.2625 (Acte 4, scène 10, CÉPHALE)
Céphale, Procris de ses plaintes v.2649 (Acte 4, scène 11, L'AMOUR)

MADAME ARTUS (1707)

Il n'a pas été nuit ! Tu plaisantes, peut-être. v.15 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Tant pis. Nous sommes mal. N êtes-vous certain ? v.117 (Acte 1, scène 4, MERLIN)
Ma mère a, tu le sais, des comptes à me rendre ; v.184 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Quoi ! Vous faites l'étonné ? v.205 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Et la vue autrefois de toutes parts grimpante, v.247 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Dites. v.258 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
S'ils le font, cette affaire à des suites vous livre. v.288 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Et là-dessus, vous fîtes la promesse ? v.312 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Entre tes mains, Merlin, je mets ma destinée. v.347 (Acte 1, scène 6, DORANTE)
Par le jeu, les plaisirs, vous êtes dissipé, v.465 (Acte 2, scène 2, CÉLIDE)
D'où la connaissez-vous ? Dites. v.540 (Acte 2, scène 3, CÉLIDE)
Et dans son testament elle pria mon père v.547 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Pour elle au Rapporteur des coquettes parlèrent ; v.556 (Acte 2, scène 3, ?RASTE)
Et sans le testament, moi, je ne saurais pas, v.570 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Ah ! Que vous êtes bien toutes deux gouvernées ! v.655 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Bon Dieu ! Sous quelle heureuse étoile êtes-vous nées ? v.656 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Oui ! C'est un composé de toutes les vertus. v.658 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
De tes feux pour ma soeur lui faire confidence, v.707 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Mais tout cela pourtant avecque politesse. v.712 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Mon bois coupé, vendu, vos folles amourettes, v.775 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Et le dérangement actuel où vous êtes, v.776 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
De mes bontés, mon fils, faites un bon usage ; v.783 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Vraiment de mes secrets vous êtes bien instruit, v.797 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Ah ! Ne me faites point trop expliquer, de grâce ; v.824 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
Faîtes la révérence à Madame. Voilà v.873 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Vous êtes, je l'avoue, une aimable personne ; v.959 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Vous êtes la maman de la jeune orpheline, v.1000 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
Et plus bêtes que vous sont étrangement fins? v.1002 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
Mon oncle un jour lui fit les contes à peu près, v.1053 (Acte 3, scène 13, MASSINE)
Vous êtes fou. v.1121 (Acte 4, scène 2, CÉLIDE)
Êtes-vous fou, Dorante ? v.1148 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Éraste, en vérité vous êtes bien peu sage, v.1155 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
On ne vous a point fait ici de contes vains, v.1158 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
Mais peut-on se fier à ces sortes de gens ? v.1182 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Qui paraît fort stylé pour ces sortes d'affaires, v.1228 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
C'est un argent, je le puis attester, v.1265 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Dites, est-elle ici ? Quand puis-je la revoir ? v.1293 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
Avec Monsieur Ludet vous êtes en affaires ? v.1315 (Acte 4, scène 6, MADAME ARTUS)
Vous faites peu pour nous, de faire tant pour elle : v.1384 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Vous êtes trop vive, et trop peu raisonnable. v.1491 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
À cette aimable enfant ne faites point ce tort, v.1550 (Acte 5, scène 5, CÉLIDE)
Tes feux par tant d'attraits sont bien autorisés. v.1557 (Acte 5, scène 5, DAMIS)
Que vous êtes méchant, mon oncle. v.1597 (Acte 5, scène 9, CÉLIDE)
Dites ; nos deux Contrats ? v.1627 (Acte 5, scène 11, MADAME ARTUS)
Ne vous faites point quelque petit scrupule v.1651 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR LUDET)
Vous n'êtes, il est vrai, qu'à demi bien instruit ; v.1717 (Acte 5, scène 15, MADAME ARGANTE)
De la façon que les choses sont faites, v.1727 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
L'erreur de tout ceci n'est que celle où vous êtes. v.1728 (Acte 5, scène 15, MONSIEUR LUDET)
Ne vous le faites pas dire deux fois, Madame. v.1751 (Acte 5, scène 15, DORANTE)

LE MARI RETROUVÃ‰ (1698)

Tant que vous n'avez été que libertin, vous avez vécu le plus heureux du monde : pourquoi diantre changer des manières dont vous vous êtes si bien trouvé ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Vous qui êtes la coqueluche de tout le Gâtinais, et les délices de toutes les coquettes de Montargis ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Vous êtes absolument dans ce goût-là, Monsieur, j'en suis ravi, je vous assure ; je vous en félicite, et je pourrai bien avoir l'honneur de devenir votre oncle. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Êtes-vous toujours bian amoureux de ma nièce ? (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Bon, tant mieux, le Bailli en crèvera de dépit, et je m'en vais faire prier de la noce toutes les Meunières des environs, pour qu'alles aient la rage au coeur de voir Colette devenir grosse Madame. (Acte 1, scène 2, JULIENNE)
Oui, vous vous êtes si mal trouvée de ce mari-là... (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
De toutes les bontés que vous avez pour moi. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Vous n'êtes pas d'une corpulence à devenir meunier, le moulin dépérirait entre vos mains. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Mais, êtes-vous bien sûre de cette nouvelle-là, Madame Agathe ? (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Je meurs d'impatience de le conter à la commère ; il est bon qu'elle prenne un peu l'avis de sa famille là-dessus ; je crois qu'elle ne ferait pas ma d'avertir celle de son mari, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 5, MADAME AGATHE)
Vous êtes prévenu contre le sexe, Monsieur Julien : j'ai pourtant ouï dire qu'à Nemours il y avait d'assez bonne pâte de filles, et qui promettaient... (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Voilà donc la cause de vos fréquentes promenades, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Oh, pour cela, Monsieur Julien, vous êtes un méchant homme d'abandonner comme ça tous les ans une pauvre femme qui vous adorerait si vous étiez raisonnable. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
Vous savez mieux que parsonne, ma commère, toutes les pièces que ce libartin-là m'a faites, et si pourtant l'autre jour, quand on nous vint dire qu'il était défunt, queule inquiétude est-ce que ça me donnait ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
Il fallait nous voir : nous étions toutes deux dans des impatiences de savoir ce qui en était. (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
Vous êtes furieusement aimé, Monsieur Julien ; et quand vous êtes arrivé, je m'en allais chercher des Ménétriers, pour nous aider ce soir à consoler tout le Village. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Êtes-vous bien content de votre nouveau ménage, Monsieur Julien ? (Acte 1, scène 8, MADAME AGATHE)
Vous croyez les contes qu'on vous fait, Madame Julianne ? (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Des contes, bon pendard ? (Acte 1, scène 8, JULIENNE)
Par ma foi, vela deux méchantes carognes. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Je me donne au diable, si vous me faites prendre un tricot, je le perdrai morgué, bian davantage, prenez-y garde. (Acte 1, scène 8, JULIEN)
Vous avez raison ; mais Madame Julienne est une femme régulière qui veut être veuve dans toutes les formes : c'est là sa folie. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Oui, palsanguenne à vous ; vous êtes un débaucheux de filles. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Je sis garde-moulin, le meunier n'y est pas, vous en voulez à la nièce ; mais si vous me faites prendre un gourdin... (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Hé bian, revenez-y, ce sont vos affaires, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 10, CHARLOT)
Et quand je jouions à la cleumisette ; acoutez, ne me faites pas parler. (Acte 1, scène 11, CHARLOT)
Pour m'avoir peut-être ; car vous êtes folle de moi, Madame Agathe. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Tu ne le mérites guères. (Acte 1, scène 14, MADAME AGATHE)
Il sait morgué sur le bout du doigt toutes les rubriques de la Justice. (Acte 1, scène 14, CHARLOT)
Est-ce que vous sauriais queuqu'une de ses petites fredaines ? (Acte 1, scène 15, CHARLOT)
Oui, de ses petites fredaines, une bagatelle ; elle a fait noyer son mari seulement. (Acte 1, scène 15, LE BAILLI)
Mais le compère Julien n'est point défunt, ce sont des contes. (Acte 1, scène 15, MADAME AGATHE)
Ma chère tante, sauvez-vous, vous êtes perdue. (Acte 1, scène 18, COLETTE)
Ne vous emportez point, Monsieur, ceci n'aura pas de suites. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
Monsieur, point d'emportement, ce ne sont que de petites formalités, dont le devoir de ma charge ne me permet pas de me dispenser. (Acte 1, scène 22, LE BAILLI)
Oui, vous êtes fort exact, je le vois bien. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Hé, qui êtes-vous donc, mon ami, vous qui raisonnez ? (Acte 1, scène 23, LE BAILLI)
Vous êtes plus malade que vous ne croyais, pisque vous avez pardu connaissance. (Acte 1, scène 23, JULIEN)
Le Meunier est noyé, cela aura des suites. (Acte 1, scène 23, LE BAILLI)

LE TUTEUR (1694)

Madame votre mère m'est venue trouver : vous avez fort bien fait de lui mander naturellement où vous êtes, le sujet qui vous y retient, et les moyens qu'il y a de vous rendre service. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Que tu es extravagante, Lisette, avec tes idées ! (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Donnez-vous patience, nous aurons tout le temps d'éclaircir mes doutes, et selon toutes les apparences nous ne retournerons pas sitôt à Paris. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Les injustes caprices de mon Tuteur, qui refuse tous les partis qui se présentent, ne me permettent pas de me déterminer en faveur de quelqu'un. (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Vous êtes jeune, belle et riche, il est votre Tuteur, il vous refuse à tout le monde, il vous garde pour lui, peut-être. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Tes conjectures n'étaient pas justes, ma pauvre Lisette. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Hé, allez, allez, en fait de mariage les honnêtes filles ont toujours plus d'impatience que les autres. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Vous êtes un homme de bon esprit. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Et pour la dérober aux persécutions et aux poursuites d'une foule de prétendants qui ne lui conviennent point, j'ai résolu dès demain d'en faire ma femme, et j'ai pris pour cela? (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Vous avez fait dessein, dites-vous ? (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Maturine, la servante des trois Rois, dit qu'ils avont cheuz eux du depuis quatre jours, trois ou quatre Monsieux que votre Jardinier connaît itou : ils soupiont tout à l'heure ensemble, et ils parlions de vous, de Mademoiselle Angélique ; ils disiont qu'il la fallait ôter de vos pattes, et qu'ils la mettriont dans les pattes d'un autre. (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Je veux avant toutes choses pénétrer ce mystère, te dis-je : je vais faire un tour dans le Village, et tâcher de savoir qui sont ces gens qui logent aux trois Rois. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
D'où venez-vous à l'heure qu'il est, coquin que vous êtes ? (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
Vous êtes un pendard. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
Des gens de qualité de tes amis ! (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
Tiens, porte cela de ma part à tes Jardiniers de la Cour. (Acte 1, scène 8, MONSIEUR BERNARD)
Il ne vous a baillé que queuques coups de bâton, vela une belle bagatelle, ce sont de petites himeurs qui ly prenont comme ça parfois, et il faut un peu excuser les défauts des parsonnes. (Acte 1, scène 9, LUCAS)
N'êtes-vous point las de ce déguisement, Monsieur ? (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
N'est-il pas temps que vous cessiez d'être Peintre, et que vous redeveniez ce que vous êtes ? (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Nous travaillons ici depuis quinze jours l'un et l'autre, moi à gâter le jardin de Monsieur Bernard, et vous à défigurer ses plafonds et ses cheminées ; car vous êtes un très mauvais Peintre, et je ne suis pas un bon jardinier, moi, sans contredit. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
J'ai aussi la tête embarrassée de quelques petites bagatelles. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Vous n'êtes pas glorieux : mais vous êtes vindicatif, peut-être ? (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Vous n'êtes pas Jardinier, Monsieur le Jardinier. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Vous savez tout mon secret, dites-moi le vôtre. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Ce sont de bonnes filles que ces Lisettes, je n'en ai jamais trouvé qui n'aient dit , oui. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Si vous êtes le Marquis, Monsieur, j'ai reçu tant de témoignage de tendresse de Madame votre mère, quand elle vint ici? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Hé bien, que dites-vous de tout ceci ? (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Hem, que murmures-tu entre tes dents ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
Vous êtes aujourd'hui bien tard dans le jardin ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
Où êtes-vous donc, Mademoiselle Lisette, que je nous promenions itou par ensemple ? (Acte 1, scène 16, LUCAS)
Cela est bien tendre :mais, dites-moi un peu, Monsieur, si par aventure les belles consentent au voyage, cette affaire-ci me paraît d'une nature à mériter que la justice s'en mêle. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
Elle est tracassières, la Justice, elle fera des informations, des poursuites. (Acte 1, scène 17, L'OLIVE)
Mais, mignonne, n'êtes-vous point lasse de vous promener, et ne serions-nous pas mieux dans la maison ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Ne faites point de bruit. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Que dites-vous ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Hem, que vous êtes bonne, Madame ! (Acte 1, scène 18, LISETTE)
C'est par ordre de Monsieur que tout cela se fait, il veut nous éprouver ; et cela n'est ,ni beau, ni honnête de soupçonner de pauvres innocentes comme nous, et de faire sonder notre pudeur par un Peintre, et par un maraud de Jardinier. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Vous me dites que vous m'aimez, vous aurez le temps de me le persuader. (Acte 1, scène 19, ANGÉLIQUE)
Quel bruit vous faites ! (Acte 1, scène 22, MATURINE)
Ne me faites point d'excuses. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
Hé bien, Lucas, te voilà avec tes soupçons, tu es détrompé maintenant, dis, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
Où êtes-vous, Angélique ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
Qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
Le pauvre homme a perdu l'esprit depuis quelque temps, il nous le faut veiller toutes les nuits. (Acte 1, scène 23, LISETTE)
Vous êtes-là, ma nièce, en bien mauvaise compagnie. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Je le crois bien, ce sont les Petites-Maisons que cette maison-ci : il faut en sortir au plus vite. (Acte 1, scène 23, LE CHEVALIER)
Vous êtes persuadé de mon zèle et de ma fidélité, je vais suivre votre maîtresse ; et je vous promets de l'entretenir toute ma vie dans les bons sentiments qu'elle pour vous. (Acte 1, scène 23, DORANTE)

LES VENDANGES (1694)

N'êtes-vous point traîtresse ! (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Vous vous souvenez bien de cette grande boutique, dans cette grande rue où vous achetâtes du brocard pour me faire une jupe ? (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
C'était moi qu'il regardait, ma tante, ce n'était pas vous ; et tenez, je suis sûre qu'il était plus aise de me voir, que toutes les Madames qu'il a jamais vues. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Voici mon oncle, ne lui parlez de rien : quand il n'y sera plus, je vous dirai encore autre chose : mais, si vous êtes une causeuse, vous ne saurez plus rien. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Oh, pour ça, Margot, vous êtes une ingrate ; car je remercie tous les jours notre Curé de m'avoir marié, moi. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Je ne me moque point, vous êtes une fort jolie femme, Margot, mais vous n'êtes pas bonne. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Vela de beaux contes, tu as des amis, mais tu paies toujours. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Oui, fort bien, et le cousin Dubois s'enivrera à tes dépens pour entretenir connaissance. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
À votre physionomie brillante et enluminée, il n'est pas mal aisé de deviner que vous êtes Monsieur Lucas. (Acte 1, scène 3, L'OLIVE)
Ce n'est pas la seule envie de goûter votre vin, qui nous fait vous rendre visite : nous venons voir comment vous faites, Monsieur Lucas, vous êtes dans le temps des vendanges ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Mais qui êtes-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Nous aimons le bon vin préférablement à toutes choses : mais comme nous nous ferions un scrupule d'en boire, si nous n'aidions pas à le faire, c'est pour cela que nous venons vous offrir nos services. (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Hé bian, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Palsangué vous êtes de braves gens : touchez-là, c'est une chose faite. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Point, point, vous trouvîtes Claudine la plus gentille ; et franchement, vous avez raison. (Acte 1, scène 6, MARGOT)
Vous êtes traîtresse, je m'en étais bien doutée, vraiment. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
Vous êtes promise à quelqu'un, Claudine ? (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Oui, laissez-les faire seulement, ma tante, les Messieurs de Paris ne sont pas des bêtes. (Acte 1, scène 7, CLAUDINE)
Si vous faites ça, vous ferez une belle cure. (Acte 1, scène 7, MARGOT)
Dites-moi un peu avant toutes choses, est-il jaloux, Monsieur Lucas ? (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Cela dépendra de vous, vous êtes la maîtresse. (Acte 1, scène 7, L'OLIVE)
Sarviteur, notre tante, ou peu s'en faut ; car il ne s'en faut plus que de petites sarimonies que je voudrais bien qui fussians faites : notre oncle Lucas veut remettre ça après vendanges, ce n'est morgué pas de mon avis au moins, Claudine. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Est-ce que vous êtes fâchée d'attendre ? (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Parguenne, si par malheur vous êtes fils de votre père, vela une belle espérance pour notre Nièce ! (Acte 1, scène 8, MARGOT)
Mais, qu'avez-vous donc, encore un coup, vous êtes chagraine ? (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Il y a sous l'Orme des hautbois et des musettes qui faisons danser nos Vendangeux, je vas les quérir ; je veux pour la divartir qu'ils veniant danser avec elle. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Vous faites fort bien. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Où je n'engendre point de tristesse, v.4 (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Hé bien, morgué, qu'en dites-vous ? (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Comme toutes choses ont deux faces ! (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Allez, vous êtes pire qu'un loup-çarvier, de me vouloir faire un tour comme sti-là. (Acte 1, scène 13, MARGOT)
Oui vraiment, et vous ne l'êtes guères, vous. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Si vous faites le moindre bruit, je tuerai quelqu'un. (Acte 1, scène 15, ÉRASTE)
Je me suis introduit chez vous sous ce déguisement : votre femme a pris de l'amour pour moi ; vous êtes malheureusement témoin d'une scène un peu fâcheuse, je vous l'avoue : consentez que j'épouse Claudine, et je vous rends le coeur de Margot. (Acte 1, scène 16, ÉRASTE)
Garçons et fillettes, v.47 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)
Aiguisez vos serpettes. v.48 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)
Adieu panier, Vendanges seront faites. v.51 (Acte 1, scène 17, SECONDE PAYSANNE)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

Je crois, Dieu me pardonne, qu'il est amoureux de tretoutes, mais il n'y en aura pas une qui devienne amoureuse de ly. (Acte 1, scène 1, BLAISE)
Me voilà quitte de mes petites fonctions de la matinée ; j'ai bu mes eaux, pris mon bouillon, rendu mon remède, et mangé ma petite soupe, je me sens comme un pinson. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Tenez, Monsieur, quand des maris amenont ici leurs femmes pour ça, les yaux n'y font rian : quand les femmes venont toutes seules, les yaux opéront que c'est des marveilles. (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Quoi, c'est pour ça que vous faites tant de sottises ? (Acte 1, scène 2, BLAISE)
Ce ne sont pas là tes affaires. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
M'as-tu amené ces flûtes, ces Musiciens... (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Je suis si faible, que j'ai toutes les peines du monde à me tenir sur mes jambes. (Acte 1, scène 2, LE BARON)
Je fais tout ce que vous me dites, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, BLAISE)
Allons, enfants, ce trio de flûtes, et cet air Italien seulement. (Acte 1, scène 4, LE BARON)
Toujours des flûtes, des hautbois, des violons, de la musique ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
Avez-vous vu ma soeur aînée, Monsieur Grognet, Madame_la_Comtesse de la Ratatinière, qui arriva hier, et qui vient prendre des eaux pour son inflammation de poitrine ? (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Il n'est pas mal aisé de deviner pour qui la fête se fait : vous êtes amoureux, petit badin. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Oh çà, dites-moi donc, Monsieur Grognet, que faut-il que je fasse pour mes maux de tête, et pour ce rhumatisme ; car je m'en meurs, je vous en avertis. (Acte 1, scène 7, LA PRÉSIDENTE)
Vous avez la meine d'une connaisseuse, il vous faut de bonne marchandise, je gage : mais votre hôtesse, Madame Guimauvin, vous aidera à charcher : c'est une habile femme. (Acte 1, scène 9, BLAISE)
Avec un peu d'esprit, quelque agrément, des manières tendres, engageantes... (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
Oui, mon enfant ; un petit Chevalier de la rue saint Denis, et un jeune orphelin de la huitième des Enquêtes, se sont adonnés chez moi pour se mettre dans le monde. (Acte 1, scène 10, LA MARQUISE)
C'est une des plus belles portes par où l'on y puisse entrer, Madame, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Que vous êtes complaisante, Madame : pourquoi ne les pas expédier plus vite ? (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Que vous êtes badin, Chevalier ! (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
Vous êtes un petit ridicule ; je me fâcherai, à la fin. (Acte 1, scène 11, LA MARQUISE)
Si l'on ne faisait ses petites affaires qu'avec les personnes qui ont vraiment besoin de prendre des Eaux... (Acte 1, scène 12, MADAME GUIMAUVIN)
À ce que vous êtes sa femme. (Acte 1, scène 23, BLAISE)
Tu as chez toi de vieilles drogues gâtées je les ferai toutes consommer à mes malades, je t'en donne ma parole. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR GROGNET)
Tu traites cela de bagatelle ? (Acte 1, scène 17, BABET)
Et moi, qui vous parle, moi, dans toutes nos villes de quartier d'hiver, je ne manque jamais de faire quelque alliance : c'est ma folie. (Acte 1, scène 17, LA ROCHE)
Mais j'y suis venu pour vivre longtemps, et pour vous faire enrager tous tant que vous êtes, à force de santé. (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Que vous êtes un coquin, que je suis un pendart ; qu'il vous déshériterait, et qu'il me ferait donner les étrivières. (Acte 1, scène 21, LA ROCHE)
Vous êtes bien content de vous, Monsieur_le_Baron ? (Acte 1, scène 27, LA PRÉSIDENTE)
Qu'en dites-vous, Monsieur le Chevalier ? (Acte 1, scène 28, LE BARON)
Mais n'an vous corrigera Vous n'y êtes pas encore. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
Oui, Monsieur, les visites sérieuses : mais comme tout le monde est bienvenu au bal, nous avons pris l'occasion de vous venir rendre nos devoirs en masque. (Acte 1, scène 30, LA ROCHE)
Les choses ont mieux tourné que tu ne mérites : va, je te pardonne. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR GROGNET)
Vous avez pris la place de votre père, faites pour lui les honneurs de la noce. (Acte 1, scène 30, MONSIEUR GROGNET)
Allons, Messieux des Yaux de Bourbon, vive la joie : ce que n'an se baille de plaisir dans la vie fait morgué plus de bian que toutes les yaux du monde. (Acte 1, scène 30, BLAISE)
Chantez, dansez, bannissez la tristesse : v.30 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

Vous étiez un éveillé petit-collet : je ne sais pas ce que vous êtes avec une épée. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous êtes de notre nouvelle garnison, apparemment ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous êtes aussi prompt à prendre l'amour, qu'à prendre des Villes, Monsieur. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous faites si bien les choses, vous autres Français, qu'il n'y a pas moyen de s'en défendre. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Vous en userez comme il vous plaira, Monsieur, vous êtes le maître. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Quoique Flamande, j'ai les inclinations tout à fait Françaises ; j'ai demeuré si longtemps à Paris, j'ai sucé les moeurs du pays, je suis bonne Princesse ; et je puis dire sans vanité, que j'ai fait mon apprentissage chez une des plus habiles coquettes qui fût au monde. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Paris passe pour être la source des Sciences, et c'est là que j'ai puisé le secret de manier adroitement une intrigue ; c'est là que j'ai appris à m'acquitter avec succès des petites commissions que l'on me donne, et à me rendre capable de soutenir la confidence d'une fille de dix-huit ans : aussi peut-on dire, à ma gloire, que je suis la personne de Flandres qui a le plus de réputation. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il s'agit de me bien mettre dans l'esprit de ta belle Maîtresse, de purger son âme de cette prévention naturelle qu'ont toutes les personnes de ce pays-ci contre les manières Françaises, et de la rendre enfin sensible à ma tendresse, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Mais par-dessus tout cela, nous avons une demi vieille Tante, des plus Coquettes dans le fond, et en apparence d'une sévérité à faire enrager toute une Garnison. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Les tiennes sont toutes faites, Marton ; si tu réussis je t'épouserai. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Il voit que je suis une pauvre fille, dont la fortune et la patrie sont exposées aux insultes des gens de guerre : la compassion l'a touché pour moi vivement. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Avec ces sortes d'animaux-là, quel plaisir a-t-on de servir une jolie personne ? (Acte 1, scène 2, MARTON)
C'est donc parce que vous êtes à moi, Marton, que ce jeune officier? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Je veux seulement vous faire comprendre que les Français ont les manières plus insinuantes que les Espagnols ; c'est un fond de galanterie inépuisable, un abord civil et touchant, du respect sans bassesse, de la délicatesse dans la conversation ; fiers au combat, et soumis près des Dames, ils semblent également faits et pour l'amour, et pour la guerre. (Acte 1, scène 2, MARTON)
Vous faites leur panégyrique, Marton ? (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Presque tous leurs Officiers vous parurent bien faits ; vous louiez la taille de celui-ci, l'air et la démarche de celui-là ; et qu'il vous en souvienne, vous me dites le soir en confidence qu'il y en avait un que vous aviez plus remarqué que les autres. (Acte 1, scène 2, MARTON)
On dira que vous êtes de bon goût. (Acte 1, scène 2, MARTON)
C'est à bonne intention une fois ; et croyez-moi, vous êtes jeune, ne contraignez point votre coeur, si vous voulez faire un tendre usage de vos beaux jours. (Acte 1, scène 2, MARTON)
J'ai trop de choses à vous dire pour être en état de vous parler ; et comment oser vous apprendre dans une première conversation, que mon coeur sent pour vous tout ce que vous êtes capable d'inspirer ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Monsieur, je ne suis pas tout à fait surprise du premier compliment que vous me faites. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Je reconnais à vos manières cette galanterie Française, dont j'avais entendu parler : vous croiriez faire un crime d'aborder une femme sans lui parler d'amour ; mais comme vous êtes nos vainqueurs, je dois craindre de vous irriter par ma réponse. (Acte 1, scène 3, ANG?LIQUE)
Vous me faites donc l'un et l'autre votre Plénipotentiaire absolue : et par ma foi vous avez raison. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Les grandes phrases sont embarrassantes, oui ; et l'on ne traite plus l'amour par compliment, cela durerait trop. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Vous dites à Monsieur qu'il est votre vainqueur ; par exemple, il vous répondrait bien, s'il voulait, que c'est lui qui se trouve le vaincu : là-dessus vous lui feriez connaître qu'il a poussé sa victoire plus loin qu'il ne s'imagine. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Dites à Mademoiselle que vous l'aimez : répondez à Monsieur que vous ne le haïssez pas. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Et ce ne sont pas là de petites affaires, les Espagnols gardent mieux les femmes que les Villes. (Acte 1, scène 3, MARTON)
Voit-on des Tantes surannées, attrapées par de jeunes nièces ? (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
C'est qu'il n'en connaît pas les suites, Marton ; mais, il ne sera ni tué, ni marié, j'en répons ; je vais y mettre ordre. (Acte 1, scène 4, MERLIN)
On ne m'a pas chargé d'en dire davantage, Madame ; vous êtes visible, cela suffit, je vais rendre réponse. (Acte 1, scène 5, MERLIN)
En effet, ces gens-là sont terriblement brusques dans toutes leurs manières. (Acte 1, scène 6, ARAMINTE)
Tenez, Madame, vous ressemblez à l'Empereur Trajan comme deux gouttes d'eau ; vous avez tous les traits d'un grand personnage. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Ah que vous êtes menacée d'une belle fortune, Madame ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
Oh, vous êtes trop prudent pour cela. (Acte 1, scène 8, MARTON)
Ne faites pas perdre à votre nièce les avantages que je lui veux faire. (Acte 1, scène 10, DON JULIEN)
Non, je vous parle sérieusement, faites-vous tuer, le plutôt vaut le mieux. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Allez, vous êtes un ingrat qui ne méritez pas les bontés que l'on a pour vous, et dès à présent je romps tout commerce. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
L'étourderie d'un écolier, la brusque valeur d'un enfant de Paris, fracas d'équipage, tabatières de quinze différents volumes, gros noeuds d'épée, perpétuel maniement de perruque, distractions continuelles, gestes affectés, éclats de rire sans sujet, mots favoris placés à l'aventure, se piquant d'esprit et de bon goût, et disant quelquefois de bonnes choses par hasard ; grands épouseurs surtout. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Vous êtes, qu'on ne peut pas mieux. (Acte 1, scène 11, MARTON)
Laquais, faites entrer ce Petit Maître. (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
Comment donc, Monsieur, on capitule, et vous n'êtes pas content ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
Le vieux fou d'oncle avec son Testament? (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Que parlez-vous d'oncle, de Testament, que voulez-vous dire ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
C'est le testament d'un oncle, mon adorable, qui fait obstacle à mon bonheur. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Mais, je ne vois pas, Monsieur_le_Marquis, que ce testament ait rien de commun avec notre mariage. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Il renferme une condition bien terrible, ce vilain Testament/ (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Hé, ne pourrait-on point faire casser son testament, Monsieur_le_Marquis ? (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
C'est le Testament le plus dur et le moins cassable qu'il y ait en France. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Attendez, ne vous affligez point ; il me passe dans la tête de petites idées, qui pourraient bien nous tirer d'embarras. (Acte 1, scène 12, MARTON)
C'est ne fille impayable, et qui a des idées tout à fait justes. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Il n'y a pas d'autre moyen, Madame ; vous avez une nièce qu'il faut donner au cadet, vous épouserez l'aîné, vous ; et la condition du Testament sera suivie (Acte 1, scène 12, MARTON)
Vous me semblez bien téméraire, Seigneur Français, de parler à Don Julien comme vous faites. (Acte 1, scène 13, DON JULIEN)
Oh, il faut que dans votre famille il y ait eu quelque échappé de Français : vous êtes de bonne race, sur ma parole, mon adorable. (Acte 1, scène 14, MERLIN)
Approchez, mon frère cadet, approchez, et remerciez-moi bien fort : vous êtes plus heureux que sage ; tenez voilà une fortune que je vous ai ménagée. (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Vous êtes mon aîné, Monsieur, j'ai toujours fait aveuglément ce que vous avez souhaité ; mais rien ne m'a jamais tant fait de plaisir que ce que vous m'ordonnez aujourd'hui de faire. (Acte 1, scène 15, CLITANDRE)
Ils sont bien appris, nos cadets : vos nièces sont-elles aussi bien instruites, Madame ? (Acte 1, scène 15, MERLIN)
Halte-là, s'il vous plaît, les personnes de la Ville à l'assaut du château, testigué queu ménage. (Acte 1, scène 18, LA VERDURE)
Vous êtes bien contente, vous, ma nièce, on ne vous abandonne point pour courir après la gloire. (Acte 1, scène 19, ARAMINTE)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 51 textes (soit une présence dans 2,69 % des textes) dans lesquels il y a 2786 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 54,63 occurences par texte.

n°	Titres	Prologue	Acte 2	Acte 1	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Total
1	L'OP?RATEUR BARRY	9	19	0	0	0	0	0	28
2	L'OPÉRATEUR BARRY	0	2	0	0	0	0	0	2
3	LES AGIOTEURS	0	51	18	37	0	0	0	106
4	LES ENFANTS DE PARIS	0	13	10	14	8	11	0	56
5	LES FONDS PERDUS	0	11	11	8	0	0	0	30
6	LA TRAHISON PUNIE	0	9	15	11	9	12	0	56
7	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	2	0	0	0	0	0	2
8	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	6	6	5	4	1	16	38
9	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	44	0	0	0	0	0	44
10	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	1	1	0	0	0	0	2
11	LE CHEVALIER ? LA MODE	0	37	17	41	20	13	0	128
12	LA F?TE DE VILLAGE.	0	24	20	20	0	0	0	64
13	LA COM?DIE DES COM?DIENS	0	24	20	28	0	0	0	72
14	SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR	0	16	19	27	12	12	0	86
15	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	27	21	0	0	0	0	48
16	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	6	0	0	0	0	0	6
17	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	16	22	16	19	31	0	104
18	LES F?ES.	0	44	0	0	14	0	0	58
19	LES FÉES.	0	2	2	0	4	0	0	8
20	LES BOURGEOISES ? LA MODE.	0	32	22	30	19	18	0	121
21	LA MÉTEMPSYCOSE	0	18	7	16	2	12	0	55
22	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	8	10	0	0	0	0	18
23	CÉPHALE ET PROCRIS	0	18	11	36	15	0	0	80
24	MADAME ARTUS	0	8	9	12	10	10	0	49
25	LES VACANCES	0	0	29	0	0	0	0	29
26	LA D?ROUTE DU PHARAON	0	0	65	0	0	0	0	65
27	LA DÉROUTE DU PHARAON	0	0	5	0	0	0	0	5
28	LA MAISON DE CAMPAGNE	0	0	38	0	0	0	0	38
29	LE GALANT JARDINIER	0	0	45	0	0	0	0	45
30	LE GALANT JARDINIER	0	0	1	0	0	0	0	1
31	LES CURIEUX DE COMPI?GNE	0	0	46	0	0	0	0	46
32	LES CURIEUX DE COMPIÈGNE	0	0	6	0	0	0	0	6
33	RENAUD ET ARMIDE	0	0	39	0	0	0	0	39
34	RENAUD ET ARMIDE	0	0	1	0	0	0	0	1
35	LA FOLLE ENCH?RE	0	0	51	0	0	0	0	51
36	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	44	0	0	0	0	44
37	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	2	0	0	0	0	2
38	L'OP?RA DE VILLAGE	0	0	31	0	0	0	0	31
39	L'OPÉRA DE VILLAGE	0	0	2	0	0	0	0	2
40	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	1	0	0	0	0	1
41	DIVERTISSEMENT DE SCEAUX	0	0	2	0	0	0	0	2
42	LE CHARIVARI	0	0	29	0	0	0	0	29
43	LE CHARIVARI	0	0	2	0	0	0	0	2
44	LE VERT-GALANT	0	0	45	0	0	0	0	45
45	LE BON SOLDAT	0	0	11	0	0	0	0	11
46	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	65	0	0	0	0	65
47	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	8	0	0	0	0	8
48	LES F?TES NOCTUNES DU COURS	0	0	71	0	0	0	0	71
49	LES FÊTES NOCTUNES DU COURS	0	0	5	0	0	0	0	5
50	LE DIABLE BOITEUX	0	0	64	0	0	0	0	64
51	LE DIABLE BOITEUX	0	0	3	0	0	0	0	3
52	COLIN-MAILLARD.	0	0	44	0	0	0	0	44
53	COLIN-MAILLARD.	0	0	5	0	0	0	0	5
54	LA PARISIENNE	0	0	32	0	0	0	0	32
55	L'?T? DES COQUETTES	0	0	59	0	0	0	0	59
56	L'ÉTÉ DES COQUETTES	0	0	1	0	0	0	0	1
57	LA D?SOLATION DES JOUEUSES	0	0	46	0	0	0	0	46
58	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	1	0	0	0	0	1
59	L'IMPROMPTU DE LIVRY	0	0	10	0	0	0	0	10
60	LA FOIRE DE BESONS	0	0	56	0	0	0	0	56
61	LA FOIRE DE BESONS	0	0	5	0	0	0	0	5
62	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	56	0	0	0	0	56
63	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	1	0	0	0	0	1
64	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	41	0	0	0	0	41
65	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	10	0	0	0	0	10
66	LA LOTERIE	0	0	66	0	0	0	0	66
67	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	69	0	0	0	0	69
68	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	6	0	0	0	0	6
69	LA GAZETTE	0	0	63	0	0	0	0	63
70	LE MARI RETROUV?	0	0	39	0	0	0	0	39
71	LE TUTEUR	0	0	47	0	0	0	0	47
72	LES VENDANGES	0	0	33	0	0	0	0	33
73	LES VENDANGES	0	0	4	0	0	0	0	4
74	LES EAUX DE BOURBON	0	0	34	0	0	0	0	34
75	LES EAUX DE BOURBON	0	0	1	0	0	0	0	1
76	L'IMPROMPTU DE GARNISON.	0	0	57	0	0	0	0	57
77	LA FÊTE DE VILLAGE.	0	0	0	0	12	0	0	12
78	LA COMÉDIE DES COMÉDIENS	0	0	0	0	16	0	0	16
	Total	9	438	1738	301	164	120	16	2786